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Les conseils d’une tutrice pour mieux parler le français

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Transcription de la vidéo :

Salut ! Dans la vidéo d’aujourd’hui, Valentine, tutrice française de grande expérience, va partager avec toi ses meilleurs conseils pour parler français sans effort.

Salut ! Merci de me rejoindre ou plutôt de nous rejoindre, parce qu’aujourd’hui j’ai le grand plaisir de te présenter Valentine, qui travaille avec moi dans l’équipe Français Authentique et qui va nous parler un petit peu d’elle. Je vais te la présenter et te dire ce qu’elle fait dans le cadre de Français Authentique. Et elle partagera avec toi ses meilleurs conseils pour améliorer ton français et elle te dira même ce qu’il faut éviter de faire, ce qu’il ne faut pas faire si tu veux progresser en français. Reste bien jusqu’au bout pour obtenir tous ses conseils précieux.

Avant ça, j’aimerais te rappeler que les inscriptions à l’Académie Français Authentique sont ouvertes jusque dimanche 12 septembre. Ensuite, plus d’inscriptions possibles. Alors l’Académie, j’en parlerai brièvement dans l’interview avec Valentine, mais c’est le plus grand projet de Français Authentique, le projet prioritaire de Français Authentique, basé sur deux grands piliers, plus de 100 heures de contenus vidéos sur tous les sujets possibles : culture, des écrivains, développement personnel, bien sûr culture française au quotidien, grammaire aussi, apprentissage du français.

Et le deuxième pilier, c’est la possibilité de t’exprimer à l’oral. On a des groupes privés Facebook, Telegram, et des réunions Zoom avec des tuteurs français natifs qui gèrent des discussions de 10-12 personnes et qui t’aident à progresser en corrigeant tes erreurs si tu le souhaites et en te permettant de t’exprimer à l’oral.

Les inscriptions sont fermées 95% de l’année et là, elles sont exceptionnellement ouvertes, tu as jusque dimanche 12 pour nous rejoindre. Le lien est en bas, dans la description. Tu peux aller jeter un œil dès maintenant.

Rejoignons maintenant Valentine, qui va partager avec nous ses meilleurs conseils pour que tu progresses en français et qui te dira ce qu’il ne faut pas faire.

Donc, comme prévu, me voilà avec Valentine.

Johan : Salut, Valentine.

Valentine : Salut, Johan.

Johan : Merci beaucoup de ton temps et de venir nous parler un peu de ton expérience.

Valentine : Bon, avec plaisir. Ça me fait très plaisir d’être là.

Johan : Ça va donner un peu de diversité aussi à la chaîne puisque les gens ont l’habitude de me voir, et toi, on va en parler, tu interviens de plus en plus dans les contenus, les vidéos You Tube. Évidemment, je te cite de temps en temps, mais aujourd’hui ils vont pouvoir mettre un visage sur la personne qui est derrière beaucoup de contenus. Valentine, est-ce que tu peux, dans un premier temps, te présenter brièvement ? Nous dire qui tu es en quelques mots ?

Valentine : Oui, bien sûr, quelques phrases. Je suis Valentine. Je suis française, je suis native française, et je suis née dans le Sud de la France. Peut-être que ça s’entend légèrement par moment. Je viens du Sud de la France. Mais pas très fort, j’imagine.

Johan : C’est très léger. Non, moi, si tu ne me l’avais pas dit, je n’aurais pas forcément deviné. Et c’est le Sud-Ouest hein, me semble-t-il.

Valentine : Oui, c’est ça. C’est de Toulouse pour les connaisseurs. Je viens de Toulouse. Et actuellement, je ne suis pas en France, puisque j’habite en Angleterre depuis quelques années, dans le Sud également, à Bristol. Et ça fait quelques années que je m’oriente professionnellement et personnellement autour de l’apprentissage des langues, le français en particulier. Donc, c’est le milieu dans lequel j’ai fait des études récemment et dans lequel je travaille depuis un moment. Et c’est ce qui m’a amenée il y a quelques mois dans l’équipe Français Authentique, puisque ça fait quelques mois maintenant que je suis là.

Johan : Oui. Au moment où on enregistre, ça fait… parce que c’était en novembre hein, je pense, de l’année dernière, ça commençait novembre-décembre. Donc, on est à une dizaine de mois déjà. Ça passe très vite. Et du coup alors, quand tu as commencé à travailler avec Français Authentique, tu donnais des leçons, tu gérais des conversations Zoom dans le cadre de l’Académie Français Authentique dont je reparlerai un peu après. Donc moi, je t’ai découvert en tant que tutrice. Tu donnais des cours comme ça sur une plateforme qui s’appelle « italki ». Est-ce que tu peux nous parler plus globalement du coup de ton expérience dans l’enseignement du français ?

