05 Fév Le plus tôt est souvent le mieux

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Transcription de l’épisode :

Salut chers amis et merci de me rejoindre dans ce nouvel épisode de Marchez Avec Johan. Et aujourd’hui, on va parler d’une citation, d’un concept plutôt que j’ai lu dans un livre, et on va essayer de réfléchir ensemble à comment on peut l’appliquer dans nos vies, parce que c’est un peu l’objet de ce podcast Marchez Avec Johan du mercredi, dans lequel je partage des choses que je lis, que j’apprends, pour que nous réfléchissions ensemble. Et ça te permet à la fois d’écouter du français, donc, d’améliorer ton niveau de français, et je l’espère, parfois réfléchir pour améliorer ta vie. C’est un peu l’ambition que j’ai dans ce podcast.

Et aujourd’hui, il s’agit d’une idée que j’ai lue dans mon journal en fait. C’est une chose que j’avais écrite en lisant le livre de Harry Brown, qui était un auteur, un conseiller en investissement, mais qui a écrit plusieurs livres, dont le livre Comment j’ai trouvé la liberté dans un monde qui n’est pas libre ? Donc, ça, c’est la traduction en français. Je sais pas s’il existe en français. Je l’avais lu en version originale. Mais en fait, Harry Brown, il mettait l’accent sur la responsabilité personnelle et le fait de payer finalement le prix de la liberté à l’avance pour éviter des coûts plus élevés sur le long terme. Et tu vas voir, on va donner des exemples concrets, mais ça touche les domaines qui sont à la fois financiers, puisque c’est ce qu’il enseignait, mais aussi émotionnels, pratiques. Et ça s’aligne avec sa philosophie d’une vie libre, intentionnelle et qu’on a choisie en fait, puisqu’il était… Harry Brown était tout à fait axé, orienté vers une vie libre.

Donc, une des idées, c’est de se dire : « Il est souvent plus facile et moins coûteux de traiter des problèmes ou d’investir, de mettre en place des efforts dès qu’ils se présentent, dès que possible, plutôt que d’ignorer les problèmes ou de les repousser à plus tard ». Et encore une fois, ça s’applique à tous les aspects de la vie. Et tu vois, on va en parler, on va prendre des exemples qui sont liés à la santé, au travail, au bonheur, aux relations sociales. ‘Fin, c’est vrai pour tout en fait.

Et en fait, il donne plusieurs raisons pour ça. L’une des raisons, c’est que l’inaction, le fait de ne rien faire, ça a un coût. Parfois, on le néglige, mais le fait de ne rien faire, de ne pas agir, ça a un coût. Si on ignore un problème, le problème ne disparaît pas. Au contraire, les conséquences, en général, d’un problème, elles vont s’aggraver avec le temps. Et plus on va attendre, plus on va laisser le problème sans le résoudre, eh bien plus ça va être compliqué de le résoudre.

Tu vois, imagine, tu as un mur dans ta maison avec une toute petite fissure, et tu laisses cette fissure, eh bien au fur et à mesure, elle va grossir, grossir, grossir, grossir, grossir, grossir, et ça deviendra une énorme réparation. Ce sera plus une chose que tu peux régler rapidement. Ta maison… enfin, ou un mur de la maison peut s’effondrer. Si tu as un petit problème physique et que tu le négliges, tu l’ignores, eh bien ça peut se transformer en un gros problème, en une grosse maladie bien plus grave. Donc, c’est jamais une bonne idée d’ignorer un problème et de ne pas agir.

Il y a aussi ce qu’on appelle l’effet domino. Un problème que tu ne résous pas peut entraîner un autre problème, créer un autre problème, parfois plus gros. Par exemple, si tu négliges un conflit dans une relation… tu vois, t’as un conflit avec quelqu’un, tu négliges ça, eh bien ça peut détériorer la communication et la confiance sur le long terme. Donc, un premier problème va en créer d’autres. Ça va s’enchaîner et créer ce qu’on appelle un effet domino.

Donc, tu vois, une des raisons pour laquelle c’est important d’agir tôt, c’est que l’inaction a un coût. Et donc, son idée, c’est de dire, puisque l’inaction a un coût, eh bien on va faire ce qu’on appelle de l’investissement préventif, c’est-à-dire qu’on va chercher à faire de la prévention, que si on fait de la prévention, ça veut dire qu’on fait quelque chose avant d’en avoir besoin.

