24 Juil Une habitude destructrice
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Transcription de l’épisode :
Salut, très chers amis ! J’espère que vous allez bien. Est-ce que ça enregistre ? Ça enregistre. C’est OK. J’espère que vous allez bien, que vous êtes en forme et je vous invite dans ce nouvel épisode de Marchez Avec Johan. C’est un grand plaisir que tu me rejoignes aujourd’hui pour cette marche, pour cette balade, pour cette promenade. Si tu ne l’as pas fait, je t’invite à mettre 5 étoiles au podcast de Français Authentique sur la plateforme que tu utilises. Ça peut être Apple Podcast, ça peut être Google Podcast, ça peut être n’importe quoi, n’importe où, laisse 5 étoiles et partage le podcast avec tes amis, ça nous aide évidemment. Merci du fond du cœur, évidemment.
Aujourd’hui, on va parler d’une habitude destructrice. Bon, une habitude, tu sais ce que c’est. Quelque chose de destructeur ou une chose destructrice, c’est quelque chose qui détruit. Donc, c’est quelque chose qui est tellement négatif que ça nous détruit. Ça va avoir tendance à nous détruire souvent de l’intérieur d’ailleurs. Donc, c’est quelque chose de très très négatif.
Bon, je vais te dire immédiatement de quoi il s’agit, c’est de se comparer aux autres et de vouloir plaire à tout le monde. Vouloir plaire à tout le monde tout le temps, se comparer aux autres tout le temps, c’est destructeur. Quand on essaie tout le temps de se fier au regard des autres et qu’on se dit « je serai fier de moi si les autres disent que je suis une bonne personne, je serai content de mon travail si les autres disent que mon travail est bon ». Tu vois, c’est se fier uniquement au regard des autres. Ça, c’est destructeur. Et bien sûr, c’est humain. On est fait comme ça. Dans notre ADN, on a quelque chose qui nous pousse à nous comparer aux autres et à nous sentir jugés par les autres.
Et moi-même, je tombe parfois dans ce piège. Je vais regarder mes contenus par exemple, mes résultats, je vais regarder le contenu de ce que font d’autres créateurs et je vais avoir tendance à me comparer, à parfois me sentir jugé si j’ai des mauvais commentaires sous une vidéo. Et parfois c’est amusant parce que je vais avoir 50 commentaires positifs, un commentaire négatif, et le commentaire négatif va me rendre triste, je vais oublier les 50 commentaires positifs. Mais ça, c’est… Bon, avec le temps, ça va mieux. C’était quelque chose qui me touchait beaucoup au début, mais maintenant ça va beaucoup mieux. Toujours est-il que vouloir plaire à tout le monde, se comparer aux autres, c’est destructeur.
C’est pas pertinent de se comparer aux autres, déjà parce qu’on a toutes les chances de perdre. Pourquoi ? En fait, c’est vraiment une chose qu’il faut réaliser. Quand tu te compares aux autres, tu as toutes les chances de perdre parce que tu ne sais pas tout, tu n’es pas au quotidien pour voir ce qu’ont les autres, à quel point ils sont heureux, t’es pas dans leur intimité, t’es pas dans leur tête. Donc, bien sûr, tu vas voir des choses sur les réseaux sociaux, tu vas avoir l’impression qu’une personne est archi heureuse, que tout lui réussit, elle a des super résultats, beaucoup de vues sur ses vidéos, etc. mais en fait, tu ne sais pas ce que ça signifie pour son entreprise.
Est-ce que son entreprise fonctionne bien ? Peut-être pas. Peut-être qu’elle a beaucoup de vues mais que l’entreprise ne fonctionne pas. Est-ce que cette personne est heureuse en famille ? Est-ce que cette personne est heureuse dans sa tête ? Parce que parfois même tout peut bien sembler être, mais la personne n’est pas heureuse dans sa tête et tu n’es pas là. Donc, quand tu te compares aux autres, tu n’as pas toutes les infos.