Valentine : Oui, bien sûr. En fait, j’ai commencé à être tutrice, à donner des leçons privées. En règle générale, c’était juste en face à face, une personne, une personne. J’ai eu quelques élèves en vrai, comme on peut dire, en face à face, dans la vraie vie, avant qu’on soit tous bloqués chez nous avec la pandémie qui est arrivée. Et donc, c’était le moment où effectivement j’ai commencé sur cette plateforme, sur italki, qui est une espèce de catalogue de tuteurs, un bon paquet de langues. Il y a beaucoup de langues disponibles, il n’y a pas que le français.

Grâce à ça, j’ai commencé mon activité professionnelle de tutrice en proposant différents types de choses, des conversations pour les gens qui ont juste envie de pratiquer et de parler avec des natifs. On sait que ce n’est pas toujours évident de trouver des personnes natives de la langue cible qu’on est en train d’apprendre, donc pour parler, et aussi des personnes qui avaient un niveau 0 en français qui partaient de rien du tout et avec qui on a pu commencer une chouette aventure.

Johan : Tu utilisais l’anglais pour les débutants, j’imagine…

Valentine : Ça dépend. Oui, en fait, ça dépend de chaque apprenant. Il y a des apprenants… L’idée, je pense, c’est aussi de s’adapter à chaque personne et il y a des personnes pour qui c’est impensable de commencer sans utiliser l’anglais, ils en ont besoin, ils en ont envie. Donc, dans ce cas, il n’y a pas de souci un petit peu, même si très très vite, je l’abandonne, parce que je pense que même avec un petit niveau, il n’y a pas besoin d’une autre langue ou en tout cas, c’est pas cette approche que j’aime bien, je préfère être le plus possible en français même s’il faut mimer, même s’il faut montrer des images ou des trucs comme ça. Donc, ça dépend. Et puis, il y a des élèves, des apprenants qui sont comme ça aussi, qui ne veulent vraiment pas utiliser l’anglais. On s’adapte.

Johan : Oui, c’était mon cas quand j’ai commencé en allemand où on essayait de me dire : « Attends, on va expliquer les termes que tu ne comprends pas en anglais », qui était notre langue commune. Et moi, je suis comme toi et comme certains de tes étudiants. Je préfère, non, je suis dans le bain en allemand, en l’occurrence, pour les apprenants en français. Comme tu dis, il y a toujours possibilité de se faire comprendre et ça aide même, c’est même un petit défis pour le cerveau, donc ça aide à trouver plus…

Valentine : Oui, ça travaille hein.

Johan : Oui, tout à fait. C’est un peu comme la différence entre si on te donne le sens d’un mot et si tu vas chercher le mot dans le dictionnaire, tu vas le retenir un peu mieux en l’ayant cherché par toi-même en fait.

Valentine : Oui, c’est vrai. En règle générale, j’aime bien autant que faire se peut, autant que possible, je ne traduis pas, je n’aime pas traduire dans… Souvent, c’est le réflexe qu’on a. On dit : « Mais comment on le dit en anglais ? » Il existe, le mot, mais je vais plutôt essayer d’abord de le décrire et peut-être si c’est quelque chose qui, visuellement peut être montré, alors on va aller chercher des images. Et si vraiment… Bon, il y a des concepts qui sont un peu plus abstraits et qui sont compliqués à expliquer, donc si vraiment ça ne marche pas, peut-être qu’on peut aller chercher une définition et ensuite une traduction. Il y a plein d’étapes avant de tomber dans la traduction.

Johan : Bien sûr. Et c’est comme ça que les enfants apprennent. Comme les enfants ne connaissent pas un mot, je ne leur donne pas la signification en anglais. Il faut leur expliquer et leur montrer, donc c’est un peu le boulot du prof. Et du coup, tu as donné… c’est assez impressionnant, je n’ai plus le chiffre exact en tête, mais combien d’heures de cours au total ?

Valentine : OK. Donc là, ça fait un an et demi que je suis inscrite sur la plateforme et je pense qu’on n’est pas loin… je vais regarder rapidement pendant qu’on parle, mais je pense qu’on est 3 000 leçons ou un peu moins, 2 000 et des brouettes et des poussières. Donc ça, ce n’est pas un nombre d’heures, puisque j’ai des leçons… Oui, c’est 2 700 leçons. Donc, c’est un bon… Ça a explosé. Et en fait, dès le début, j’ai eu beaucoup d’heures de cours, donc c’était très chouette. Et en règle générale, je donne des leçons entre 30 minutes et maximum une heure. Je n’aime pas faire plus et je ne fais jamais moins.

Johan : D’accord. Oui. Et ça, ça ne prend pas en compte les petites leçons que tu as animées pour Français Authentique et ce que tu peux faire à l’extérieur aussi, puisqu’il me semble que tu es active dans des opérations culturelles aussi autour de l’apprentissage du français dans ta ville de Bristol, hein.

Valentine : Oui. Ça m’est arrivé de faire des choses principalement parce que j’ai des amis qui sont eux-mêmes apprenants de français et qui sont impliqués dans différentes assos, différents clubs et des choses comme ça. Donc, ça m’est arrivé de participer parce que je pense que, en ma qualité de native francophone, ça apporte toujours quelque chose d’avoir des natifs sur place.

