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Mon chemin spirituel

 

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Transcription de l’épisode :

Eh bien bonjour chers amis et merci de me rejoindre pour ce nouvel épisode de Marchez avec Johan, le podcast du mercredi au cours duquel je marche et je parle dans un micro bizarre. Tu as peut-être pu le voir sur Instagram. J’ai partagé récemment une photo de moi avec mon micro sur Instagram. J’avais partagé aussi une vidéo en story Instagram dans laquelle je montrais. Bon il pleut et je suis en train d’enregistrer. Donc je me promène avec mon micro bizarre. Je marche dans les chemins, les forêts. Parfois j’enregistre en intérieur quand la météo n’est pas idéale. Mais en tout cas, on se retrouve tous les mercredis pour parler de développement personnel.

Si tu aimes mon podcast, je t’invite à laisser 5 étoiles sur l’application de podcast que tu utilises. Alors vous êtes nombreux à nous écrire en ce moment et dire : « Johan, je ne sais pas comment faire ». Première chose, pas de stress. Je veux pas que ce soit une source d’anxiété pour toi. La réponse, ce serait tu vas sur l’application que tu utilises. Donc si c’est Apple Podcast, tu vas sur Apple Podcast, tu cliques sur le podcast de Français Authentique, tu laisses 5 étoiles. Si c’est Google Podcast, pareil. Si c’est l’application mobile gratuite de Français Authentique, pareil, il faut aller sur l’application et mettre 5 étoiles.

Mais si tu n’y arrives pas, c’est pas grave, vraiment. Par contre, si tu sais comment faire et que tu apprécies nos contenus, fais-le, je t’en remercie, et partage aussi. C’est important de partager des épisodes qui te plaisent avec tes amis, parce que ça aide tes amis, ça aide Français Authentique et toi ça t’aide à te sentir encore mieux. Donc tout le monde est gagnant.

Aujourd’hui, ça va être un épisode… Je suis un peu… comment dire… Je suis un peu… alors, pas mal à l’aise, ce sera vraiment exagéré, mais c’est un épisode particulier. Je ressens très bien que l’épisode d’aujourd’hui va être un épisode très particulier parce qu’il touche un sujet très personnel, vraiment, un sujet extrêmement personnel dont il est parfois difficile de parler.

J’ai décidé d’en parler parce que, à mon sens, tout ce qui touche au développement personnel, tout ce qui touche à mes questionnements, à mes doutes, à mes envies de changement, eh bien je pense que c’est des choses qui peuvent toucher d’autres personnes. Donc c’est un questionnement personnel qui me touche. Et je sais que certains d’entre vous me comprendront, d’autres un peu moins en fonction de votre éducation, de votre passé etc. Mais dans tous les cas, je pense qu’on peut aborder ce sujet avec un grand respect et une grande ouverture d’esprit.

On dit toujours… Alors, je vais parler… Tu l’as compris peut-être, puisque le titre de cet épisode, c’est « mon chemin spirituel », on va parler de spiritualité et en particulier de religion. Si ça te gêne, si tu n’as pas envie de m’entendre parler de religion, si tu es déjà un peu tendu en te disant : « Qu’est-ce qu’il va pouvoir nous dire sur la religion, parce que moi j’ai mes idées arrêtées et je ne veux pas entendre les siennes, je veux le critiquer », arrête tout de suite l’épisode. C’est le mieux pour moi et pour toi, je pense. Certains sont gênés qu’on parle de ces sujets, certains n’ont pas envie d’entendre l’expérience des autres sur ces sujets, donc ça sert à rien de te forcer si c’est ton cas.

Je voulais faire ce petit avertissement, parce qu’on dit souvent en fait « il ne faut pas parler publiquement de religion, il ne faut pas parler publiquement de politique etc. » Mais ici, moi, je ne cherche pas du tout à imposer un avis et une vision, au contraire, parce que tu vas comprendre que je suis en recherche. Mais je cherche à partager un petit peu mon expérience et le chemin que je suis. Voilà ce que je voulais te dire.

Donc comme tu l’as compris, je cherche à développer ma spiritualité. Depuis très longtemps, quand je fais des tests… Tu sais, on fait parfois des petits tests où on nous pose des questions, beaucoup de questions sur notre vie en général, j’ai toujours des très bons résultats pour ce qui est le fait de prendre soin de mon physique, le fait de prendre soin de mes émotions, le fait de prendre soin de mon mental.

