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Une astuce infaillible pour avoir confiance en toi

Ressource(s) évoquée(s) dans l’épisode :

 

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Transcription de l’épisode :

Salut, chers amis ! Merci de me rejoindre pour ce nouvel épisode de « Marcher avec Johan ». Ça va être très agréable d’enregistrer cet épisode avec toi aujourd’hui. Tu sais que j’enregistre « Marcher avec Johan » quelle que soit la météo. Il y a eu des épisodes avec beaucoup de vent, des épisodes avec de la pluie, il y a déjà eu des épisodes avec de la neige, du verglas, donc, toutes les saisons sont bonnes pour parler développement personnel ensemble dans ce podcast. Aujourd’hui, j’ai la chance d’avoir une belle météo. Tu entends peut-être autour de moi les oiseaux chanter, ce qui est agréable, c’est vraiment très sympa.

Mais on ne parlera pas météo dans l’épisode d’aujourd’hui, on va parler de confiance en soi. C’est un super sujet, c’est un sujet super pertinent, super intéressant et super utile, je pense, pour la majorité d’entre vous. On va axer ce sujet vers plein d’aspects. La confiance en soi, on en a besoin pour apprendre une langue, pour mieux maîtriser le français par exemple, on en a besoin pour tout simplement développer n’importe quelle compétence, à être plus efficace. Donc, c’est vraiment quelque chose, la confiance en soi, qui est fondamental et qui nous permet d’avoir plus de succès.

Avant de parler de tout ça, je voudrais quand même te donner l’information majeure de la semaine pour Français Authentique et pour toi, c’est que les inscriptions à l’académie sont ouvertes depuis aujourd’hui, elles fermeront le 12 juillet. Les inscriptions sont fermées 90 % de l’année, les inscriptions à l’académie. Chaque jour, on nous demande : « Johan, quand est-ce que je peux rejoindre l’académie ? » Et on ne cesse de dire : « Ah ben inscris-toi à la liste d’attente. Les inscriptions sont fermées ». Eh bien là, elles sont ouvertes. Tu as jusqu’au 12 juillet pour nous rejoindre. Tu trouveras le lien dans la description de cet épisode.

Tu auras aussi dans la description de cet épisode la possibilité de comprendre ce que l’académie peut faire pour toi à tous les niveaux : les contenus disponibles, le concept de réunion Zoom avec nos tuteurs, avec moi-même, avec l’équipe etc. Donc ça, ça se trouve dans la description.

Parlons maintenant confiance en soi. Je voudrais vraiment partager avec toi une astuce qui me semble être infaillible, ça veut dire qui marche à tous les coups, qui fonctionne à tous les coups, une astuce infaillible.

L’idée en fait, je l’ai découverte au fur et à mesure dans plein de contenus, dans plein de livres. En fait, on dit souvent que lire beaucoup, consommer beaucoup de contenus de développement personnel, on dit que c’est utile, mais je m’aperçois que la quantité permet aussi de recouper les idées. L’idée que je vais partager avec toi maintenant, je la connaissais, je l’ai déjà rencontrée dans plusieurs types de contenu, aussi bien des contenus historiques que des contenus philosophiques, et là, je l’ai retrouvée dans un autre contenu, et ça a fait tilt, comme on dit, et tout m’a semblé être clair.

Cette idée, elle est redéveloppée dans le livre, le très bon livre dont je te parlais récemment, The Chimp Paradox. Comment s’appelle l’auteur ? Je ne sais plus. Peters, je crois que c’est son nom. Mais en tout cas, j’en ai parlé il y a quelque temps, il y a quelques semaines, dans l’épisode « Notre guerre intérieure », où je t’expliquais qu’on avait en nous deux types de personnalité, notre cerveau était composé un peu de deux parties distinctes. Il y a un peu plus que ça, mais on résume par les deux parties majeures. Une qui est irrationnelle, qui maîtrise nos émotions, qui gère nos émotions, qui est dirigée par nos émotions, c’est la partie chimpanzé, et une partie plutôt logique qui est l’être humain. Et ces deux parties-là sont en guerre. Je t’invite à rechercher l’épisode du podcast « Notre guerre intérieure » pour en savoir un peu plus.

Dans ce livre, l’auteur nous donne vraiment une bonne astuce pour vraiment avoir confiance en soi. Il explique ça en disant que bien souvent l’erreur qu’on fait tous, c’est qu’on base notre confiance, la confiance qu’on a en nous, on la base souvent sur un résultat qu’on pense devoir atteindre.

Et en fonction de ce résultat qu’on pense devoir atteindre, on va avoir… notre niveau de confiance en nous va monter ou descendre. Si on atteint ce résultat qu’on pense devoir atteindre, on va avoir plein de confiance en nous ; si on n’atteint pas ce résultat qu’on pense devoir atteindre, on va avoir moins de confiance en nous.

