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Transcription de l’épisode :

Salut, très cher ami ! Bienvenue dans ce nouvel épisode de Marchez Avec Johan, notre podcast du mercredi dans lequel on parle bien souvent, très très souvent, de développement personnel. Merci du fond du cœur d’être avec moi aujourd’hui pour cet épisode 400. Merci vraiment de ta confiance.

Et d’ailleurs, si tu aimes les contenus de Marchez Avec Johan, je t’invite vraiment à laisser une 5 étoiles, une petite note sur le podcast de Français Authentique, de le partager avec tes amis. Plus vous partagez mon podcast, plus Français Authentique peut aider de monde. Et voilà, je le fais avec plaisir depuis très longtemps. Le podcast Marchez Avec Johan, il fait partie des contenus préférés des membres qui suivent Français Authentique. On a fait un podcast récemment… pardon, un sondage récemment et le podcast est arrivé dans les deux premières positions en termes de contenus préférés, ce podcast-là hein, Marchez Avec Johan. Donc, merci du fond du cœur. C’est grâce à vous.

Je me souviens de mes premiers épisodes, les premiers épisodes que j’avais enregistrés, le tout premier. En fait, j’avais pris mon téléphone… j’allais me promener, j’ai pris mon téléphone et je me suis dit : « Je vais parler et je le publierai ». Donc, c’était un peu pour m’amuser. Je vivais encore dans le Nord-Est de la France à l’époque. C’était en novembre 2015, donc, il y a presque 9 ans. Ça passe très très vite. Et je l’avais publié, j’en avais publié ensuite un ou deux, et après, j’avais arrêté. Et les membres m’ont parlé, me le demandaient, ils disaient : « Johan, on avait bien aimé les épisodes dans lesquels tu marchais et tu parlais de développement personnel ». Et du coup, ben c’est comme ça que le podcast, aujourd’hui, compte 400 épisodes. C’est l’épisode 400, aujourd’hui. Et vraiment, merci, merci, merci du fond du cœur.

Aujourd’hui, on va parler de développement personnel et de son but ultime. Un but ultime du développement personnel, c’est… On est dans le prolongement d’un sujet dont j’ai déjà parlé en mars 2021. C’était un épisode qui s’appelait « Prépare-toi ». Et aujourd’hui, on va aller un petit peu plus loin.

À quoi ça sert, le développement personnel ? Pourquoi on passe du temps à se développer, à apprendre des choses, à essayer de réfléchir, à mettre en place des routines, à exécuter des actions de développement personnel ? À quoi ça sert ?

Une des réponses, c’est de dire « on recherche le bonheur, le bienêtre, on veut se sentir mieux, avoir une plus belle vie, avoir plus de compétences pour avoir un meilleur style de vie ». Et ça, c’est vrai que c’est très important, je suis d’accord, ça fait partie des grands grands bénéfices du développement personnel et c’est indispensable, et voilà, on cherche tous à être heureux et à avoir une belle vie.

Mais il y a encore une chose, une chose supplémentaire qui arrive en bonus peut-être ou c’est peut-être même encore plus important, je ne sais pas, et c’est la préparation à affronter les épreuves de la vie, parce que la vie a beau être belle, la vie est dure ; la vie a beau être belle, la vie nous réserve beaucoup de surprises, des bonnes comme des mauvaises, malheureusement. Et on sait qu’elles arriveront, les épreuves de la vie. On sait qu’on va être testé, on sait qu’il va y avoir des difficultés, on sait que ça va être difficile, on sait qu’on va rencontrer des épreuves, voire des drames. Et la moindre des choses, c’est de s’y préparer en fait, parce qu’elles arriveront, ces épreuves, encore une fois.

Il y a d’ailleurs le philosophe stoïcien Sénèque, très très célèbre et que je cite régulièrement, qui disait qu’en fait ce qui nous apporte du stress, de l’anxiété, ce qui nous rend mal, c’est pas l’épreuve en elle-même, bien souvent, c’est la surprise. Et pour lui, il faut vraiment se préparer à devoir affronter des drames, parce que c’est quand on se prépare à affronter des drames qu’on est capable de résister quand les drames arrivent, tout simplement. Donc, ça, c’est un grand conseil de Sénèque. Ça fonctionne pour les choses graves comme pour les choses un peu moins graves.