Par exemple, tu peux faire du sport pour être en bonne santé avant d’avoir besoin de combattre une maladie, par exemple. Donc, tu fais du sport, tu manges bien, tu dors bien, pour être dans une condition physique qui te permet de résister aux maladies, par exemple. Donc, ça c’est du préventif.

Et plus on anticipe, plus on fait quelque chose tôt, plus c’est facile de gérer. Par exemple, si tu investis dans une bonne éducation ou si tu te formes en permanence, que ce soit à l’école ou même en lisant des livres, etc., eh bien ça t’ouvre des portes et ça évite la frustration de manquer de qualifications plus tard. Et d’ailleurs, en tant que parents, on est sans arrêt en train de le dire à nos enfants : « Travaille bien pour avoir un bon métier plus tard ». Donc, là, on est littéralement dans le préventif, dans des choses qu’on fait en avance. On va le faire avant d’en avoir besoin, tout simplement. Si on travaille vraiment en avance, on soigne aussi ses émotions, parce que c’est beaucoup plus difficile de résoudre des problèmes qui sont inattendus et pour lesquels on n’est pas préparé.

Donc, encore une fois, le fait d’investir, de lire beaucoup. Si je prends l’exemple de résister à des drames de la vie, des émotions négatives qui arrivent suite à des problèmes graves qui nous arrivent à tous, malheureusement, le fait de lire, de réfléchir à sa spiritualité, de travailler à sa moralité, de prendre du temps chaque jour pour être plus résilient, eh bien ça nous aide justement quand les problèmes en question nous arrivent. Donc, encore une fois, le fait d’avoir travaillé à l’avance, ça nous aide quand on en a besoin le jour J.

Et pour ça, la grande clé, comme souvent, c’est la discipline, parce qu’agir tôt et agir avant que ce ne soit nécessaire, ça demande une grande discipline. Beaucoup préfèrent justement se dire : « Bon ben on verra plus tard ». Pour l’instant, il y a pas de problème, donc je ne vais pas y travailler maintenant. Parce que les effets immédiats, on ne les voit pas encore en fait. Donc, le fait de réussir à anticiper et de régler des problèmes, soit dès qu’ils arrivent, soit avant qu’ils arrivent, ça demande de la discipline.

Et là, on est encore, par exemple, si… enfin,  j’en ai parlé tout à l’heure, mais on est encore dans l’exemple de faire de l’exercice. Ça peut sembler un peu difficile et ça demande de la discipline. Moi, je fais un peu d’exercice tous les jours, ben ça demande de la discipline. Il y a plein de fois, j’ai pas du tout envie d’y aller, mais je le fais quand même. Et le fait d’avoir cette discipline et de m’y plier tout le temps, eh bien ça rend les choses de plus en plus faciles. J’ai besoin de moins en moins de discipline, et ça prévient des maladies graves, et ça améliore la qualité de vie. Donc, c’est quelque chose qui, sur le long terme, est positif en fait.

Il y a encore un point dont il parle dans le livre, c’est… alors ce qu’on appelle les intérêts composés des efforts, c’est-à-dire que les actions positives que tu vas avoir tendance à mettre en place tôt, eh bien elles se cumulent. C’est un peu ce que je décris avec l’esprit Kaizen dans la règle 4 du cours « 7 règles pour parler français sans bloquer », c’est qu’une chose que tu apprends, eh bien ce sera la base d’une autre chose que tu apprendras plus tard. Et en combinant, eh bien on a plus. Si tu apprends deux choses, eh bien à la fin… donc, si tu apprends une chose et un peu plus tard une autre chose, à la fin, tu n’auras pas appris deux choses, tu auras appris un peu plus de deux choses parce qu’il y a un effet… ben c’est ce qu’on appelle la synergie, deux choses qui… il y aura un petit bonus, une petite chose en plus que tu as réussi à avoir avec le temps et en combinant des choses ensemble.