Johan : Oui, tout à fait. Du coup, alors moi ce que j’ai vite repéré au moment où tu donnais les leçons dans le cadre des leçons Zoom qu’on donne dans l’Académie, c’est que tu as, grâce à cette expérience, donc c’est presque 3 000 leçons, tu as pu en fait obtenir beaucoup de retours des étudiants et tu sais en fait aujourd’hui exactement ou tu sais quels sont leurs besoins. Et si on fait un peu la transition vers tes tâches aujourd’hui au sein de Français Authentique, ça t’aide à rédiger des scripts par exemple, parce qu’aujourd’hui, c’est toi qui rédiges les scripts vidéo You Tube, que j’enregistre par la suite. Tu procèdes après au montage des vidéos. Donc ça, c’est cette expérience en fait qui t’a permis d’évoluer dans ce domaine.

Valentine : Oui. C’est sûr que quand tu passes… n’importe qui, qui passerait 8 heures, 10 heures par jour à parler avec des gens qui ont un profil un peu similaire. Alors bien sûr, c’est des gens qui sont partout dans le monde et qui ont tous une histoire différente, mais il y a des choses qui reviennent, il y a des obstacles, puisqu’ils ont tous l’apprentissage du français en commun. Donc, il y a des obstacles par rapport à la grammaire, il y a des questions qui se posent en tant qu’apprenant. Il y a beaucoup de possibilités et de façons d’apprendre. Donc, il y a des choses qui reviennent le plus souvent. Et c’est ça qui aide quand on cherche des idées de vidéo, on dit : « Bon, ben Ok, si tu as entendu 50 fois quelqu’un qui te dit : C’est quoi le subjonctif ? Ça sert à quoi ? Comment ça marche ? » Bon, peut-être que ça, ça mérite d’être expliqué.

Johan : Tout à fait. Ce qui est top et la raison pour laquelle ça marche si bien, c’est qu’en fait on a la même approche tous les deux, puisque quand tu prépares les scripts, que tu donnes trois astuces pour mieux parler à l’oral, ben c’est trois astuces que je partage en fait. Et ça, c’est assez important, puisqu’on peut… face à un même constat, on pourrait avoir finalement une vision différente, mais on la partage. Et d’ailleurs, tu nous diras en fin de vidéo, j’invite tout le monde à rester, tu nous donneras tes meilleurs conseils pour progresser à l’oral en français.

Mais avant ça, j’aimerais bien que tu nous parles aussi d’un projet qui est lié à l’Académie Français Authentique, puisqu’aujourd’hui tu ne donnes plus de cours en visuel, tu es très occupée sur d’autres tâches. Mais dans l’Académie, tu as développé le projet « SOS grammaire ». Est-ce que tu peux nous en parler un peu ?

Valentine : Oui, bien sûr. Donc oui, effectivement, je ne m’occupe plus du tout de réunions, il y a d’autres tuteurs qui le font très bien, donc qui sont expérimentés là-dedans. Pour ce qui est de « SOS grammaire », donc c’est assez nouveau en fait, puisqu’on a commencé en 2021, je pense que…

Johan : Oui, c’était janvier ou février. Donc, ça fait… C’est ça, oui.

Valentine : Donc, c’est la première année. Et globalement, c’est un peu répondre aux attentes des gens qui font partie de l’Académie et qui se posent des questions à propos de la grammaire en règle générale, parce que même si j’imagine que la grammaire ce n’est pas le point central de Français Authentique, ça reste quelque chose qui, parfois, intrigue ou qui bloque parfois. Et l’idée, c’est de dire que la grammaire ça ne devrait pas bloquer l’apprentissage, ça ne devrait pas nous faire peur. C’est très OK et ça peut être plus simple que ce qu’on pense et ça peut être plus marrant aussi.

Donc, c’est ça l’idée, répondre aux questions. Les gens nous envoient des questions. Et encore une fois, on se rend compte que très souvent c’est les mêmes questions qui reviennent. Et c’est pour ça que les thèmes sont sélectionnés en fait. Si 10 personnes posent une question sur une certaine façon, je ne sais pas, le dernier sur lequel on a bossé, on a bossé sur l’idée des pronoms relatifs. Et ça, c’est une question qui est beaucoup revenue et c’est pour ça qu’elle a été sélectionnée. Si beaucoup de gens se posent la question, c’est peut-être que dans leur façon d’apprendre, la façon dont on leur a appris ou les livres de grammaire en fait, ce n’est peut-être pas expliqué d’une façon très naturelle et très intuitive.