Dale Carnegie, dans un livre que je cite souvent également, Comment se libérer du stress et des soucis, dit que le meilleur moyen de ne pas souffrir de l’ingratitude… l’ingratitude, c’est quand les gens sont ingrats, donc, ils manquent de reconnaissance et ils sont négatifs avec nous, alors qu’on a été gentil… eh bien le meilleur moyen de ne pas souffrir de l’ingratitude, c’est de s’y préparer et de se dire qu’elle est malheureusement normale chez les gens, que les gens sont comme ça.

Et je trouve que c’est finalement… même si ça peut paraître un peu noir, un peu négatif comme façon de voir les choses, je pense, malheureusement, que c’est ce qu’il y a de plus constructif. Quand on se dit : « Bon, les gens sont ingrats, donc, je ne vais pas stresser de l’ingratitude », eh bien au pire, on a une bonne surprise. Voilà, au pire, on a une bonne surprise. Si quelqu’un n’est pas ingrat, on sera surpris. « Tiens, il est pas ingrat. C’est cool ». Par contre, si cette personne est ingrate ou si quelqu’un est ingrat avec nous, bah on sera préparé. Donc, voilà, soit on sera prêt si ça arrive, ou alors, on sera agréablement surpris, on aura une surprise positive si ça se passe différemment. Donc, tu vois que le fait de se préparer, c’est toujours quelque chose de très intéressant.

C’est vrai aussi par exemple, puisqu’on parle de choses qui sont de détails de la vie, mais quand un ami par exemple est en retard, tu sais que cet ami est tout le temps en retard, eh bien tu peux te dire : « Ouais, bon ben c’est lui ». Tu vois, tu t’y prépares. « C’est tout, c’est lui, il est comme ça. C’est la vie. On peut pas le changer, il est comme ça ». Tu fais le choix clair d’accepter ce défaut.

T’as aussi la possibilité de ne pas l’accepter et de dire : « Ben non, moi, je ne vais plus… je ne passe plus de temps avec lui parce que, de toute façon, il est toujours en retard, donc, je l’attends, et ça m’agace ». Mais au moins, tu fais un choix si tu veux qui est pris en âme et conscience et tu t’es préparé à accepter ou à ne pas accepter. Tu t’y es préparé. C’est pas un choix par défaut, c’est pas un choix que tu vas faire sur le coup de l’émotion, soit en étant agacé de son retard ou soit en regrettant de l’attendre s’il est en retard. Tu feras un choix par défaut, ‘fin, un choix qui ne sera pas par défaut, justement, un choix réfléchi parce que tu te seras préparé.

C’est ce que j’essaie de me dire en fait. Quand je lis, quand j’apprends, quand j’écoute des podcasts, quand j’écoute des livres audios, quand j’écris dans mon journal, quand je réfléchis, quand je fais tout ça, eh bien je me prépare. Bien sûr, ça ne rend pas la vie facile pour autant. C’est pas pour autant que les épreuves qui m’affectent, qui arrivent dans ma vie, ne sont pas des épreuves. Ça ne rend pas les choses faciles, évidemment, mais ça aide vraiment.

Récemment, j’ai lu un livre qui était sur ma liste depuis très très longtemps, c’est un grand classique. Le titre anglais, c’est Man’s Search for Meaning, et en français, ils ont traduit ça par À la recherche du sens. Ça a été écrit par Viktor Frankl, qui était un psychiatre et philosophe autrichien qui a été enfermé dans les camps nazis, notamment. Il a été dans plusieurs camps. Je crois qu’il a été à Dachau, il me semble, mais il a été aussi à Auschwitz, ça j’en suis sûr, et il a survécu.

Et en fait, dans son livre, il rapporte qu’il y avait des pics de mortalité, donc, plus de gens qui mourraient, au moment de la fin d’année. Pourquoi ? C’est un peu bizarre on pourrait se dire mais pourquoi en fin d’année, au moment de Noël, nouvelle année, il y a plus de morts ? Eh bien en fait c’est parce que beaucoup pensaient, beaucoup se mettaient ces dates-là, soit Noël, soit la nouvelle année, en tête pour se dire : « À ce moment-là, je serai sorti ». Donc, au mois de Février, ils se disaient : « Bon, ben c’est pas grave. Là, je vais tenir jusqu’à Noël ou jusqu’à la nouvelle année parce que je passerai Noël ou la nouvelle année avec ma famille ». Donc, ils se préparaient à sortir.

