05 Mar Les leçons de la nature : Ce que les saisons nous apprennent sur la vie
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Transcription de l’épisode :
Salut, très chers amis ! Bienvenue dans ce nouvel épisode de Marchez avec Johan. Encore une fois, merci de me faire confiance, merci de suivre ces épisodes hebdomadaires. C’est toujours un plaisir pour moi de les préparer, de les enregistrer et de lire vos retours, parce qu’on me contacte souvent suite aux épisodes pour me dire : « J’ai apprécié telle partie. Ici, je suis pas d’accord, etc. » Ça crée des échanges et c’est une chose que j’aime beaucoup.
Et aujourd’hui on va parler de la nature, on va parler des leçons de la nature et ce que les saisons peuvent nous apprendre sur la vie. Et bien sûr, ici, c’est une image, un petit peu une métaphore, de parler du cycle des saisons pour comprendre nos propres vies.
Et le premier qui en a parlé ou en tout cas la première fois que j’en ai entendu parler, c’était dans Les saisons de la vie de Jim Rohn, donc, célèbre conférencier et écrivain américain que j’apprécie beaucoup, c’est probablement un des penseurs que j’ai le plus écouté. Et il essaie dans ce livre d’explorer comment chaque saison symbolise un aspect de notre existence : la patience de l’hiver, la transformation du printemps, l’action de l’été, la récolte de l’automne. Et en fait, il essaie de nous aider à nous inspirer des saisons pour mieux changer, pour mieux équilibrer nos vies et pour tout simplement avoir une sorte de renouveau et de mieux nous sentir.
Donc, on commence par une des saisons, une des quatre saisons, qui est l’hiver. Pour lui, l’hiver, ça peut symboliser la patience et la préparation. Parce que l’hiver, quand on regarde la nature en hiver, tout semble inactif. Tu regardes les arbres, ils n’ont plus de feuilles, il y a pas de fleurs, les animaux semblent absents ou beaucoup d’animaux semblent absents. Donc, ça semble inactif. Mais en fait, en réalité, c’est un temps de préparation pour la nature. La nature est en train de se préparer. Et ce qu’on voit arriver au printemps et en été, c’est le fruit de ce qui a été préparé en hiver. Et c’est la même chose pour nous en fait.
Et donc, Jim Rohn, lui, souligne que l’hiver ça représente souvent pour nous, dans nos vies, des moments un peu difficiles mais nécessaires pour développer notre résilience, pour être plus résistant et pour croître, tout simplement, parce qu’il dit que nous avons tous des hivers. Donc, les hivers, pour lui, dans le livre, ce sont des choses négatives qui nous arrivent ou des moments qui semblent être très compliqués pour nous. On a tous des hivers, on a tous des moments comme ceux-là. Parfois, ils sont très froids, c’est-à-dire qu’on a de gros problèmes. Parfois, ils sont moyennement froids, donc, ce sont des problèmes moyens. Parfois, ils sont très longs, on a l’impression que ça ne finira jamais. Parfois, ils sont très courts, se dire : « Ben voilà, c’est déjà terminé ». Et il touche tous les domaines. On peut avoir des hivers professionnels, des hivers familiaux, des hivers au niveau de notre santé, au niveau de nos humeurs, etc.
Et l’idée, c’est de voir ces hivers, voir ces périodes difficiles, comme étant des passages qui développent notre patience, d’une part, qui nous renforcent, d’autre part, et qui sont nécessaires aux saisons qui arrivent. S’il y avait pas d’hiver, il y aurait pas de printemps et il y aurait pas d’été dans la nature. Et c’est exactement la même chose pour nous dans nos vies, tout simplement.
Donc, tu vois, on peut prendre plein d’exemples du quotidien, mais tu peux avoir un… Imagine un entrepreneur, quelqu’un qui a créé, qui a ouvert un restaurant, par exemple, et qui voit que son chiffre stagne, que c’est difficile, il a pas assez de monde dans son restaurant, eh bien plutôt que de se décourager et de dire : « Oh la la, on va échouer, on va devoir fermer », il peut utiliser ce temps pour revoir ses stratégies, développer des compétences particulières, tester des choses, se reposer un petit peu pour repartir plus fort. Donc, l’idée, c’est vraiment de voir ces hivers comme étant des moments de préparation à quelque chose de plus beau qui va arriver, tout simplement.
Au niveau… Donc, moi, j’utilise beaucoup mon journal pour documenter mes hivers, pour réfléchir, pour m’assurer, est-ce vraiment un hiver ou est-ce juste une averse en plein printemps ? Mais j’aime utiliser mon journal pour essayer de transformer en fait les difficultés du moment en opportunités d’apprentissage et en moments qui me permettent de devenir plus fort et plus résilient.
Deuxième saison : le printemps. Donc, le printemps, c’est le renouveau et les opportunités. Jim Rohn nous explique que c’est au printemps en général que les graines sont plantées. Ou plutôt, on va dire elles ont été plantées avant, mais c’est là qu’elles commencent à germer. Voilà. C’est plutôt ça. Ça a été planté avant le printemps, mais ce qui a été planté auparavant commence à pousser ou commence à germer. Ce qui semblait inerte, si tu regardais le sol, il y avait rien, eh bien prends vie. La vie sort de terre. Et ça permet tout simplement de voir les premiers résultats de nos actions précédentes. Donc, c’est souvent dans les moments de printemps qu’on peut démarrer des nouvelles opportunités, des nouveaux projets, des choses qu’on a souvent repoussées.
