18 Mai Pourquoi je m’intéresse à l’histoire (+ une recommandation)
Ressource(s) évoquée(s) dans l’épisode :
- Rejoins ma liste de contacts privés
- L’application mobile officielle et gratuite
- Découvre mon livre de développement personnel
(Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier MP3)
(Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier PDF)
Transcription de l’épisode :
Salut ! Merci de me rejoindre pour ce nouvel épisode de « Marcher avec Johan ». Aujourd’hui, il y a du vent, ça ne t’échappera pas, mais ce n’est pas grave. On est ensemble pour parler développement personnel mais peut-être d’une façon différente de ce qu’on fait d’habitude.
Avant de passer au sujet du jour, je te rappelle que tu peux t’inscrire à la lettre d’information de Français Authentique. Tu as un lien en bas pour cela. Ça te permet de recevoir du contenu exclusif et de progresser aussi bien en français qu’en développement personnel.
Comme je te le disais, aujourd’hui, ça va être un peu différent parce que les épisodes de « Marcher avec Johan » sont des épisodes dans lesquels on parle de développement personnel. Mais aujourd’hui, ce que je voulais faire, c’était te parler d’un sujet qui me tient à cœur et puis je vais aussi te conseiller quelques ressources qui te permettront de profiter au mieux de cela. Il s’agit en fait de l’histoire. C’est vraiment une discipline. Je ne te recommande pas ici une chose 100% concrète, mais vraiment une discipline globale qu’est l’histoire.
Moi, j’ai toujours aimé l’histoire, ça m’a toujours vraiment intéressé et j’ai toujours vraiment préféré l’histoire à la fiction par exemple, même si l’histoire, souvent, est aussi impressionnante que la fiction. On dit souvent que la réalité dépasse la fiction, ça veut dire qu’il se passe des choses dans la réalité qui sont aussi folles ou plus folles que ce qui pourrait se passer dans la fiction, dans les choses que l’homme invente. C’est pour ça que j’ai toujours aimé l’histoire.
Évidemment, je n’étudie pas l’histoire pour être prétentieux et montrer que je sais plus que d’autres. Donc, tu ne m’entendras quasiment jamais lors des discussions avec d’autres personnes mentionner des choses que je sais, je les garde pour moi. Bien sûr, en cas de débat ou de discussion, je peux faire part de ce que j’ai appris, mais ce n’est pas dans un but qui serait complètement idiot de dire « j’en sais plus que toi » parce que ça ne sert vraiment à rien de tout.
L’idée, pour moi, grâce à l’histoire, c’est de mieux comprendre le monde dans lequel on est, parce que… ça c’est une citation que mon prof d’histoire-géographie, je pense, en seconde ou en première, il nous avait fait écrire sur nos cahiers d’histoire, que je trouve fantastique, il nous disait : « On ne peut pas savoir où nous allons si nous ne savons pas d’où nous venons ». Je la refais : « Nous ne pouvons pas savoir où nous allons si nous ne savons pas d’où nous venons ».
En fait, pour lui ou d’après cette citation, c’était… Je ne sais même pas si elle était de lui, cette citation, d’ailleurs, mais comme il nous l’a fait écrire sur le cahier, je l’ai toujours, lui, associé à cette citation. C’est vrai que le fait de savoir d’où on vient, le fait de savoir ce qui s’est passé, on a quand même là de l’ordre de, je pense plus de 6 000 ans d’histoire écrite ou d’histoire à laquelle on peut se référer même si on sait ce qui s’est passé avant. C’est quand même beaucoup d’expériences, tout ça, 6 000 ans. C’est peut-être un peu plus d’ailleurs.
Mais si on prend un ordre de grandeur de 6 000 ans, c’est une longue période d’expérience. Donc, on peut vraiment, en voyant ce qui s’est passé les 6 000 dernières années, on peut avoir une petite idée de la direction que l’humanité va prendre. Évidemment, ce n’est pas si facile que ça. Je pense que, au fur et à mesure des années, personne n’a réussi à prédire l’avenir en se basant sur l’histoire, certains ont essayé.
Évidemment, ce n’est pas possible de le prédire exactement, mais on peut vraiment avoir une idée finalement parce qu’il y a des grandes tendances qui ressortent et ces grandes tendances continuent d’être valables puisque les êtres humains, en 6 000 ans, n’ont pas changé, ils ont le même ADN finalement. L’histoire permet d’avoir une idée du futur mais aussi bien sûr de mieux comprendre le monde actuel. Par exemple, les conflits. On a beaucoup de conflits en ce moment comme il y en a toujours eu de tout temps finalement.
