18 Avr Je te montre le contenu de mon journal (développement personnel)

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Transcription de la vidéo :

Salut ! Écrire dans un journal tout simple, comme celui-ci, ça a vraiment plein de bienfaits. Je le fais personnellement depuis quatre ans et ça m’a beaucoup apporté. Dans la vidéo d’aujourd’hui, je vais t’expliquer comment cette habitude m’a permis d’améliorer ma vie, je te dirai ce qui a marché et ce qui n’a pas marché pour moi dans la mise en place de cette habitude et je te ferai lire quelques extraits de mon propre journal.

Merci de me rejoindre. Le sujet d’aujourd’hui est un sujet qui me semble très pertinent pour ton développement personnel. Si le développement personnel est un sujet qui t’intéresse, je t’invite à télécharger gratuitement… c’est le premier lien qu’il y a dans la description de cette vidéo, tu peux télécharger gratuitement mon livre 4 pilules pour une vie riche et sans stress sous forme de PDF. Donc, tu cliques sur le lien en bas, tu mets ton adresse mail et tu vas recevoir instantanément mon livre sous forme de PDF.

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Je voudrais commencer par te dire pourquoi il est très intéressant d’écrire régulièrement dans un journal. Je te dirai juste après comment faire, mais d’abord je voudrais insister sur le pourquoi. Ça peut paraître démodé. Je disais récemment à un ami que j’écrivais tous les jours dans un journal et il s’est un peu moqué de moi gentiment mais en me disant : « Ah oui ! C’est comme les adolescents qui écrivent dans leur journal avec un cadenas pour conserver les choses secrètes etc. » Ça peut paraître un peu démodé parfois d’écrire dans un journal. Pourtant, il y a plein de bienfaits pour les gens ambitieux qui ont envie de progresser et de s’améliorer au quotidien. J’en ai retenu trois majeurs pour toi.

Premièrement, écrire dans un journal, ça permet de réfléchir sur papier. C’est ce que Jim Rohn, le célèbre conférencier américain, qui est décédé aujourd’hui mais qui a laissé plein de traces via ses livres et ses conférences que tu retrouves sur You Tube, c’est ce qu’il disait en fait, il disait qu’écrire dans un journal, ça permet de penser sur papier. Au lieu de penser dans sa tête, on pense sur du papier.

Un problème qui est bien posé, un problème qui est écrit et qu’on peut avoir en face de soi sur une feuille de papier, il est à moitié résolu, parce que le fait de voir le problème sur du papier physiquement au lieu de l’avoir dans sa tête, ça permet d’enlever les émotions négatives souvent liées au problème et ça permet de vraiment bien se concentrer, se focaliser, et ça permet de réfléchir clairement.

Le fait d’écrire dans un journal régulièrement, ça a été un exercice pratiqué par plein de philosophes au cours des siècles et des millénaires. Je pense à Marc Aurèle, le célèbre empereur romain qui était philosophe stoïcien. Il y a 2 000 ans, il écrivait dans son journal. Ça a donné le très grand livre Pensées pour moi-même, grand livre du physicien stoïcien Marc Aurèle. Mais à la base, c’était uniquement un journal qu’il écrivait pour lui-même, ce n’était pas censé devenir un livre. Ça te montre que les philosophes utilisaient le journal pour penser, réfléchir.

Le deuxième bienfait d’écrire dans un journal, c’est de garder la clarté. Personnellement, je suis très clair sur mes objectifs, qu’ils soient à court terme, moyen terme, long terme. Et cette clarté, je l’ai parce que j’écris dans le journal. C’est super important parce que le fait d’avoir des objectifs clairs, pas seulement dans sa tête mais sur un morceau de papier, ça permet aussi d’aligner ses actions quotidiennes avec ses objectifs.

L’idée, c’est de savoir où on va, quels sont nos objectifs et, chaque jour, mettre en place des actions pour y parvenir. Beaucoup ont tendance à vivre au jour le jour, comme on dit en français, ça veut dire qu’ils font des choses de façon automatique. On dit aussi « ils naviguent à vue », c’est-à-dire ils ne se posent pas des questions sur le futur mais ils se lèvent, ils vont au travail, ils travaillent, ils rentrent, ils se détendent et le lendemain, ils retournent au travail. C’est une façon de vivre qui, à mon sens, n’est pas la meilleure si on souhaite atteindre de grandes choses et réussir de belles choses.

