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Ressource(s) évoquée(s) dans l’épisode :

 

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Transcription de l’épisode :

Salut, chers amis ! Merci de me rejoindre pour ce nouvel épisode de « Marcher avec Johan ». Encore une fois, un épisode de développement personnel qui, j’espère, te plaira. Comme chaque mercredi, on essaie de… ou en tout cas j’essaie de partager avec toi différentes expériences de vie qui, je l’espère, t’aideront à vivre de façon plus sereine, à vivre mieux et bien sûr à améliorer ton français. C’est la grande mission de Français Authentique, tu améliores ton français tout en améliorant ta vie. C’est vraiment ce que je te propose de faire avec moi ici et bien sûr de façon plus intense au quotidien dans l’Académie Français Authentique.

D’ailleurs, si c’est une chose qui t’intéresse, je t’invite à visiter www.francaisauthentique.com/academie. Les inscriptions sont fermées mais tu peux déjà aller découvrir le contenu pour nous rejoindre quand nous serons prêts à t’accueillir et à accueillir de nouveaux membres.

Aujourd’hui, je voudrais partager avec toi une anecdote personnelle, une petite histoire. Une anecdote, c’est une petite histoire tirée de ma vie, tu vas le voir, mais qui, à mon avis, peut t’aider dans la tienne, vraiment. C’est quelque chose de concret. J’aime beaucoup essayer d’appliquer ce que j’apprends, ce que je lis, toutes les choses liées à la philosophie etc. les appliquer dans ma vie quotidienne et partager avec toi les résultats. Donc, j’ai une petite anecdote à te raconter et j’espère vraiment qu’elle te plaira et surtout qu’elle t’aidera dans ta vie.

Avant ça, petit préambule ou je vais te rappeler le contexte pour ceux qui ne me connaissent pas et qui n’ont pas eu l’occasion de beaucoup écouter ce podcast « Marcher avec Johan » dans lequel je me livre beaucoup, je partage beaucoup de choses personnelles. Il faut que tu saches que j’ai une nature qui est plutôt orientée vers un manque de patience. Je ne suis pas patient de nature. Bien sûr, je travaille à ça, mais c’est difficile de travailler contre sa nature. Ma nature, c’est de ne pas être patient. D’autre part, je suis quelqu’un de rigoureux. J’aime l’ordre, j’aime les choses bien rangées, bien faites. S’il y a trois étapes, j’aime qu’on suive les trois étapes. Sans être extrême, je suis plutôt rigoureux et j’aime l’ordre.

Donc, j’ai toujours eu un grand problème avec les files d’attente. Pourquoi ? Parce que je ne suis pas patient. Les files d’attente, tu sais, quand il faut attendre pendant longtemps pour un service ou pour quoi que ce soit. Puisque je ne suis pas patient, je n’aime pas attendre de nature, forcément je n’aime pas les files d’attente. En général, surtout en France, les files d’attente sont très mal organisées.

Moi, je vais être assez anxieux parce qu’il y a beaucoup de monde, beaucoup ne comprennent pas comment ça fonctionne, beaucoup font semblant de ne pas comprendre comment ça fonctionne pour passer devant les autres et doublent tout simplement. J’ai eu le cas justement hier au cours de l’anecdote que je vais te raconter où une dame est arrivée bien après moi et a essayé de passer devant, alors que nous sommes tous en train d’attendre et que personne n’a le temps. Je déteste du coup, je n’aime pas les files d’attente, les longues files d’attente. Voilà pour le préambule.

Tom, mon fils, a été cas contact Covid à l’école. C’était hier. Quand c’est comme ça, bien sûr il y a beaucoup d’évolutions dans les règles, mais actuellement, quand il y a un cas de Covid dans une classe, tous les camarades qui ont été en classe avec le malade sont considérés comme étant cas contacts, ça veut dire ils ont été en contact avec quelqu’un de malade, donc il faut aller faire un test pour voir s’ils n’ont pas été contaminés et pour voir s’ils n’ont pas le virus.