À la base, on parle d’intérêts composés dans le domaine financier, parce que quand tu investis une somme, eh bien cette somme va te donner des intérêts la première année. Mais à partir de la deuxième année, les intérêts que tu as de la banque eh bien ils sont calculés sur ton capital de départ, ce que tu as apporté, plus les intérêts de la première année. Donc, plus tu avances dans le temps et plus tes intérêts augmentent parce que les intérêts sont calculés à la fois sur la mise de départ, ce que tu as apporté, mais sur les intérêts de chaque année. Et ça va du coup de plus en plus vite. Et c’est vrai pour tout hein, pour les finances, mais aussi pour la santé. Chaque investissement précoce grandit avec le temps et se combine avec les autres en fait. C’est ça l’effet multiplicateur du temps et les intérêts composés.

Donc, tu vois que dans cette philosophie de Harry Brown, il met beaucoup l’accent sur l’anticipation, sur payer le prix tôt, le plus tôt possible, pour vivre d’une manière libre et proactive. Ça nous donne une sorte de contrôle ou plus de contrôle. On n’a jamais le contrôle total, clairement, mais en tout cas, ça nous donne plus de contrôle qu’on aurait si jamais on n’agissait pas au plus tôt en fait.

Et c’est vrai dans la prise de décision hein. Souvent, s’il y a une chose qui nous tracasse, qui nous stresse, on n’arrête pas d’y penser, on se dit : « Qu’est-ce que je devrais faire ? Bon, je déciderai plus tard, je verrai plus tard ». Eh bien, on va traîner ce problème.

Moi, ça m’est arrivé de nombreuses fois dans le cadre du travail, par exemple, où tu dis : « Bon, allez, on verra plus tard, on décidera plus tard ». Et en fait, c’est jamais… le fait d’attendre n’est jamais une bonne idée, parce que si j’avais pris la décision tout de suite, j’aurais dit : « Bon, allez, c’est pas plaisant, mais je prends cette décision-là une bonne fois pour toutes », eh bien j’aurais arrêté d’y penser, donc, j’aurais payé un prix à un instant donné. Là, je paie le prix à la fin plus tout le stress accumulé entre la première fois où j’y ai pensé et la décision, et en plus, comme on l’a vu, le problème s’aggrave.

Donc, c’est jamais une bonne idée d’attendre. Et donc, il faut avoir le courage d’agir au plus vite. Et comme disait Harry Brown, c’est jamais une bonne idée ou en tout cas il n’a pas vu d’exemples dans sa vie dans lequel agir tôt était une bonne idée… pardon, non, agir tôt était une mauvaise idée. Donc, je reprends, il n’a jamais vu d’exemples dans sa vie dans lesquels agir tôt était une mauvaise idée. Donc, toujours agir au plus tôt.

Donc, tu peux mettre ça en pratique dans ta vie dès maintenant, c’est pas facile. Il faut savoir… alors ça, c’est un terme aussi un peu financier mais qu’on peut utiliser dans tous les domaines, c’est un anglicisme, quand on dit « cut your losses » en bourse par exemple, quelqu’un qui va avoir investi dans une… il va avoir acheté des actions, elles ont perdu beaucoup de valeur, eh bien il faut savoir se dire : « Bah tant pis, je vends », plutôt que de dire : « J’attends, j’attends, j’attends, j’attends », le prix continue de descendre, descendre, descendre, descendre, descendre, et le stress augmente, augmente, augmente, augmente. Ben non, il vaut mieux vendre dès le début et dire : « Voilà, je prends ma perte et c’est pas grave ».

Alors, bien sûr, ça dépend de plein de choses dans le domaine de l’investissement, ça va dépendre de la probabilité que ça revienne, etc. c’est très très complexe, mais c’est très souvent une bonne idée de ne pas rester dans une situation en se disant : « ça ira mieux plus tard », parce que agir plus tard, agir trop tard, c’est jamais une bonne idée.

Donc, voilà ce que je voulais te dire aujourd’hui. J’espère que ça t’a plu. Si c’est le cas, n’oublie pas de laisser 5 étoiles au podcast de Français Authentique, ça nous aide beaucoup. On a déjà pas mal d’avis, tu peux le faire sur l’application que tu utilises, peu importe ton appareil et peu importe l’application que tu utilises, ça peut être Apple Podcast, ça peut être… peu importe, que tu utilises n’importe quel appareil, laisse-nous s’il te plaît 5 étoiles, ça nous aide énormément. Et on se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode de Marchez Avec Johan. Salut ! Merci de m’avoir suivi !