La vie est beaucoup trop courte finalement. Personnellement, je préfère avoir une vision sur laquelle je travaille au quotidien. Avoir un journal dans lequel je peux écrire toutes ces choses, ça me permet vraiment de garder trace de mes objectifs et d’avoir cette clarté qui est indispensable si tu souhaites vraiment atteindre tes objectifs. Dans un instant, je vais te montrer exactement comment tu peux avoir de la clarté grâce ton journal.

Troisième grand bienfait : le journal permet de suivre ses progrès. Personnellement, j’y traque mes échecs, mes succès, les choses que j’ai bien faites, les choses que j’ai mal faites, les choses parfois que je regrette. Ça permet de suivre son évolution personnelle. C’est comme parfois avoir la possibilité de faire un retour dans le passé, tu retournes à la personne que tu étais il y a quelques années. Si je me dis : « Hein, on est en 2022, comment pensait le Johan de 2017 ? » il me suffit d’aller dans mon journal de 2017 pour voir comment je pensais, comment je raisonnais. Ça me permet de voir tout le chemin qui a été accompli depuis. Comment savoir qu’on évolue ? Comment savoir si on est sur la bonne voie si on ne traque rien ? Difficile. Eh bien tenir un journal te permet exactement de faire ça.

Il y a plein d’autres bienfaits sur lesquels je ne reviendrai pas, mais on peut penser à l’aspect héritage. J’imagine dans 20, 30 ans, mes enfants lire mon journal. J’imagine ce que ça peut vraiment leur apporter. Tu peux aussi penser à un bienfait du type détente. Moi, je le fais tous les jours avec mon café, ma petite musique, j’écris dans le journal. C’est aussi un rendez-vous avec moi-même, une sorte de méditation finalement. Donc, il y a plein d’aspects qui vont différer d’une personne à une autre.

Alors, si le journal ou tenir un journal a tant de bienfaits, pourquoi est-ce que tout le monde ne le fait pas ? C’est une question que l’on peut se poser. Je pense que la raison c’est tout simplement que ça demande une grande persévérance et donc ce n’est pas facile à faire. C’est très difficile de garder cette habitude et de garder ce réflexe.

Personnellement, j’ai échoué plusieurs fois avant de bâtir cette habitude avec une grande constance. Ça fait maintenant quatre ans que j’écris dans mon journal chaque jour ou presque. Il y a quelques exceptions, bien sûr. Je voudrais te montrer ce que j’ai fait pour y arriver et partager avec toi mes erreurs mais aussi mes succès. Je vais partager avec toi trois erreurs, trois choses à ne pas faire et trois conseils, donc trois choses que je te recommande de faire.

Première erreur, ça a été d’essayer de tout classer en catégorie. J’avais en tête que pour être efficace, mon journal devait avoir des catégories bien définies. Donc, j’avais une catégorie Lecture, une catégorie Citation, une catégorie Erreurs, une catégorie Succès, une catégorie Contenus Français Authentique etc. J’avais plein de classements et ça devenait une grande contrainte de savoir dans quelle catégorie je devais classer ces différentes entrées et les différentes choses que j’écrivais. Quelque chose qui est complexe, ça amène ce qu’on appelle de la friction. Friction, ça veut dire des frottements, donc c’est plus difficile à faire et finalement on abandonne.

Deuxième erreur que j’ai faite, c’est de trop me focaliser sur un format. Je me disais par exemple : « Il faut écrire 10 lignes. Si c’est trop court, ce n’est pas bon. Si c’est trop long, ce n’est pas bon ». Et ça encore, le fait de se forcer à un format d’article, ça entraîne de la friction, des frottements. C’est donc plus difficile et on finit encore une fois par abandonner.

Troisième erreur que j’ai faite, c’était de procrastiner. Procrastiner, ça veut dire remettre à plus tard. Je me disais toujours : « Je le ferai tout à l’heure ». Le matin, je me disais : « Tiens, j’écrirai dans le journal en fin de matinée ». Fin de matinée, je disais : « Après manger ». Après manger, je disais : « Ben je le ferai ce soir ». Et finalement, à force de repousser, eh bien on ne le fait pas et on manque une journée, deux journée, et après, on se dit : « J’ai déjà manqué deux journées, est-ce que ça vaut le coup de continuer ? » Donc cette procrastination, ça conduit aussi à l’abandon.

