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Ne pas faire de mal à une mouche

Dans l’épisode d’aujourd’hui, je t’explique le sens de l’expression “Ne pas faire de mal à une mouche”

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Ressource(s) évoquée(s) dans l’épisode :

 

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Transcription de l’épisode :

Salut ! Merci de me rejoindre pour ce nouvel épisode du podcast de Français Authentique. Aujourd’hui, on va étudier ensemble une expression amusante. Moi, je l’aime beaucoup cette expression. C’est « ne pas faire de mal à une mouche », hein tu dis « ne pas faire de mal à une mouche ». Alors, je ne sais pas, j’avoue, s’il y a un équivalent dans d’autres langues. Toujours est-il qu’en français on aime utiliser en tout cas des expressions avec des animaux et des expressions un peu amusantes.

Avant de passer au contenu, je te rappelle que tu peux, comme d’habitude, télécharger gratuitement dans la description de cet épisode la fiche PDF du jour. C’est une fiche PDF dans laquelle on reprend l’ensemble des explications des mots de l’expression, les exemples. Donc, c’est un très bon compagnon, un très bon complément pour que tu puisses étudier cette expression « ne pas faire de mal à une mouche ».

Alors, passons au contexte ou au contenu. L’explication des mots, c’est relativement simple. « Faire du mal », ça veut dire avoir un mauvais comportement envers quelqu’un, avoir des intentions négatives. Tu peux faire du mal physiquement à quelqu’un, en le frappant, si je frappe, là je frappe sur le bureau, mais tu peux faire mal à quelqu’un en le frappant, tu peux lui faire du mal, ou tu peux faire du mal à quelqu’un moralement, en lui disant des choses blessantes. Par exemple : « tu es moche, tu es nul. » Ça, ça peut blesser quelqu’un. Et en faisant ça, tu lui fais du mal, soit physiquement, soit moralement.

La « mouche », c’est le petit insecte qui vole en zigzagant, tu sais, bzzz, qui est très agaçant quand il arrive dans ta chambre le soir, par exemple, quand tu essaies de dormir. C’est un animal qui est en général noir. C’est un insecte noir qui vole, qui pond des œufs et les œufs deviennent des asticots. Ça, c’est une « mouche ».

Donc, tu te dis : « Attends, faire du mal ou ne pas faire de mal à une mouche, qu’est-ce que ça peut vouloir dire ? » L’origine, elle n’est pas très claire, on ne sait pas trop ou en tout cas nous n’avons pas trouvé en préparant le podcast quelle était l’origine de cette expression, mais bon, on peut se dire qu’en pratique on est quelqu’un qui est vraiment gentil, qui est tellement gentil, qui décide de ne pas attaquer une mouche, qui est tellement gentil, qu’il ne veut pas faire de mal, qu’il ne veut pas blesser un tout petit insecte, eh bien ça montre que cette personne est gentille.

Et on comprend aisément du coup que lorsque quelqu’un dit d’une autre personne qu’elle ne ferait pas de mal à une mouche, ça veut dire c’est une personne inoffensive, elle n’est pas dangereuse, c’est quelqu’un de doux, de non-violent, de gentil, qui est incapable d’être méchant, parce que s’il est incapable, s’il ne ferait pas de mal à une mouche, qui est un tout petit insecte, alors il ne fera pas de mal à un être humain, il ne fera pas de mal à une personne. Donc, quelqu’un qui ne ferait ou qui ne fait pas de mal à une mouche, c’est quelqu’un de doux, de non-violent, de gentil, d’inoffensif, vraiment incapable d’être méchant.

Et là, les exemples que je vais prendre, ils ne vont faire que renforcer ce que je viens de dire. Tu peux par exemple entendre quelqu’un dire : « C’est vraiment la personne la plus douce que je connaisse. Il ne ferait pas de mal à une mouche. » En disant ça, la personne qu’on décrit, eh bien on dit qu’elle est très douce, inoffensive, elle est tellement gentille qu’elle ne ferait jamais de mal à qui que ce soit. Donc, elle ne ferait pas de mal à une mouche, c’est clair, mais on sous-entend qu’elle ne ferait du coup pas de mal à un être humain, elle ne ferait jamais de mal à personne. Elle ne ferait pas de mal à une mouche.