Donc pour ceux qui connaissent le livre 4 pilules pour une vie riche et sans stress, vous savez de quoi je parle. Mais tout ce qui est physique, je fais plein de choses, je me sens bien. Pour ce qui est des émotions, je fais plein de choses. Je suis pas au top, je suis pas le meilleur, mais j’arrive à mieux gérer mes émotions que par le passé. Pour ce qui est du mental, c’est pareil, j’estime faire ce qu’il faut et avoir de la clarté. Et ça ressort vraiment quand je fais des tests de personnalité.

Par contre, l’endroit où j’ai toujours été relativement plus bas, en tout cas en termes de notation, c’est la partie spirituelle. C’est pour ça que je cherche vraiment à la développer. Ça vient probablement de mon éducation. J’ai été élevé dans une famille absolument non spirituelle. Il y avait zéro spiritualité à la maison. Je qualifierai mes parents comme étant des gens très matérialistes, complètement athée. Et on ne parlait jamais de la mort ou des grandes questions.

Ce que j’appelle les grandes questions, c’est qu’est-ce que l’univers ? Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Ça, c’est une grande question quand même. Pourquoi il y a quelque chose plutôt que rien ? Est-ce que les humains seraient arrivés par hasard ou est-ce qu’il y a eu une force créatrice ? Toutes ces questions en fait, c’est des choses dont on ne parlait pas chez moi.

Mes parents, que je salue et je remercie… Je suis très proche de mes parents. J’ai malheureusement perdu mon papa, cette année, mais je suis extrêmement proche et j’éprouve beaucoup de gratitude auprès de mes parents. Ils se sont focalisés sur les valeurs morales. Ce qui est bien. Ils m’ont inculqué les valeurs morales. Je sais ce qui est bien et ce qui est pas bien. Ils m’ont inculqué des valeurs liées au travail. Ils m’ont donné une éducation et une instruction, mais ils ne m’ont pas vraiment aiguillé sur la spiritualité.

Et ça, ça n’a pas été un problème pour moi, je dirais, jusqu’à mes 30 ans environ. Environ hein, c’est pas 100 % précis. C’est difficile de retrouver une date exacte, mais je dirais que jusqu’à mes 30 ans, ça ne m’a pas vraiment posé de problème. J’ai eu 30 ans en 2012. Donc j’avais mon premier travail, ‘fin j’avais déjà eu mon premier travail depuis 2007, donc j’avais une certaine expérience, une première expérience du monde du travail, j’avais commencé à développer Français Authentique depuis un an, j’étais devenu papa. Et c’est à ce moment-là, en 2012 à peu près, mes 30 ans, c’est peut-être 31 ans, 32 ans, mais environ à ce moment-là, que j’ai commencé à me poser des questions spirituelles.

Les questions spirituelles sont remontées, donc ce que je viens de te dire à l’instant. Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Ça, c’est une grande question. Est-ce que nous sommes là par hasard ? Etc. Qu’est-ce que l’infini ? Ce sont des choses vraiment qui sont absolument, à mon sens, déjà passionnantes mais primordiales. Il est impératif de se poser ces questions.

Le chemin que j’ai suivi et que je suis depuis cette époque, ça a été un chemin d’ouverture et de chercher à comprendre, parce que je partais de zéro, comme je te l’ai dit. Et j’ai commencé, parce que je pense que c’est le plus simple pour quelqu’un qui démarre de zéro et qui n’a pas de vraie spiritualité, j’ai commencé par la philosophie, mais la vraie philosophie, pas la philosophie telle qu’on nous l’enseigne à l’école.

D’ailleurs, il y a un philosophe contemporain que j’aime beaucoup, Luc Ferry, dont j’ai déjà parlé, ‘fin que j’aime beaucoup. J’irai pas dire que j’aime l’individu, mais en tout cas j’aime beaucoup sa façon d’expliquer les choses, d’enseigner les choses. Il disait qu’en fait la philosophie qu’on nous enseigne à l’école, c’est pas vraiment de la philosophie. On nous enseigne la philosophie en terminal avant de passer le bac en France, mais c’est plus de la culture générale où on nous apprend à raisonner, on nous apprend à argumenter, mais c’est pas de la philosophie. La philosophie, c’est la recherche de la sagesse et la recherche finalement d’une compréhension du monde dans lequel on vit, d’une moralité aussi, mais surtout la question du salut.

Et pour lui, les grandes philosophies… j’en avais parlé dans un épisode de podcast Marcher avec Johan précédemment. Pour lui, les grandes philosophies, ce sont des religions sans dieu en fait. Ce sont des disciplines qui s’intéressent au salut, donc à la mort hein, et au grand sens de la vie sans dieu. Ce sont des théologies sans dieu.