Ces conflits, on peut les comprendre ou, à mon avis, on peut mieux les comprendre quand on a étudié l’histoire ou quand on étudie l’histoire qu’en écoutant seulement les journaux, parce que, et là c’est peut-être un peu critique et polémique ce que je vais dire, ce n’est pas les journalistes qui vont nous enseigner l’histoire parce que les journalistes, ce n’est pas leur métier, les journalistes ne sont pas des historiens et ce ne sont bien souvent… ce que nous racontent les journalistes…Il y a évidemment des journalistes sérieux, mais si on prend dans les grandes lignes ce que nous racontent les journalistes, eh bien ce n’est pas toujours très recherché. On va prendre une idée globale, une idée qui est partagée par la majorité des gens et on ne va faire des articles que sur cette idée, que sur cet angle de vue, sans chercher à creuser, sans chercher à comprendre l’origine du conflit.
Et quels que soient les conflits, je n’en citerai aucun volontairement, parce qu’à chaque fois que je cite une chose, on me dit « oui, mais Johan, tu n’as pas cité mon exemple à moi », donc je ne veux citer aucun exemple particulier, mais chaque conflit historique ou chaque conflit actuel découle de tout un tas d’événements et d’éléments, ce n’est jamais une chose. On veut souvent, dans la presse, nous mettre en tête : « Voilà, il se passe quelque chose de dramatique aujourd’hui, il y a cette guerre, eh bien c’est dû à cette personne et à ça, et c’est tout, il n’y a rien d’autre ». On sait très bien que ce n’est jamais tout noir tout blanc.
Quand on commence à étudier l’histoire, on s’aperçoit que : « OK. La personne qu’on est tous en train de critiquer actuellement est responsable », parce que c’est souvent le cas malgré tout, mais il y a beaucoup d’autres responsables parce qu’il y a beaucoup d’autres faits qu’on ne peut pas connaître si on ne fait que lire les journaux ou regarder le journal télévisé.
C’est pour ça que, pour moi, l’histoire permet à la fois de mieux comprendre le présent et d’avoir peut-être une petite idée de ce qui pourrait se passer dans le futur, parce que l’histoire, bien souvent, elle se répète, et voilà. C’est pour ça que j’ai toujours beaucoup lu sur l’histoire.
Comme j’oublie beaucoup… je lis beaucoup, ça m’intéresse, j’oublie plein de choses, eh bien je relis de nouveau et j’aime beaucoup faire en sorte de recouper un peu les infos. Parfois tu vas lire sur une partie de l’histoire et tu vas voir l’influence que ça a sur une autre partie de l’histoire. Donc, tu vas relire sur la deuxième partie de l’histoire, ensuite tu vas voir que beaucoup de choses se recoupent. C’est une sorte de nœud un peu infini où tu tires sur un fil et tu as plein de choses qui viennent et tous ces fils sont emmêlés les uns aux autres. Donc, c’est quelque chose de très intéressant.
J’ai l’occasion, grâce aux modules de l’académie Français Authentique, de creuser un peu, parce qu’on crée des modules historiques. Alors, pas seulement hein, il y a dans l’académie Français Authentique un module chaque mois dont des modules historiques. Par exemple, on a essayé de faire un module dans lequel on parle de l’histoire de France depuis la Révolution, parce qu’on m’interroge, parfois on dit : « Mais pourquoi vous êtes en Cinquième République en France ? » Parce que ce n’est pas… Malheureusement, l’histoire est toujours très complexe et on n’a pas eu la révolution, on tue les rois, il n’y a plus de roi, c’est fini, c’est la république, et voilà, c’est comme ça.
Non, il y a eu après la Révolution et la Première République, il y a eu l’Empire, il y a eu la Restauration, les rois qui sont revenus, il y a eu de nouveau une république etc. on a eu un Second Empire, il y a eu beaucoup d’événements historiques qui font que la France a aujourd’hui la culture qu’elle a. C’est un autre gros avantage d’étudier un peu l’histoire, c’est qu’on peut mieux maîtriser la culture. C’est d’ailleurs pour ça qu’on enseigne l’histoire dans l’académie Français Authentique. Ça permet vraiment d’aller plus loin et de mieux comprendre la culture.