Tu peux avoir deux enfants par exemple qui se sont un peu battus. Tu as vu qu’il s’est passé quelque chose mais tu ne sais pas quoi. Et quand tu accuses l’un des deux enfants, il dit : « Moi ? Mais je n’ai rien fait. Je ne ferais pas du mal à une mouche ». En disant ça, la personne que tu as accusée, eh bien elle t’indique finalement qu’elle est inoffensive, qu’elle est douce, non-violente. Ce n’est pas vrai, elle n’a pas frappé l’autre. Elle est trop gentille pour ça, parce qu’elle ne ferait même pas de mal à une mouche, donc comment pourrait-elle faire du mal à un autre enfant ? Ici, c’est une personne qui utilise l’expression pour se défendre.

Dernier exemple, on te conseille, on te dit : « Tu peux aller lui parler sans problème. Ne t’inquiète pas, elle ne ferait pas de mal à une mouche ». Donc ici, on dit ça pour te rassurer. Toi, tu as peur d’aller aborder cette fille, tu as peur d’aller lui parler, tu ne sais pas pourquoi, mais tu es impressionné. Et on te rassure en te disant qu’elle ne ferait pas de mal à une mouche. Donc, on te dit qu’elle est douce, sympa, gentille. Elle ne sera pas méchante. Elle est d’ailleurs incapable d’être méchante puisqu’elle est incapable de blesser, de faire mal à une mouche. Donc, ce n’est pas toi qu’elle va blesser, ni physiquement, ni moralement. C’est pour ça qu’on dit qu’elle ne ferait pas de mal à une mouche et tu t’en trouves donc rassuré.

Cette expression, tu l’as déjà entendue, je pense, elle est souvent utilisée au conditionnel. On dit rarement « je ne fais pas de mal à une mouche » pour décrire un comportement. On l’utilise plutôt au conditionnel pour montrer que dans la mesure où on ne ferait pas de mal à une mouche, on ne fera de mal à personne. Donc, c’est comme ça qu’on l’utilise et c’est comme ça qu’on va l’utiliser dans notre petit exercice de prononciation, notre exercice hebdomadaire dans lequel tout simplement je dis une phrase et tu la répètes en copiant mon intonation. On y va.

Je ne ferais pas de mal à une mouche.

Tu ne ferais pas de mal à une mouche.

Il ne ferait pas de mal à une mouche.

Elle ne ferait pas de mal à une mouche.

Nous ne ferions pas de mal à une mouche.

Vous ne feriez pas de mal à une mouche.

Ils ne feraient pas de mal à une mouche.

Elles ne feraient pas de mal à une mouche.

Très, très bien. Je propose d’aller encore plus loin. On va conjuguer au conditionnel passé cette fois. Donc, pas la peine de rentrer dans le détail cette fois. On parle de s’étendre du conditionnel par exemple dans une vidéo de Français Authentique. Si tu vas sur YouTube, tu tapes « français authentique conditionnel », tu as tous les détails. Mais ici, on va l’utiliser encore une fois pour pratiquer la prononciation. Donc, on y va.

Je n’aurais pas fait de mal à une mouche.

Tu n’aurais pas fait de mal à une mouche.

Il n’aurait pas fait de mal à une mouche.

Elle n’aurait pas fait de mal à une mouche.

Nous n’aurions pas fait de mal à une mouche.

Vous n’auriez pas fait de mal à une mouche.

Ils n’auraient pas fait de mal à une mouche.

Elles n’auraient pas fait de mal à une mouche.

Excellent. J’espère que tout ça t’a plu. Si tu veux renforcer ta compréhension, n’hésite pas à aller télécharger la fiche PDF de cet épisode. C’est gratuit. Ça se trouve dans la description. Et on se retrouve très très bientôt pour du nouveau contenu en français authentique.

Merci d’être fidèle à Français Authentique. A très bientôt ! Salut !