Et donc j’ai commencé à m’intéresser à la philosophie. Et la philosophie qui a beaucoup retenu mon attention, tu m’entends très souvent en parler dans les épisodes de Marchez avec Johan, eh bien c’est le stoïcisme. J’aime beaucoup cette religion et elle m’a beaucoup aidé d’un point de vue moral, d’un point de vue gestion de mes émotions etc.

Ce que j’ai fait également, c’est… Donc je me suis intéressé à d’autres philosophies et j’essayais de m’intéresser à des ouvrages qui vulgarisaient la religion du type la bible pour les nuls, le coran pour les nuls. Donc j’ai lu ces types d’ouvrage. Je me suis intéressé au bouddhisme, je me suis intéressé au taoïsme. Et en fait, j’ai fait ça pour avoir une vue d’ensemble, essayer de comprendre quels étaient les grands courants religieux. Je veux dire, le christianisme, il me semble que c’est 1,4 milliard de pratiquants dans le monde ; l’islam c’est plus d’un milliard, peut-être 1,1 milliard, 1,2 milliard. ‘Fin j’ai pas les chiffres exacts, mais c’est énorme. C’est énorme ce que ces deux grandes religions représentent. Bouddhisme, taoïsme etc. sont aussi des choses extrêmement intéressantes. Et je me suis intéressé pour essayer de comprendre quel était leur message.

Comme je te disais, pendant très longtemps, ce qui avait retenu mon attention, c’était le stoïcisme, parce que je trouvais que c’était une philosophie très pratique, très facile à appliquer dans sa vie, excellente pour les aspects moraux, pour la gestion des émotions.

Mais le problème, c’est le problème des grandes questions dont je parlais tout à l’heure, c’est le problème du salut. En fait, si je résume et caricature peut-être un peu, c’est très difficile de résumer cela en quelques phrases, mais en gros, ce que disent les stoïciens ou la plupart d’entre eux, c’est qu’après la mort on retrouve, en fait on devient un petit fragment de cosmos. Pour eux, le cosmos, ‘fin l’univers est organisé, tout est harmonieux, tout est à sa place. Et quand on meurt, on devient un petit fragment de cosmos pour l’éternité. Donc on retrouve finalement une position dans ce cosmos qui est éternel et parfaitement organisé.

Et je trouve que d’un point de vue spirituel, c’est un peu léger. Si on me dit que mon papa, qui est parti cette année, il est maintenant un fragment de cosmos, ça me rassure pas plus que ça. Si je me dis : « quand je serai mort, je serai un fragment de cosmos », ça me rassure pas plus que ça non plus. Et la force des grandes religions monothéistes, c’est de nous proposer quelque chose d’autre et de nous proposer ce qu’on appelle une doctrine du salut, c’est-à-dire de nous sauver. Le salut, c’est sauver quelqu’un. Nous sauver tout simplement de la mort hein ou en tout cas de nous dire que qu’il y a deux types de vie. Il y a la vie sur terre, la vie physique, mais il y a la vie au-delà, qui est aussi à considérer.

Et c’est, je pense, une des raisons pour lesquelles le christianisme a littéralement supplanté le stoïcisme, parce que finalement le christianisme a été compétition avec le stoïcisme. D’ailleurs, il y a eu des massacres, notamment les chrétiens ont massacré des stoïciens et vice-versa. Ça a été très très sanglant. Mais la raison pour laquelle ces 2 000 dernières années le christianisme a supplanté le stoïcisme, c’est que la promesse du christianisme est bien meilleure.

Et je prends le christianisme en exemple parce que je suis européen, et forcément, le christianisme fait partie de l’histoire de l’Europe. Si j’étais né en Afrique du Nord ou au Moyen-Orient, évidemment je comparerais plutôt le stoïcisme à l’islam. Mais je ne suis pas là pour peser et comparer les religions entre elles, c’est juste pour donner un cadre global en fait.

Et donc ce que je fais, je suis toujours en recherche spirituelle. Et ce qui m’a pas mal aidé ces deux dernières années, c’est d’accompagner ma fille Emma, parce qu’elle est allée dans une école certes publique en France, donc jusque 2022, mais… Donc elle a eu une scolarité en France jusqu’au CM2 en fait. Elle a fait son entrée en 6e à l’étranger. On aura l’occasion peut-être d’en reparler. Ce n’est pas le sujet d’aujourd’hui.