On a tous connu des couples parfaits, moi j’ai deux exemples en tête, des couples que je voyais heureux, un homme et une femme. Je me disais : « Ils sont super bien en couple, ils sont heureux. C’est génial pour eux. Je suis content ». Et un jour, on te dit : « Ben non, on s’est séparé ». Et tu dis : « Mais je comprends pas, vous aviez l’air si bien ». Ben ils disent : « Ben ouais, mais en fait non, c’était une apparence. Mais dans les faits, dans la vie de tous les jours, on n’était pas heureux ». Alors, toi, de l’extérieur, tu te dis : « Waouh, c’est un super couple », tu te compares à eux, tu te dis : « Waouh, moi, mon couple, c’est pas aussi bien qu’eux, etc. » Et au final, ben si, toi, ton couple, il est mieux que le leur, mais tu n’avais pas toutes les infos.
Donc, quand on se compare aux autres, on compare ce qui n’est pas comparable. On a tendance, une tendance naturelle, à se désavantager, c’est-à-dire à regarder ce qu’on a ou ce qu’on est en étant très sévère et à regarder ce qu’ont ou ce que font les autres d’une manière peu sévère. Donc, on avantage les autres et on se désavantage soi-même. Donc, ‘fin, tu vois bien que c’est complètement du coup ridicule de se comparer aux autres.
Et se comparer aux autres ou essayer de plaire à tout le monde, c’est contreproductif et ça freine notre développement parce que ça entraîne du stress et de l’anxiété, forcément. Si on est sans arrêt en train de se dire : « Mais qu’est-ce qui, lui, il pense ? Et oh la la, l’autre personne là-bas est encore meilleure que moi, etc. » eh bien on va être anxieux parce qu’on va vouloir quelque chose qu’on n’a pas, on va vouloir être quelqu’un qu’on n’est pas, et ça, il y a rien de pire. Ça va apporter stress et anxiété.
Donc, au lieu de se soucier de ce que les autres pensent de nous, essayons de les comprendre et apprendre d’eux. Je te ramène à notre épisode d’il y a deux ou trois semaines, quelques semaines, on a parlé d’empathie. Essaie de les comprendre, essaie d’apprendre d’eux, et tu verras que c’est beaucoup plus constructif et plus honnête vis-à-vis d’eux. C’est moins égoïste. Si tu écoutes les autres, tu essaies de les comprendre, tu essaies d’apprendre d’eux, eh bien c’est beaucoup plus constructif et moins néfaste pour toi également.
Donc, l’idée, c’est vraiment de vivre pour être meilleur nous-même. Tout notre travail, tous nos efforts, notre développement personnel, sont là pour qu’on devienne meilleur. Donc, on doit pas se concentrer sur ce que pensent les autres, on doit pas se concentrer sur ce que sont les autres et se comparer à eux, on doit se concentrer sur notre travail, sur nos efforts, sur notre développement personnel, parce que c’est littéralement la seule chose qui est réellement en notre contrôle. On ne contrôle pas ce que font les autres, on ne contrôle pas les résultats des autres, on ne contrôle pas ce que pensent les autres de nous ; par contre, on contrôle notre travail, notre développement, nos efforts. Donc, focalise-toi sur le fait de faire de ton mieux.
Je lisais dans le livre The chimp paradox, dont j’ai parlé sur la chaîne You Tube et je t’invite à regarder cette vidéo, Le paradoxe du chimpanzé. Je disais qu’en fait pour avoir confiance en soi, il est indispensable de faire de son mieux, de savoir qu’on fait de son mieux. Et pour se plaire à soi-même, on se dit : « Je fais de mon mieux, je suis conscient de mon travail, je suis conscient de mes efforts, que ce soit mes efforts moraux, on en parlait la semaine dernière, mes efforts vraiment pratiques au travail, font, tous ces efforts font que je suis fier de moi. Je sais que j’ai fait de mon mieux, donc, j’ai de la confiance en moi ». C’est une sorte d’auto séduction en fait. On se séduit soi-même en travaillant sur nous-même et en faisant des choses positifs. Donc, l’idée, c’est… pour moi, hein, la clé, c’est toujours faire de son mieux.