Et ceux qui se préparaient à sortir et qui ne sortaient pas finissaient… parce que les conditions étaient évidemment abominables… eh bien finissaient par perdre un petit peu le goût à la vie et à mourir, alors que ceux qui se préparaient à un conflit qui durerait longtemps, qui diraient : « Peut-être que je serai encore là Noël et peut-être encore le Noël d’après », ceux qui ne se fixaient pas d’objectifs précis avaient apparemment plus de chances de survivre. Donc, bien sûr, c’est pas une science exacte, évidemment, mais c’est quelque part une chose qu’on sait, que le mental est important et que le fait de se préparer ça nous aide, tout simplement.

Quand on m’a annoncé que mon père avait un cancer avancé, en mars 2023, pour moi, malheureusement, dans mon esprit, c’était clair qu’il partirait avant la fin de l’année. Et j’avais eu des discussions avec mon entourage qui me disait : « Mais non, il faut pas être négatif, il faut y croire. Oh, j’ai bien envie d’y croire. Je pense qu’on le reverra encore en bonne santé ». Et évidemment, j’avais envie au fond de mon cœur d’y croire, mais je n’y arrivais pas. La raison était trop forte, je n’y arrivais pas, je n’arrivais pas y croire.

Et du coup, je me suis préparé du mieux possible, ce qui est difficile. Ça a été la chose clairement la plus difficile de ma vie, l’épreuve la plus difficile de ma vie, mais je me suis préparé en fait, tout doucement, comme je pouvais. J’ai lu des livres sur le deuil, j’ai lu des livres sur l’accompagnement de personnes qui étaient en fin de vie, j’ai lu des livres sur la spiritualité, etc. j’ai tout fait pour aller le voir, je suis allé le voir plusieurs fois, évidemment. Je me suis préparé à ma façon.

Et bien sûr, ça n’a rien changé à ma tristesse quand il est parti, puisqu’il nous a quittés le 4 juillet 2023. J’ai été terriblement affecté. Et maintenant, je ne suis toujours pas remis complètement. Donc, je ne dis pas qu’en se préparant on peut très facilement surmonter toutes les épreuves, mais je sais que ça aurait été encore plus difficile, vraiment, si j’avais espéré sa guérison, parce que son cas était clairement incurable. C’est ce qu’on appelle un cancer de stade 4 pendant lequel… en fait, le cancer n’est plus localisé à un endroit, mais il est généralisé au corps. Donc, il y avait peu de raisons rationnelles d’y croire.

Et pour moi, croire à quelque chose d’impossible, c’est pas le meilleur moyen de se préparer à l’issue finale. Et même si on est bien sûr tous différents, surtout dans des cas comme ceux-là, je pense que la préparation ça reste la seule chose vraiment qui est en notre pouvoir et la seule chose qui est constructive. Donc, ça ne résout pas tout, ça c’est clair, mais ça peut quand même nous aider à faire face à des situations difficiles, voire des situations très difficiles. Voilà.

Il me reste à te remercier de ta fidélité. Merci du fond du cœur d’écouter ces épisodes chaque mercredi dans lesquels je me livre beaucoup, j’essaie en toute transparence de partager ce que j’apprends. Je fais des erreurs comme tout le monde et du coup c’est très très… ça donne énormément d’idées de sujet, parce qu’à chaque fois que je fais une erreur, c’est une idée de sujet de podcast. Et comme j’en fais énormément, eh bien ça me permet d’être toujours inspiré.

Et merci vraiment de suivre ce podcast. Ça me tient à cœur. En fait, c’est mon contenu… le contenu que j’enregistre avec le plus de plaisir, même si tous les contenus de Français Authentique sont importants et ont un objectif, chaque contenu a un objectif clair. Celui-là, c’est un contenu un peu particulier pour moi. Donc, merci de ta fidélité et n’oublie pas de laisser 5 étoiles au podcast de Français Authentique et de le partager avec tes amis.

Merci du fond du cœur. À la semaine prochaine pour un nouvel épisode de Marchez Avec Johan. Salut !