Le problème, c’est que nous sommes dans une situation, actuellement en France, ce ne sera peut-être plus le cas quand cet épisode sortira dans un mois, puisque j’enregistre les épisodes un peu en avance, toujours est-il que nous sommes dans une situation très critique en termes de contamination. Il y a beaucoup de gens contaminés et donc il y a beaucoup de tests qui sont faits. Les pharmacies et les laboratoires n’arrivent pas à suivre. Ils ont une capacité, mais cette capacité n’est pas suffisante.

Mais j’ai dû aller, puisque Tom était cas contact, il n’avait pas le droit de retourner à l’école tant que je ne montrais pas un test négatif. Nous sommes donc allés en pharmacie puisque nous avons appris qu’il était cas contact le dimanche. Le dimanche, tout est fermé et donc nous sommes allés le lundi matin dans une pharmacie que je connais, où je suis allé très souvent, pour le faire tester.

Forcément, on arrive et je vois une file d’attente énorme. La pharmacie, à l’entrée, d’ailleurs, c’est écrit « pas plus de 15 personnes dans la pharmacie ». À cause du Covid, on veut limiter. Mais il y avait au moins 50 personnes dans la pharmacie, c’était énorme, puisque tout le monde devait se faire tester et je devais attendre dehors. La pharmacie était tellement pleine qu’il fallait attendre très longtemps dehors. J’ai estimé l’attente à au moins une heure. Au final, on est restés 1 heure 30 en tout.

Pour quelqu’un qui est comme moi, comme je te le disais en préambule, de nature plutôt impatiente et à stresser quand il y a des longues files d’attente parce que c’est un peu l’anarchie et je n’aime pas ça, ça peut être une situation qui entraîne de l’anxiété. Je dois avouer que c’est ce qui s’est passé au début, les 5 premières minutes. J’étais avec mon fils Tom, 8 ans, et les 5 premières minutes, j’étais anxieux et stressé. Je dis : « Ah mais qu’est-ce que c’est, ça ? Pourquoi on doit encore faire des tests et pourquoi il y a autant de monde ? Cette dame a essayé de nous passer devant ». J’étais anxieux et stressé, je l’avoue, pendant 5 minutes.

J’ai réussi à me raisonner, à aller contre ma nature, puisque ce stress et cette anxiété c’est une réaction instinctive. C’est pour ça que je dis toujours que ma nature est d’être impatient etc. Mais je sais qu’on peut changer sa nature et c’est ce que j’ai fait. Au bout d’un instant, je me suis dit : « Écoute, soit… » Donc, j’ai commencé par respirer un instant. Je me suis dit : « Tu ne peux pas changer la situation. Tu as besoin de faire ce test, sinon Tom ne peut pas aller à l’école, et tu ne peux pas changer le fait qu’il y ait 50 personnes devant toi et que tu vas attendre une heure minimum. Tu ne peux pas changer la situation. Par contre, tu peux changer ta perception de la situation ».

Encore une fois, je le répète toujours, mais ce n’est pas grave, moi ça m’aide, donc ça t’aidera peut-être aussi. C’est très stoïcien cette façon de penser. Ne change pas ce que tu ne peux ou ne cherche pas à changer ce que tu ne peux pas changer. Change ta perception sur l’événement.

Donc, j’ai essayé de faire ça. Je me suis dit : « OK. Change ta perception. Tu es là, il y a du monde devant toi, tu vas attendre longtemps, des gens vont essayer de te passer devant etc. Ça, c’est la situation ». Comment rendre la situation plus agréable ? Là, je me suis dit : « C’est l’occasion rêvée finalement de passer du temps de qualité ou en tout cas du temps, même s’il ne sera pas forcément d’une qualité exceptionnelle, de passer du temps avec mon fils ».

C’est très rare de passer une heure avec Tom, d’être seuls tous les deux pendant une heure. En général, on est en famille. En général, on a des choses à faire, les devoirs, les contraintes, toutes les choses que les familles ont à faire. Et là, je peux passer une heure avec lui sans aucune contrainte, si ce n’est attendre qu’on puisse faire le test.