Par exemple, je sais pas, tu avais l’intention d’apprendre une nouvelle compétence ou de démarrer une activité, et juste après l’hiver, tu vas te dire : « Allez, j’y vais, c’est maintenant. Je fais en sorte de démarrer mon activité ». Donc, tu peux, pour ça, définir, sur papier, une intention, une action, même petite, qui te rapproche de ton objectif. Par exemple, consacrer 30 minutes par jour à ce projet d’apprentissage d’une langue ou de développement d’une compétence. Ça, c’est une chose que tu peux faire pour le printemps, qui est le moment où on va démarrer des belles choses, où ce qui semblait ne pas exister commence à exister.
Et les saisons d’été et automne sont des saisons d’action et de récolte. Parce qu’en été, c’est là où il faut travailler en fait. Mon frère, Jimmy, il a un jardin. Ben l’été, il me dit : « Là, il faut que je récolte, parce que tout arrive en même temps ». Donc, il y a beaucoup beaucoup de travail à ce moment de l’année. C’est le moment où on doit cultiver tout ce qu’on a semé.
Et Jim Rohn insiste beaucoup ici sur la discipline qui est nécessaire à la protection de nos efforts. Comment protéger ses récoltes des mauvaises herbes ? Donc, là, ça c’est une analogie liée à la nature, mais dans le monde réel, comment faire pour que ceux qui essaient de prendre les fruits de notre travail ne puissent pas le faire ? Donc, c’est de l’action à la fois de récolter mais aussi de se protéger. Donc, ça, il en parle très bien dans le livre.
Et pour ce qui est de l’automne, ben c’est aussi l’automne un temps de récolte. Après, ça dépend évidemment des plantes, etc. On n’est pas là pour être à 100% précis sur l’agriculture. Mais en tout cas, bien souvent, au printemps… En automne, on voit le fruit de nos efforts. Mais cette saison, elle nous rappelle aussi que ce que nous récoltons, c’est le fruit de ce qu’on a semé, tout simplement.
Donc, ces deux périodes, automne et été, sont des périodes à la fois d’action et de récolte. Et il ne faut vraiment pas avoir peur de récolter, il faut pas se dire : « Oh la la, j’ai trop de réussite, c’est pas juste. Pourquoi je réussis mieux que les autres dans ce domaine ? » Il faut récolter avec humilité évidemment, mais sans avoir mauvaise conscience, parce qu’on récolte toujours ce qu’on sème. Donc, si on récolte beaucoup à un moment donné, il faut se dire que c’est parce qu’on a beaucoup travaillé pour, et il faut aussi se dire que ça ne sera peut-être pas la même chose dans les années à venir, donc, il faut mettre une partie de ce qu’on a récolté au grenier pour faire attention et pour savoir réagir au moment où les récoltes seront moins bonnes.
Donc, tu vois, en fait, les cycles des saisons, ça peut vraiment nous inspirer. C’est une sagesse un peu intemporelle. Ça nous enseigne à être plus patient, à avoir foi, à croire en fait. On sait que… c’est très profond en fait comme réflexion. Un agriculteur, il sait que s’il plante, il va récolter. Donc, il faut avoir confiance, il faut avoir foi en la nature, et donc, foi en notre réussite future en se disant : « Voilà, si je fais les bons efforts, si je le fais correctement, je serai récompensé et je vais récolter ». Bien sûr, parfois on récolte peu. Si on récolte peu, ça peut être à cause des circonstances, la météo, mais ça peut aussi être à cause de notre technique. Peut-être qu’on n’a pas planté de la bonne façon.
Mais la clé, c’est de vraiment travailler avec les saisons et pas contre elles. On peut pas dire : « Ben non, moi je veux que des étés ». C’est impossible. Il y aura toujours été, automne, printemps, hiver. Ces quatre saisons seront là, quoi qu’il arrive, qu’on le veuille ou non. Donc, l’idée, c’est de nous adapter nous-mêmes pour surmonter les défis, pour en tirer des leçons précieuses, pour grandir et pour s’améliorer, tout simplement. Donc, l’idée, c’est vraiment chaque jour ou très régulièrement, chaque semaine, d’observer les saisons de notre vie, parce que les saisons naturelles se succèdent dans un ordre précis, elles ont une durée précise. Chez nous, c’est un peu différent. Mais on peut se demander où est-ce que je suis en ce moment ? Cette semaine, c’était l’hiver chez moi. Donc, je vais être patient, travailler pour faire en sorte d’avoir un bel été ou un beau printemps. Et c’est comme ça qu’on avance, qu’on gagne aussi en sérénité, parce qu’on sait que quoi qu’il arrive, après l’hiver ou une fois que l’hiver sera passé, on aura un beau printemps, on aura un bel été, tout simplement.
Donc, voilà pour aujourd’hui. J’espère que ça t’a plu, que ça t’a inspiré. Si c’est le cas, j’apprécierais beaucoup que tu laisses 5 étoiles au podcast de Français Authentique. Tu peux le faire directement sur l’application de podcast que tu utilises. Ça nous aide beaucoup. Donc, merci pour ça. Et on se retrouve très bientôt pour un nouvel épisode de Marchez Avec Johan. Merci ! À bientôt ! Salut !