Johan : Exactement. Et c’était l’idée de base du projet quand on l’a développé, c’est cet aspect-là, puisqu’effectivement s’ils se posent encore la question… Pour la plupart, ils sont déjà allés voir dans les livres, mais ce qu’on a voulu faire, c’est expliquer de façon déjà simplifiée. En général, c’est deux pages hein, les… Tu as deux pages de PDF, donc tu enregistres aussi ta voix du PDF, puisque les gens peuvent s’améliorer en écoutant, et un petit quiz pour valider leur compréhension, mais tu le fais d’une façon déjà simplifiée, deux pages visuelles, avec des couleurs etc. Moi-même, j’aime bien quand je vais lire en diagonal, ça ressort tout de suite en fait. Et expliquer, comme tu dis, de façon… avec des vrais mots et avec… puisque tu sais aussi… tu l’as déjà expliqué à des gens qui ont fini par le comprendre, tu sais aussi comment l’enseigner. Donc ça, c’est pour « SOS grammaire », qui marche plutôt bien. Et dans l’Académie, tu enregistres maintenant aussi des audios des vocabulaires et prononciation.

Valentine : Oui, c’est ça, du coup, pour les modules qui sont mensuels et qui sont toujours très très denses, tu parles d’une façon super naturelle en fait sur tes sujets spécifiques. Donc, non seulement il y a du vocabulaire spécifique qui, parfois, est probablement nouveau et complexe, et puis, en plus, comme tu le fais d’une façon très spontanée, dans ta façon de parler, c’est blindé d’expression et des choses comme ça qui sont intéressantes à expliquer.

Johan : Oui, tout à fait. Tu as raison de le souligner, ma façon de parler est plus spontanée dans les modules que dans les vidéos You Tube, qui ont un format un peu plus préétabli, c’est-à-dire j’ai vraiment le script. Alors, je ne lis pas, je ne lis jamais, mais je reprends des phrases et c’est moins spontané que les modules où là, en général, je crée une carte heuristique, une mind map, et j’ai une phrase et je reprends et je développe. Donc, c’est vrai que ça laisse la porte ouverte à pas mal d’expressions.

Si je résume un peu, en gros, dans l’Académie, on a déjà évoqué un certain nombre de choses, mais on a les modules, donc qui traitent de différents sujets, ça peut aller du développement personnel, la culture, des écrivains, là on en a fait un sur l’agriculture en France. On m’avait demandé de le faire. Je ne pensais pas que ce serait un sujet qui intéresserait beaucoup de monde, mais comme c’est lié à l’écologie dont on avait déjà parlé, ça intéressait. Donc, les sujets sont très variés. On a parlé de Zola récemment etc.

Donc, on a les modules avec la vidéo de base que, maintenant, tu as pris en charge le montage aussi pour que ce soit plus dynamique, le PDF, la prononciation, le vocabulaire. On a un quiz pour chaque module aussi. Donc ça, c’est la partie « contenu ». Ta partie « SOS grammaire » qui revient aussi, qui est mensuelle. Et les conversations Zoom avec les tuteurs. On a actuellement deux tuteurs. On a un troisième tuteur qui va nous rejoindre. Et les gens ont la possibilité de réserver au minimum deux créneaux chaque semaine. Il y a bien sûr un groupe Telegram pour que les gens puissent échanger, un groupe Facebook. On a un club de lecture aussi.

Quand on fait toute cette liste, quels sont, selon toi, les points forts finalement de l’Académie ? Puisque là je viens de citer brièvement tout le contenu. Il y a des centaines d’heures de contenu. Qu’est-ce qui, selon toi, ressort ? Quels sont les points forts de l’Académie pour ses membres ?

Valentine : Oui, plein de choses, c’est sûr, mais j’imagine que ce qui est, à mon sens, qui a une vraie valeur pour des apprenants, c’est deux choses : c’est l’espace qu’ils ont pour être actif, à savoir, tu as mentionné le groupe Telegram où il y a beaucoup de monde qui parlent au quotidien, ils parlent entre eux, et, enfin on ne répètera jamais assez à quel point c’est important que ce soit… c’est tous les jours en fait, c’est tous les jours, la pratique. Mais bon, ce n’est pas évident en fait d’avoir accès à des gens qui veulent parler français tout le temps, tous les jours.

On parlait de tutorat. C’est bien si on peut se permettre d’avoir les services d’un tuteur, mais ce n’est pas quotidien et puis c’est un investissement aussi, il faut le dire. Alors que faire partie de ce groupe, ça fait partie de tout le package Académie, donc ce n’est pas quelque chose qu’il faut venir ajouter. Donc ça, c’est vraiment un aspect de communauté entre eux. Et puis, ils se connaissent, c’est des gens qui sont assez proches en fait, assez intimes au final. Donc, ils s’expriment entre eux.

Et puis, je pense qu’avoir des tuteurs qui sont natifs, qui sont là pour les écouter, pour les corriger, et puis pour les faire sortir de cette zone de confort où on n’ose pas parler, ça fait peur. C’est des petits groupes, mais ça reste quand même… il faut quand même s’exposer dans une langue étrangère sur des sujets qui ne sont pas toujours évidents. Et c’est bien d’avoir quelqu’un qui, au début, est là peut-être pour te tenir un peu la main ou parfois pour te pousser si tu en as besoin ou quelque chose comme ça. Ça, c’est super.