Et je demande toujours aux enfants, quelle que soit par exemple la note qu’ils vont avoir à l’école, je vais leur demander : « Est-ce que t’as fait de ton mieux ? » que la note soit bonne ou pas bonne en fait. Et bon, ils me répondent toujours « oui », mais j’insiste sur ce point. Je leur dis toujours : « Il faut que tu aies fait de ton mieux. Tu as une note moyenne. Est-ce que tu as fait de ton mieux ? ». « Oui ». « OK. Pourquoi tu penses que t’as une note moyenne ? Qu’est-ce qu’on peut faire pour arranger ça, la prochaine fois ? » Mais je ne suis pas dans le jugement. Je veux toujours qu’ils comprennent qu’il faut faire de son mieux, parce que quand on fait de son mieux et qu’on le sait au plus profond de nous-même, eh bien on n’a pas de regret, on n’a pas de stress et on n’a pas d’anxiété.
Donc, l’idée, c’est pas de se comparer aux autres, c’est de se comparer à deux personnes. C’est en tout cas ce que je m’efforce de faire en permanence. C’est de se comparer à notre ancien nous. Donc, moi, je me compare à l’ancien Johan. Je sais que je suis meilleur que l’ancien Johan, je suis bien meilleur que l’ancien Johan. Quand je regarde le Johan d’il y a 5 ans, d’il y a 10 ans, d’il y a 15 ans, je me dis : « Mais je suis bien bien meilleur que lui ». Donc, j’ai envie de me comparer à cette personne et pas de me comparer à quelqu’un d’autre. Je me compare à l’ancien Johan. Là, j’ai une vraie comparaison parce que je sais exactement ce qu’était le vrai Johan, à quel point il était heureux, quels étaient ses challenges, quelles étaient ses réussites. Lui, je le connais.
Donc, je me compare à l’ancien Johan, mais je me compare aussi au futur Johan, parce que le futur Johan, il est meilleur que moi. Le futur Johan, le Johan dans 5 ans, 10 ans, 15 ans, il est meilleur que le Johan d’aujourd’hui. Et je préfère me comparer au futur Johan, celui qui a plus d’expérience de la vie, qui a rencontré plus de problèmes, donc, qui a plus travaillé, qui a plus lu, qui connaît mieux la vie. Ce Johan-là, c’est à lui que je veux me comparer et pas à quelqu’un que je ne connais pas et pas à quelqu’un qui me jugerait.
Et je pense que c’est très sain, faire de son mieux, se développer et ne se comparer qu’à l’ancien nous-même et au futur nous-même. Le fait de se comparer au futur nous-même en disant : « ce futur nous-même, il est meilleur que moi aujourd’hui », ça nous pousse aussi à ne jamais arriver au sommet. En fait, on apprend toute notre vie et on essaie de progresser en permanence plutôt que de se dire : « bon ben voilà, là, je vais apprendre 20 ans, et après, c’est bon, j’ai fini, je vais régresser ». Non, on a cette mentalité de quelqu’un qui cherche à toujours faire mieux, à toujours s’améliorer et à ne jamais arriver au pic de ses performances.
Donc, la clé, c’est ça, c’est de se consacrer sur son propre développement, sur ses propres valeurs personnelles, sur sa propre moralité et essayer d’avoir ou en tout cas en le faisant, ça va nous donner confiance en nous. Et cette estime de soi et l’authenticité qu’on va avoir, eh bien ce sera beaucoup plus constructif que le fait de se comparer aux autres et à trop essayer de plaire à tout le monde en se disant : « ah, cette personne, elle pense ça, cette personne, elle est ça, cette personne, elle a ça, et moi je ne l’ai pas ».
Donc, j’espère que ça t’aura inspiré, j’espère de tout cœur t’avoir aidé avec cet épisode de Marchez Avec Johan et j’espère que ça t’inspirera à essayer de ne pas te laisser juger par les autres et à ne pas te comparer aux autres non seulement parce que c’est pas juste envers toi, parce que tu vas avoir tendance à te désavantager et à les avantager, eux. Donc, concentre-toi sur toi-même et ne te compare qu’à deux personnes, l’ancien toi et le futur toi.
Merci du fond du cœur d’avoir suivi cet épisode. N’oublie pas de laisser 5 étoiles, ça me fera très plaisir, 5 étoiles au podcast de Français Authentique, et on se retrouve bientôt pour un nouvel épisode de Marchez Avec Johan. Merci beaucoup ! À bientôt ! Salut !