Mais donc jusque 2022, elle a eu son éducation en France. Et en Moselle, là où nous vivions à l’époque, il y avait des cours de religion, parce que la France est certes un pays laïque, mais l’Alsace-Moselle, pour des raisons historiques liées aux guerres avec nos amis allemands, que je salue aujourd’hui, il y a des règles qui font qu’en Moselle on a encore un enseignement religieux, Alsace et Moselle, contrairement au reste de la France. Et donc elle s’intéressait au sujet. Elle a voulu faire sa communion, donc je l’ai accompagnée à certains cours de catéchisme, mon épouse l’accompagnait, on a lu un petit peu la Bible ensemble etc.

Donc cette expérience-là m’a aidé. J’ai aussi commencé à m’intéresser de plus en plus à la lecture de la Bible. J’ai commencé à discuter avec des amis, parce que j’ai pas mal d’amis qui sont chrétiens depuis toujours. Donc c’est assez intéressant de discuter, d’essayer de comprendre auprès de personnes qui sont à 100 % dans le sujet. Donc je ne dirais pas que j’ai une foi totale aujourd’hui, mais je continue de lire, je continue de réfléchir et j’essaie même de prier.

Je sais que c’est un… comment dire. J’essaie pas d’avoir un objectif, c’est pas un projet tel qu’on peut le définir habituellement, c’est quelque chose de spirituel, il ne faut rien forcer. On peut pas forcer la foi. Mais je pense vraiment que je peux avancer progressivement vers quelque chose qui me conviendra et j’ai déjà beaucoup évolué parce que, comme je te dis, j’étais, on va dire pendant 30 ans, athée, ensuite je suis devenu agnostique.

Donc la différence, en gros hein, ou en tout cas c’est ce que j’ai compris, c’est que l’athée dit : « Non, il y a pas de religion, je suis matérialiste, on peut tout expliquer par le Big Bang et Darwin, en gros, et nous sommes là par hasard ». Ça, c’est les athées. Un agnostique va dire : « Bon, le sujet est trop compliqué et on ne peut pas avoir de preuve, donc je ne peux pas trancher, je ne sais pas. Peut-être qu’il y a un dieu, peut-être qu’il y en a pas ».

Donc ça, c’était ma deuxième étape. J’étais athée, ensuite agnostique. Et aujourd’hui, je me considèrerai comme déiste, c’est-à-dire un déiste c’est quelqu’un qui reconnaît ou qui pense au fond de lui qu’il y a un dieu. Donc j’en suis là. Aujourd’hui, je me considèrerai comme était déiste, c’est-à-dire pour moi, il y a effectivement un dieu.

J’ai lu un ouvrage super sur le sujet récemment qui s’appelle Dieu, la science, les preuves de… Alors « les preuves » en deux mots, ‘fin article « les », plus loin « preuves », pas « l’épreuve »… les preuves du type ce qui prouve finalement que Dieu existe. Donc c’est Bolloré et… j’ai oublié le nom du deuxième auteur. Un livre passionnant dans lequel ils prennent… ils essaient d’étudier en fait la religion et notamment le christianisme dans leur cas et la science. Donc passionnant, génial. Et ce livre m’a aidé vraiment à passer de l’état d’agnostique à déiste. Aujourd’hui, je crois clairement qu’il y a un dieu et qu’on n’est pas arrivés par hasard.

Mais encore une fois, ça ne veut pas dire que je ne respecte pas les agnostiques ou les athées. J’ai encore des discussions très… même sur ce sujet… très ouvertes avec ma maman, qui reste athée et qui, je sais pas, n’a pas envie de changer et j’ai pas à la changer. Elle pense ce qu’elle veut évidemment. Et donc je trouve ça passionnant.

Je risque d’évoluer. Je suis encore, tu le sens hein, dans une période de réflexion, de recherche, donc mon statut actuel est fragile. Toujours est-il que c’est la voie vers laquelle je suis en train de m’orienter. Et je prendrai un grand plaisir à en reparler plus tard pour te faire part de mes progrès et de mes évolutions sur le sujet.

Voilà pour aujourd’hui. Donc encore une fois, j’espère que cet épisode un peu personnel ou très personnel t’a plu, t’a intéressé. Mon idée, c’est vraiment de t’aider à améliorer ton français mais aussi de réfléchir. C’est ça en fait. J’ai envie que ces épisodes t’aident à réfléchir et t’aident aussi à te développer en tant qu’être humain en parallèle bien sûr de ton amélioration du français. Donc merci vraiment de me suivre.

Si tu aimes ces épisodes, laisse 5 étoiles s’il te plaît sur l’application de podcast que tu utilises et partage cet épisode avec tes amis. Merci de m’avoir suivi. À très bientôt pour un nouvel épisode de Marchez avec Johan. Salut !