J’imagine que c’est toute la partie où ils sont actifs et toute la partie du contenu est très intéressante, parce que par exemple, pour les modules, je pense que c’est bien d’écouter du contenu qui ne soit pas uniquement pour l’apprentissage, qui ne soit pas uniquement de la grammaire, qui ne soit pas uniquement des astuces, même si tout ça c’est très chouette. Mais finalement, dans la vraie vie, on ne parle pas que d’apprendre, on parle de plein d’autres trucs. Donc, entendre quelqu’un qui parle de littérature, c’est intéressant et on absorbe beaucoup. Je pense que ça c’est deux choses entièrement très différentes et ça marche bien.

Johan : Tout à fait, oui. Merci pour cette synthèse. C’est un peu comme ça que je le vois aussi. L’Académie a énormément évolué. Elle a commencé en janvier 2016 et on avait, au départ, seulement les modules, le groupe, alors c’était un groupe WhatsApp à l’époque, et Facebook. Donc, il y avait déjà cette idée d’un côté le contenu, et ça, ça a toujours existé aussi, axé vers des choses qui va les intéresser, et la partie s’exprimer à l’oral au quotidien.

Et ce qui a été vraiment quand même un grand changement et qui est arrivé seulement fin de l’année dernière, puisque tu faisais partie des deux premières tutrices à proposer ce service, quand on l’a testé dans l’Académie, ça a été quand même un grand changement et un grand apport pour les gens, puisque s’exprimer, en envoyant des messages même audio sur Telegram ou des images sur Facebook, c’est une chose, c’est très bien de le faire tous les jours, mais comme tu dis, venir devant 10-12 collègues et un tuteur français, s’exprimer à l’oral, c’est différent.

Valentine : Oui, ce n’est pas évident. Et puis, pour être honnête, il y a certaines conversations qu’on a eues avec des thèmes assez complexes. Parfois, on se lançait dans des débats philosophiques où de temps en temps je me dis : « Mais jamais de la vie, je fais ça dans une langue ». Enfin, moi, je ne le ferai pas, donc c’est assez impressionnant de voir des gens le faire et c’est très inspirant, c’est chouette.

Johan : C’est vrai. Et on a aussi… une chose que moi j’apprécie, c’est le fait qu’effectivement il y en a qui ont un niveau vraiment excellent et qui vont aider ceux qui ont un niveau inférieur, puisque ça pourrait faire peur et ça pourrait donner l’impression que l’Académie est réservée à une élite, entre guillemets, de personnes capables de parler de Zola, mais il n’y a pas que ça en fait, il y a vraiment tout le panel.

Valentine : C’est très chouette, parce qu’en fait je pense que les gens peuvent se rendre compte qu’il n’y a pas besoin de maîtriser. Bon ben si tu as envie de lire Zola et que tu peux en parler, c’est fantastique, bien sûr. Mais tu n’es pas obligé de lire des ouvrages de 600 pages au quotidien pour t’exprimer sur des sujets intéressants et complexes en fait. Tu peux parler de sujet très très chouette, à ton niveau, dans un groupe, ça se passe très bien en règle générale.

Johan : Oui, tout à fait. Et c’est bien de voir aussi que les plus avancés aident les moins avancés, il y a vraiment un esprit de groupe. Par exemple, depuis deux mois, on a un club de lecture qui est géré par deux membres, Julian et Barbara. Ils se mettent vraiment d’accord pour choisir des ouvrages qui pourraient convenir à tout le monde. Donc là, ils sont en train de lire actuellement Candide de Voltaire. Ils ont lu le mois dernier L’étranger d’Albert Camus. Donc ça, c’était pour renforcer un module, puisqu’il y a un module de Camus dans l’Académie. Mais justement, il n’y a pas une certaine classe qui va imposer des bouquins comme tu dis, de 600 pages, que les autres ne pourraient pas suivre. Moi, j’aime beaucoup cette solidarité aussi.

Johan : Valentine, je voudrais bien maintenant qu’on bascule un peu sur… qu’on profite encore plus de ton expérience pendant quelques instants pour que tu nous dises d’une façon générale qu’est-ce qu’il faut faire absolument. Donc là, vraiment tu sélectionnes peu de choses, mais des choses qu’il faut absolument faire si on a envie de s’exprimer à l’oral sans bloquer, parce que c’est ce que veulent les gens qui nous regardent, ils veulent parler à l’oral sans bloquer, sans stresser. Qu’est-ce que tu leur conseillerais de faire de façon pratique pour atteindre cet objectif ?

Valentine : Oui. Bon, alors il va falloir être concis. J’imagine que ça peut être vaste comme sujet.

Johan : C’est vrai.

Valentine : Mais globalement, je pense que ce n’est pas un secret, si vous voulez parler, parlez. Il faut le pratiquer, et ça c’est clair, de n’importe quelle façon, alors que ce soit dans des groupes comme ceux dont on a parlé, que ce soit tout seul ou avec des amis, quelqu’un de confiance. Peu importe, il faut parler. Et surtout, je pense qu’il faut embrasser chaque erreur et chaque difficulté.