Ce résultat qu’on pense devoir atteindre, il n’est pas clair et il est basé sur des standards qui sont à la fois flous, c’est-à-dire on ne peut pas vraiment les mesurer et ces critères, le choix, est-ce qu’on a réussi ou pas ou ce résultat qu’on pense devoir atteindre, c’est flou et ce n’est pas possible à mesurer, c’est quelque chose du type ce que pensent les autres de nous. C’est vraiment des choses un peu vagues, c’est peut-être le terme que je cherchais, des choses vagues et qui ne dépendent pas de nous.

Et ces choses-là, ça va avoir tendances à finalement gouverner notre confiance en nous. Ces choses-là, c’est à 100 % bâti ou c’est à 100 % déterminé par notre chimpanzé qui vit selon les lois de la jungle, c’est-à-dire que pour le chimpanzé qui vit selon les lois de la jungle, la partie chimpanzé de notre cerveau, la priorité c’est de survivre, donc on doit s’intégrer au groupe, on doit être reconnu par les autres, sinon dans la jungle, si on ne fait pas partie d’un groupe et qu’on est rejeté par les autres, eh bien on meurt tout simplement. Eh bien notre chimpanzé vit encore selon ces lois-là.

Pour le chimpanzé, pour la partie émotionnelle, irrationnelle de notre cerveau, les résultats qu’on doit atteindre sont des résultats qui font, par exemple, qu’on est accepté par le groupe, qu’on est reconnu par les autres, que notre communauté, les gens qui vivent autour de nous, pensent des choses positives, ressentent des choses positives à notre égard. Tout ça, c’est vraiment ce qui va influencer la confiance en nous selon notre chimpanzé.

Et ça nous met une grosse pression, parce que déjà les objectifs qu’on pense devoir atteindre, ils ne sont pas clairs, ils ne sont pas mesurables, ils ne sont pas rationnels, se dire : «  Ah ! Ben je vais essayer d’atteindre cet objectif pour être reconnu », ce n’est pas rationnel, c’est souvent pas mesurable. Et quand elle est mesurable, c’est de tout façon pas vrai, ce n’est pas une chose qui, vraiment, montre qu’on a réussi et surtout ce n’est pas en notre contrôle. On ne contrôle pas l’opinion qu’ont les autres de nous par exemple. Du coup, on est sous pression.

C’est pour ça que la grande majorité des gens ont un problème de confiance en eux, parce qu’ils se basent sur leur partie émotionnelle, irrationnelle, sur leur chimpanzé, sur des résultats qu’ils pensent devoir atteindre. Pour être une bonne personne : je dois obtenir ce résultat-là, je dois bien réussir mes études, je dois avoir ce type de job, je dois prendre ce type de décision, je dois avoir cet état d’esprit, je dois penser ça. On juge en se disant : « Parce que c’est ce que mes parents voudraient, parce que c’est ce que mes amis voudraient, parce que c’est ce que mes collègues au travail pensent être le mieux ». Donc, on se base sur toutes ces choses extérieures.

Alors qu’en fait, la solution elle est toute simple. La solution, c’est la partie humaine de notre cerveau. Attends, j’ai une bête sur le… c’est une bête bizarre sur la jambe. En fait, aujourd’hui, dans « Marcher avec Johan », je suis en short et il y avait une bête, un insecte sur ma jambe.

Mais on devrait, pour avoir plus de confiance en nous, on devrait tout simplement écouter la partie rationnelle de notre cerveau, c’est-à-dire l’humain de notre cerveau qui, lui, se base sur le fait de faire de son mieux. Lui, son critère, ce n’est pas un résultat quelconque lié à des émotions ou lié à la reconnaissance des autres. L’humain, ce n’est pas ce qui l’intéresse le plus. L’humain, lui, il se concentre plus sur, faire de son mieux. Et par définition, on ne peut pas faire mieux que son mieux.

Donc si on fait quelque chose, un projet, apprendre une langue, peu importe, et qu’on fait de son mieux, c’est-à-dire vraiment on passe le temps et on met les efforts qu’il faut, on fait vraiment le mieux qu’on puisse faire et qu’on base la confiance en nous sur ce fait-là, sur le fait de faire de son mieux, eh bien, déjà on a une grande nouvelle, c’est que c’est en notre pouvoir, on contrôle ça, on peut garantir qu’on va faire de notre mieux. Je ne peux pas garantir que je vais réussir un prochain projet lié à Français Authentique, que ce projet va plaire aux gens, je ne peux pas le garantir car ce n’est pas en mon pouvoir. Par contre, je peux garantir que je vais faire de mon mieux, c’est en mon pouvoir.

Et ça, du coup, ça enlève une grosse pression. On a beaucoup plus de pouvoir puisque, encore une fois, faire de son mieux c’est facile à promettre, c’est facile à maîtriser. Ce pouvoir qu’on reprend, ça nous enlève du stress et ça ajoute de la confiance en nous. Plus de pouvoir, moins de stress et donc plus de confiance en nous juste en déplaçant un tout petit peu notre curseur, juste en déplaçant un petit peu, en changeant un tout petit peu notre façon de penser, en se focalisant sur le fait de faire de son mieux plutôt que de se focaliser sur le résultat qu’on ne maîtrise pas directement.