Donc, je me suis dit que c’était peut-être le moment de changer ma perception et de changer finalement, non pas l’événement, puisque l’événement ne peut pas être changé, mais la façon dont je le vois et c’est ce que j’ai fait. On a commencé, j’ai commencé à faire beaucoup de blagues, de plaisanteries, avec Tom. On a beaucoup rigolé. On se racontait plein de choses. On discutait beaucoup. On le faisait discrètement puisqu’il y avait beaucoup de monde, mais on a vraiment passé un moment proches l’un de l’autre qu’on n’aurait pas eu s’il n’y avait pas eu ce test, parce que s’il n’y avait pas eu ce test, je serais parti au travail et Tom serait allé à l’école finalement.

Donc, j’ai essayé de changer ma perception et utiliser ce moment qui m’était offert ou qui m’était même imposé pour le rendre le plus agréable possible. J’ai passé aussi du temps à le rassurer puisqu’il devait, pour la première fois, faire ce test antigénique. C’est assez désagréable de faire des tests où on nous met un écouvillon dans le nez. C’est désagréable pour un enfant et Tom avait peur, donc je l’ai rassuré.

En tout, on a passé 1 heure 30, une heure et demi. Franchement, c’est passé très vite. C’est passé très vite parce que j’ai passé ce temps à faire des plaisanteries, à discuter et à rassurer mon fils. Ce ne serait pas passé aussi vite, je pense, si j’avais été anxieux ou stressé à tout le temps voir si quelqu’un me passait devant ou si j’avais passé mon temps à dire : « C’est terrible. Je devrais être en train de faire autre chose ».

L’idée, c’est vraiment de changer sa perception. On ne peut pas changer les événements, il faut changer notre perception. Là, j’ai pu profiter de Tom. Si j’avais été seul, je pense que je me serais dit : « OK, c’est l’occasion rêvée d’avoir une heure seule pour toi et de lire sur ton smartphone par exemple, parce que j’ai plein de choses à lire, ou d’écouter quelque chose ». Mais j’aurais réussi à tirer parti de cette situation et de cet événement. Donc, j’espère que ça t’inspire.

Juste pour te donner quelques nouvelles, Tom a fait son test, il a été très courageux. Même s’il était un petit peu anxieux au départ, il a été très courageux. Il a eu un résultat négatif, donc il n’a pas le Covid.

Ce que j’ai essayé de faire pour toi dans cet épisode, c’est de finalement partager cette expérience et te montrer qu’on peut appliquer finalement ce qu’on sait déjà, parce que je le savais déjà depuis très longtemps que c’était inutile de stresser et que c’était inutile d’être anxieux dans une situation de ce type.

Mais entre le savoir et agir de la bonne façon, il y a une grande différence. Je suis très fier d’avoir réussi hier à agir de la bonne façon. Bien sûr, je vais devoir travailler très dur puisqu’il se peut que la prochaine fois, je n’arrive pas à être aussi sage. J’aimerais rendre ce comportement automatique. J’aimerais, avec le temps, en m’habituant à tout ça, en m’habituant à cette philosophie tellement simple mais efficace et belle, j’aimerais que ce soit un comportement par défaut, c’est-à-dire ne pas stresser, me raisonner et agir de la bonne façon, mais arrivé, voir qu’il y a du monde et me dire : « Ben voilà, c’est comme ça. Je ne peux pas le changer. À moi de changer ma perception ».

Merci d’avoir suivi cet épisode. N’oublie pas d’aller jeter un œil à la description. Il y a plein de liens intéressants pour toi. Évidemment, n’oublie pas d’aller voir la transcription sur le blog de Français Authentique. Tous les liens sont comme d’habitude en bas de cet épisode, quelle que soit la plateforme où tu nous suis.

Merci de m’avoir suivi. Je te dis à très bientôt pour du nouveau contenu en français authentique. Salut !