En fait, j’ai l’impression que toutes les fois où j’ai fait des grosses erreurs dans des langues étrangères où je me suis sentie toute honteuse et toute perdue, ben c’est les fois où je me suis le plus souvenue des règles et je me suis le plus souvenue des expressions. Sur le moment, ce n’est jamais agréable de faire des petites erreurs. Je pense qu’il faut se prendre un peu moins au sérieux et accepter qu’en fait si ne vous faites pas d’erreur, vous n’avancerez probablement pas. Donc, le plus tôt on accepte ça, le mieux on se sent face à se tromper, on va rire de soi-même, c’est OK en fait.

Et puis, personne n’est jamais mort d’avoir fait une erreur de grammaire ou de s’être trompé de mot ou de ne pas comprendre. À la fin de la journée, tout se passe très bien. Rien n’aura changé, vous aurez juste appris quelque chose de nouveau et c’est le but, c’est l’objectif.

Johan : Donc, vraiment sortir de sa zone de confort, ne pas avoir peur de se tromper et ne pas, comme tu dis, se prendre trop au sérieux en voulant être parfait, parce que la perfection en fait on ne l’atteint jamais dans une langue.

Valentine : Non. Et puis, si c’est ça que vous visez, j’ai l’impression que si on vise le perfectionnisme, bon ben on ne va jamais rien faire en fait, parce qu’on ne va pas bouger. C’est formateur de faire des erreurs, rien n’est parfait du premier coup. On en a déjà parlé hein, que ce soit la cuisine, le sport ou quoi que ce soit. Enfin, vous ne serez pas un chef, parce que vous essayez une nouvelle recette. Non, au mieux, ce sera OK, mais ce ne sera pas impeccable…

Johan : La pratique, c’est le conseil numéro 1. Est-ce que tu as un conseil bonus numéro 2, une chose qu’il faut faire ? Comme ça, on se limite à deux et on a deux choses vraiment puissantes, donc ne pas avoir peur de faire des erreurs, et le deuxième ?

Valentine : Oui, le deuxième, c’est… Encore une fois, j’ai l’impression que c’est un peu bateau, mais absorber en permanence le plus possible. On ne peut pas prétendre apprendre quelque chose si on se contente de lire un livre par mois ou de regarder un film français de temps en temps. Tu en parlais tout à l’heure avec tes enfants, quand on est un natif dans n’importe quelle langue, la façon dont on apprend une langue, c’est en la vivant, en vivant plein plein d’expériences dans la langue. Et donc, c’est normal que les natifs ils aient beaucoup d’expériences, c’est parce qu’ils ont fait des années dans une langue. Donc, dans n’importe langue, si tu veux te rapprocher de ça, ben il va falloir augmenter les heures de écouter, lire, écrire, parce que c’est ce qu’on fait en tant que natif aussi en fait. On le fait tout le temps.

Johan : Donc, s’exposer un maximum et varier du coup les moyens, c’est-à-dire, tu l’as dit, beaucoup écouter, mais pas seulement. Moi, c’est vrai que j’ai, pendant des années, énormément insisté sur l’écoute, parce que je pense que c’est ce qui est le plus utile pour s’exprimer à l’oral. Maintenant, c’est vrai que les autres canaux du type lecture, ça permet d’apprendre plein de vocabulaires. L’écriture, ça permet aussi de se poser des questions. Et puis, le fait de varier, je pense que ça empêche de s’ennuyer.

Valentine : Oui, il y a ça aussi. Et puis, enfin, tu parles de l’oral et ça c’est très important et c’est quelque chose que j’ai entendu plein de fois avec des élèves de : « Waouh ! Quand on parle ensemble, pas de problème, je comprends tout, je peux parler de tout, mais dès que je suis dans la rue ou dès que je parle avec quelqu’un d’autre, je suis complètement perdu ».

Il y a deux explications. La première, c’est qu’on se connaît et que tu es dans une situation de confiance, donc tu n’as pas peur ; et la deuxième, c’est que tu es habitué, tu es habitué à ma façon de parler, à mon rythme de parole, et surprise, tous les Français ou tous les francophones… en plus, il n’y a pas que la France, ne parlent pas de la même façon du tout. Donc, ça peut être surprenant.

Johan : Oui, c’est vrai que ça, ça revient aussi tout le temps, on me le dit souvent, certainement parce que je parle déjà de base lentement, donc du coup, ils ont l’impression que c’est plus facile de me comprendre. C’est vrai que certaines personnes parlent tellement vite. Ce weekend, j’ai revu un ami d’enfance, un très bon ami que je n’avais pas vu depuis quelques mois. Et parfois, moi-même, en tant que natif, quand je l’écoute parler, il mange tellement ses mots et il parle tellement vite que parfois, moi-même, je suis obligé de le faire répéter. Donc effectivement, ensuite, tu as ce point-là, il faut se confronter aussi à ce genre de personnes qui parle plus vite et moins clairement que nous.