Évidemment, c’est très difficile à faire en réalité, ce n’est pas toujours simple à appliquer. Pour un créateur de contenu comme moi par exemple, c’est très facile quand je crée des contenus de me focaliser sur le résultat que je ne maîtrise pas, encore une fois, par définition, par exemple sur un nombre de vues. Si je sors une vidéo You Tube, je peux me focaliser sur un résultat, sur le nombre de vues. Et si le nombre de vues, le résultat est faible ou inférieur à ce que j’espérais, eh bien je vais être déçu et je vais perdre confiance en moi. Et ça, ça m’est arrivé plein de fois. Je ne sais pas, on doit être à 600 vidéos sur la chaîne You Tube de Français Authentique. Des déceptions, j’en ai eu.

C’est pareil pour tout. Ça va être pareil pour un podcast, pour la création d’un cours. Si je me focalise sur le résultat que je ne maîtrise pas directement, forcément, je peux perdre confiance en moi, je peux stresser.

Au contraire, si je me focalise sur moi-même, sur ce que je peux faire et que je base finalement ma confiance en moi là-dessus, eh bien c’est beaucoup plus facile, finalement, d’avoir une bonne confiance en moi, puisque je vais être content d’avoir fait de mon mieux.

Je serai content d’avoir par exemple, si on reprend mon petit exemple de la chaîne You Tube, je vais me dire : « OK. Tu as fait de ton mieux, tu as fait une vidéo par semaine pendant des années, tu as essayé d’acheter une caméra un peu plus sympa, tu as fait des efforts pour avoir un meilleur son, tu as fait en sorte de choisir des sujets qui aideront mieux l’audience, tu as fait en sorte de prendre une équipe de personnes qui t’aide à faire le montage etc. » En me focalisant là-dessus, sur le fait de faire de son mieux, eh bien ça donne de la confiance en soi, ça évite déjà de perdre la confiance en soi, mais ça donne de la confiance en soi.

Et ensuite, c’est à nous de faire mieux, c’est-à-dire ne pas se contenter de ce qu’on fait en ce moment et se dire : « OK. J’ai fait de mon mieux jusqu’à présent, donc je suis content, j’ai confiance en moi, et il faut que je fasse encore mieux à l’avenir ». Donc, il faut peut-être, je ne sais pas, que je prenne plus de temps pour réfléchir à des idées un peu plus originales pour la chaîne. Peut-être qu’il faut retravailler les miniatures des vidéos, qu’il faut retravailler les titres. Mais je garde le contrôle en faisant ça.

Et ça marche pour tous les projets. Je t’ai pris un projet qui me tient à cœur puisqu’il fait partie de mon quotidien, mais tu comprends bien que tu peux transposer ce que je viens de dire à ta situation personnelle, évidemment. Tu peux appliquer ça à ton apprentissage du français. Plutôt que de te focaliser sur ce que pensent les autres, te focaliser sur le fait que les autres te disent : « Ta prononciation n’est pas top en français hein. Waouh ! Tu as fait une erreur là ». Non, si tu te focalises là-dessus, par définition, ce n’est pas en ton pouvoir, donc tu risques d’être stressé et de perdre confiance en toi.

Retourne les choses et dis-toi : « Je vais me concentrer sur ce que je maîtrise, sur le fait de faire de mon mieux ». Par exemple, ça va être, au lieu de me focaliser sur ce que pensent les autres, ce que disent les autres de mon niveau de français, je vais me focaliser sur une pratique quotidienne. C’est ça mon job. Je me focalise sur une pratique quotidienne et sur le fait de faire de mon mieux à chaque fois que je devrais parler français.

Si tu fais ça, tu verras que tu auras beaucoup plus confiance en toi, tu ressentiras beaucoup moins de stress. Et quand on est moins stressé et qu’on parle dans une langue étrangère, on est beaucoup plus efficace, donc tu gagneras de la confiance en toi.

Voilà ce que je voulais te dire aujourd’hui. J’espère que ça t’a plu. N’hésite pas à me le faire savoir. On aura l’occasion de rediscuter de tout ça avec les membres de l’Académie Français Authentique. J’ai justement, ce soir, au moment où j’enregistre ce podcast, ce soir, j’ai un direct sur Zoom, un direct question/réponse dans lequel les membres peuvent me poser n’importe quelle question. Et bien souvent, les membres m’interrogent sur le développement personnel et sur ce type de souci. Comment avoir plus confiance en moi ? Comment mieux maîtriser mes émotions ? Etc. Donc, je me ferai un plaisir de répondre aux questions des membres dès ce soir et à tes questions si tu nous rejoins, puisque les inscriptions à l’académie sont ouvertes jusqu’au 12 juillet. Le lien est dans la description.

Merci du fond du cœur d’avoir suivi cet épisode. Je te dis à très bientôt pour un nouvel épisode de « Marcher avec Johan ». Salut !