Le fait de s’intéresser à l’histoire, pour moi, de France mais aussi du monde entier, c’est quelque chose, c’est un beau passetemps qui est également, à mon avis, très utile. Je le fais grâce aux livres évidemment, grâce aux biographies, grâce aux livres audio sur Audible, j’aime beaucoup. Pendant très longtemps, je n’aimais pas vraiment écouter des livres audio parce que moi j’aime lire, noter, écrire, prendre des notes, souligner, ce qu’on ne peut pas vraiment faire sur un livre audio, je le conçois. Donc l’histoire, ça a toujours été quelque chose qui m’intéressait à écouter. Donc, je fais les deux. Sur Audible, il y a beaucoup de programmes très intéressants sur l’histoire.
J’ai fini récemment un bouquin très intéressant qui m’avait été recommandé par notre ami Abdo de l’académie marocaine de Français Authentique. C’est un livre qui s’appelle Toute l’histoire du monde et qui a été écrit par Jean-Claude Barreau et je crois que c’est [Gérard] guillaume Bigot. C’est un livre, comme son nom l’indique, qui essaie de te donner l’histoire du monde. C’est en 400 pages, il y a plein de chapitres relativement condensés mais bien détaillés et documentés. Ça résume vraiment très bien l’histoire de l’humanité d’une façon quelque peu simplifiée.
Par exemple, j’ai bien aimé au début, les auteurs nous expliquent la différence entre la préhistoire et l’histoire, ils disent : « La préhistoire, c’est quand il n’y avait pas d’écriture. On est entré dans l’histoire à partir du moment où il y a eu l’écriture ».
Ce genre de petits détails très clairs, très succincts, je trouve que c’est intéressant à savoir. Avant de lire le bouquin, j’avais souvent entendu parler d’histoire, de préhistoire, mais je n’étais pas sûr et certain de savoir quelle était la différence entre quand est-ce qu’on passait de la préhistoire à l’histoire ? Ben c’est l’écriture. Donc ça, c’est super intéressant.
Ils expliquent aussi que le néolithique, c’est le moment où on a eu l’agriculture qui est apparue et où les hommes sont devenus, pas tous évidemment, mais de plus en plus nombreux sont devenus sédentaires, donc l’agriculture ne bougeait plus, n’était plus nomade. Il y a énormément de choses intéressantes sur le sujet.
Attention, évidemment, en 400 pages, si on veut résumer l’histoire du monde, il faut faire des choix et ces choix conduisent forcément à ce que l’auteur ait un impact et choisisse. Finalement, il y a des prises de position aussi bien dans les sujets traités que dans la façon dont les sujets sont traités qui font que ce qu’on nous rapporte n’est pas toujours 100% exact et ne représente pas toujours à 100% la réalité, parce qu’à partir du moment où on fait un résumé et où on choisit de dire des choses et de taire d’autres choses, on met finalement son opinion dans la balance, donc il faut faire attention.
Moi, je ne suis pas d’accord avec tout ce qui est dit dans le livre. Il y a des moments où je dis : « Ah ! Personnellement, je le comprends un peu différemment ». Toujours est-il que c’est, à mon avis, un bon bouquin que je te recommande de lire.
Et il y a un autre livre… Alors lui, je l’ai écouté sur Audible, je l’ai écouté plusieurs fois. Je pense que je vais bientôt le réécouter. C’est un grand classique très connu, c’est Sapiens de Yuval Noah Harari et qui reprend, lui aussi, l’histoire du monde depuis… ou l’évolution en tout cas de notre espèce, Homo sapiens. C’est un bouquin très intéressant.
J’aurais tendance à dire vraiment, que peu importe finalement tes sources et peu importe ce que tu choisisses d’étudier, le fait de s’intéresser à l’histoire, c’est un très bon moyen de se développer en tant qu’individu et le développement personnel passe aussi par le développement culturel. À mon avis, c’est bien mieux que de se limiter à la fiction même si la fiction en elle-même n’a rien de mauvais, la fiction peut aussi aider à apprendre des choses. Pour moi, il n’y a rien de tel que l’histoire.
J’espère que ça t’a plu. Si c’est le cas, n’hésite pas à le dire via une petite note sur l’application de podcast que tu utilises. On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode cette fois vraiment de développement personnel. On parlera de nos humeurs. La thèse sera que nous sommes responsables de nos humeurs. Donc, on se retrouve la semaine prochaine.
Merci de faire confiance à Français Authentique et merci d’avoir écouté cet épisode de « Marcher avec Johan ». Salut !