Valentine : Oui. C’est intéressant que tu soulignes en plus que c’est très souvent entre natifs qu’on ne se comprend pas en fait. On se demande de répéter. Il y a des mots qui sont très proches, les gens mâchent leurs mots et les expressions, il y a plein de choses. Donc, en tant qu’apprenant, ce n’est pas parce qu’on ne comprend pas que notre niveau est mauvais ou ça ne veut rien dire sur nous, c’est juste peut-être que tu n’étais pas attentif, peut-être que la personne elle s’est reprise ou elle a… Il y a plein de choses et c’est… même entre natifs, donc ça va, c’est OK.

Johan : Oui, tout à fait. Pour conclure, Valentine, parce que j’aime autant en fait les conseils qui nous indiquent quoi faire, que les avertissements qui nous disent ce qu’il ne faut pas faire, parce que je pense que souvent c’est les choses qu’on fait mais qu’on ne devrait pas faire qui nous pénalisent le plus en fait. Tu fais trois choses bien et une chose qui te pénalise, ben ça peut vraiment t’entraîner vers le bas. Donc, est-ce que tu aurais une chose où tu dirais : « Moi, je vous déconseille fortement de faire cette activité si vous voulez réussir à parler en français à l’oral ? »

Valentine : OK. Deux choses peut-être, deux choses rapidement et deux choses, deux erreurs que j’ai moi-même commises dans l’apprentissage des langues et qui m’a énormément retardée et frustrée, donc si ça peut vous éviter, c’est cadeau. La première, c’est de ne pas dire quand vous ne comprenez pas, de dire : « Oui, oui », de hocher la tête quand vous pensez que vous n’avez pas compris quelque chose, mais vous vous dites : « Ce n’est pas grave » et vous faites comme si de rien n’était. Il ne faut pas faire ça…

Johan : Je l’ai fait aussi, j’avoue.

Valentine : Et ça, je pense que c’est classique parce qu’on est un peu gêné de demander de répéter, on n’a pas envie de dire qu’on n’a pas compris et ce genre de choses. Mais en fait, à la fin de la journée, vous allez avoir le souvenir d’une phrase que vous n’avez pas compris et vous n’aurez rien appris, alors que si vous demandez, au final, vous aurez peut-être appris quelque chose de nouveau ou en tout cas, vous aurez cette expérience. Et ça, ça fait perdre du temps. Faire semblant de comprendre, ça fait perdre trop de temps.

Johan : Oui, parce que la personne pense que tu as compris et continue donc de parler du sujet, et toi, pour gagner du temps et pour vouloir ne pas paraître bête, ce qui est dommage. Mais finalement, tu perds du temps parce que la personne continue de te parler d’autre chose et tu ne comprends plus rien.

Valentine : Toi, tu es perdu, tu as manqué trois phrases, alors que tu aurais juste pu répéter quelque chose. Donc ça, c’est dommage. Et aussi, on le sait qu’apprendre une langue, ça peut être très long en fait, ça peut être long. Il ne faut pas perdre du temps à s’interdire de s’améliorer. Si vous faites ça, vous vous mettez des bâtons dans les roues tout seuls et ça ne fonctionne pas.

Johan : Oui, je suis d’accord et je t’avoue que je dois progresser avec ça parce qu’il m’arrive encore de temps en temps de tomber dans l’erreur. Ça peut même parfois être un truc qu’on fait dans notre langue maternelle hein, où quelqu’un nous parle d’un sujet et nous dit : « Tu connais ? », il nous dit : « Tu connais ? » d’une façon tellement convaincue que tu as l’impression que si tu dis « non », tu vas passer pour un idiot, donc tu dis « oui », et finalement, ça n’aide personne.

Valentine : Non, non, c’est dommage.

Johan : Tu avais deux… Tu as dit deux choses à ne pas faire.

Valentine : Oui. La deuxième chose… Alors, j’ai envie de dire qu’apprendre des trucs par cœur, j’ai l’impression que la plupart du temps ça ne marche pas. Il faut le faire de façon mesurée parce que si on prend l’exemple des conjugaisons en français, il faut les connaître, il faut connaître les conjugaisons, parce que sinon c’est compliqué de s’exprimer. Mais je pense que ce n’est pas la peine d’en faire des tonnes et de passer des heures à les apprendre et chaque temps et chaque personne, alors que pour la plupart, si vous ne les entendez pas au quotidien, ben vous n’en aurez peut-être pas besoin de façon urgente en fait.

Souvent, on me demande : « Est-ce que c’est important de connaître chaque temps et chaque personne parfaitement ? » Non, parce que… Écoutez comment les gens s’expriment. Les conjugaisons, c’est presque comme du vocabulaire. Si tu es exposé à certaines choses suffisamment, un nombre suffisant de fois, ça suffira en fait. Tu absorbes les choses. Et puis, on ne va pas se mentir, faites des choses qui vous font plaisir. Si apprendre des pages de conjugaison, ce n’est pas le plus marrant et c’est de la torture, ne le faites pas. Faites des choses qui vous font plaisir.

Johan : Oui, c’est vrai que ça c’est une chose. Je pense, c’est une chose qui s’adresse surtout à des gens qui ont un niveau vraiment intermédiaire bas, on va dire, et qui pensent, puisque moi, j’ai aussi eu ce problème en allemand, qui pensent qu’en apprenant des pages et des pages de vocabulaire, de mots de vocabulaire sortis de leur contexte ou des… comme tu l’as dit, des pages et des pages de règles de grammaire ou de conjugaison, et ils vont progresser. C’est vrai que ce n’est pas le truc le plus productif en fait.

Valentine : Non, c’est sûr. C’est dommage parce que c’est vrai que c’est un réflexe qu’on a, et moi la première. Il n’y a pas très longtemps, je me suis lancée dans l’étude de l’espagnol et c’est le premier truc que j’ai fait, j’ai pris un bouquin de grammaire et je me suis dit : « OK. Je vais le lire et après je connaîtrai la grammaire et ça sera bon ». Et non, ce n’est pas magique, ce n’est pas de la magie. Donc, ça ne marche pas comme ça.

Johan : C’est pour ça que j’aime bien, pour démarrer, vraiment quand démarrer de zéro, j’aime bien l’approche d’Assimil parce que c’est ce que j’ai fait pour l’italien. Eux, à aucun moment, ils te disent : « Voilà toute la grammaire à connaître, il faut aller d’ici à ici, ils te font des dialogues réels dans lesquels tu vas apprendre quelques mots de vocabulaire tous les jours. Et à chaque fois, au fur et à mesure, donc la première leçon, forcément, c’est très simple, et ils t’apprennent à conjuguer le verbe « être », tout simplement. Et au fur et à mesure, ils avancent. Et au bout, je ne sais plus, il y a une centaine de leçons, là, tu attaques les choses vraiment sérieuses. Mais j’aime bien cette approche… l’apprentissage juste à temps finalement. Tu apprends les choses dont tu as besoin au fur et à mesure.

Valentine : Non, c’est une bonne façon de faire, parce qu’une des choses assez frustrantes quand on apprend une langue, c’est de ne pas pouvoir s’exprimer. Et un apprentissage traditionnel, ce serait d’apprendre le présent à fond et comment tout conjuguer, sauf qu’en fait on ne peut rien dire, on ne peut pas parler quand on connaît le présent. Si tu ne peux pas dire ce que tu as fait le weekend dernier ou ce que tu vas faire ce soir, bon ben c’est bien, tu connais tes conjugaisons, mais tu es un peu limité et c’est très frustrant.

Johan : C’est vrai. OK. Ben écoute, merci pour tout ça, Valentine. C’était très intéressant. Tu nous as donné des conseils très pratiques à appliquer, qui sont en plus conformes à ce que j’enseigne. Donc, l’entendre de la bouche de quelqu’un d’autre et quelqu’un qui, comme toi, a de l’expérience, je pense que c’est encore mieux.

Pour tous les membres qui veulent rejoindre l’Académie, il y aura tous les détails en bas, évidemment, et vous aurez la possibilité de faire la connaissance de Valentine, puisque même si tu ne donnes plus finalement de leçons en direct sur Zoom, tu es encore présente. Je sais que tu jettes un œil sur notre groupe Telegram etc. Donc, voilà, une bonne occasion de faire la connaissance de Valentine. Merci et puis je te dis à très bientôt.

Valentine : Merci à toi.

Et voilà. Merci de nous avoir suivis. J’espère que ça t’a plu, que tu as aimé cette interview avec Valentine. Fais-le savoir par un petit J’aime si c’est le cas. Et bien sûr, va voir en bas le premier lien dans la description comment fonctionne l’Académie Français Authentique. On t’a donné un peu un aperçu, mais il y a plein d’autres choses. Le premier lien en bas te permet d’en savoir plus sur l’Académie.

Tu peux nous rejoindre avant dimanche et faire partie de cette communauté formidable, celle qui a été décrite avec tant de mots positifs par Valentine dans l’interview. Tu as jusque dimanche pour le faire. C’est le premier lien en bas. C’est donc le meilleur moment pour avoir l’esprit assez ouvert pour tester quelque chose de nouveau si tu veux avoir des résultats différents, il faut tester des choses différentes. Et crois-moi, ça marche.

Tu peux retrouver tous les témoignages sur la page de présentation de l’Académie, des gens qui ont progressé. Ils étaient dans ton état et ils n’arrivaient pas à s’exprimer à l’oral en français comme ils le souhaitaient, et aujourd’hui, ils le font et ils pratiquent chaque jour avec nous tous en prenant du plaisir. J’espère que tu feras partie de ce groupe et tu peux venir faire la connaissance de Valentine et moi-même, nous connaître en personne dans l’Académie. C’est le premier lien. Tu as jusque dimanche.

À bientôt. Salut !