Alors, comment faire pour éviter tout ça ? Voici trois conseils que j’ai mis en place et qui vraiment fonctionnent bien pour moi. Comme je le disais, je le fais tous les jours depuis quatre ans. Je n’ai pas l’attention d’arrêter parce que c’est un moment de plaisir pour moi et je sens que ça m’aide beaucoup.

Première chose : fais simple. C’est lié aux erreurs que j’ai citées précédemment. Fais simple, ne te mets aucune contrainte sur le format. Si tu as envie d’écrire quelque chose de court, écris quelque chose de court. Si tu as envie d’écrire quelque chose de long, écris quelque chose de long. L’idée, c’est de faire simple. Ne catégorise pas, ne cherche pas à classer tes articles dans des cases, tu écris tout simplement.

Moi, j’ai choisi d’écrire sur ce qui m’inspire sur le moment. Ça peut être un problème que j’ai, ça peut être pour penser sur papier, ça peut être un événement particulier qui m’est arrivé et dont j’aimerais garder trace, ça peut être une note de lecture, une citation, un projet, une chose que j’aimerais faire, une chose que j’aimerais arrêter de faire. C’est très varié finalement. L’idée, c’est vraiment de ne pas avoir de contrainte, de le faire en prenant du plaisir et en écrivant une chose juste parce qu’elle est utile. Je vais te montrer après, puisque je te lirai quelques articles de mon journal en quoi ça consiste et ce que ça représente finalement.

Deuxième conseil : bâtis une habitude. Essaie d’écrire tous les jours au même moment après un même déclencheur. Personnellement, j’ai eu différentes phases. Il y a un moment, j’écrivais le matin ; en ce moment, j’écris plutôt en début d’après-midi, mais j’ai toujours un déclencheur. Avant, c’était le trampoline, parce que je me lève le matin, je saute 15 minutes sur mon trampoline. C’était mon déclencheur. Juste après, j’écrivais dans le journal. Aujourd’hui, j’ai un peu modifié tout ça, mais j’écris juste après une séance de sport que je fais en début d’après-midi. L’idée, c’est de le faire toujours au même moment après le même déclencheur.

Si tu en fais un rituel, un truc plaisant que tu fais toujours au même moment, moi j’aime bien le faire avec mon café et avec de la musique sur les oreilles, musique classique, ça sera un rendez-vous que tu ne manqueras pas, ce sera une véritable habitude que tu suivras par plaisir parce que c’est simple à faire. Ce sera automatique comme une partie, une part de ton identité.

Troisième conseil : revois ce que tu as écrit. Si tu ne le fais pas, c’est inutile. Ça revient à écrire des lignes, à remplir des cahiers et à les stocker. C’est inutile, ça ne t’apporte rien du tout. Ma règle personnelle, c’est chaque vendredi, je relis toutes les entrées de la semaine plus quelques entrées au hasard de précédentes semaines, mois, années. J’essaie de revenir en arrière sur des choses que j’ai écrites. Une fois par mois, je le fais de façon plus intense, où là je lis de façon aléatoire mais de façon un peu plus longue, je prends un peu plus de temps. Et tous les ans, je prends plus de temps et j’essaie de relire quasiment l’ensemble de mes journaux. Là, ça devient difficile puisque je l’ai fait de 2017 jusqu’à 2022.

Mais ça doit être un plaisir. Encore une fois, en le faisant, tu découvres ta progression, tu réapprends des choses que tu avais oubliées. Et parfois, c’est amusant puisque j’avais écrit des choses que je comprends différemment aujourd’hui. Donc, ça te permet vraiment de faire un grand travail de réflexion. Si tu mets ces trois choses en place, tout va devenir facile. Tu arriveras vraiment à profiter des bienfaits du journal. Donc, fais simple, bâtis l’habitude et revois ce que tu as écrit.

Comme je te le disais, je vais te lire quelques passages de mon journal. J’ai sélectionné quelques articles, il y en a cinq ou six. J’ai trois cahiers pleins comme ça. C’est mon quatrième. Tu vois, je numérote numéro 4. J’ai trois volumes pleins. Je voudrais juste te montrer les types d’articles que je peux écrire. Parfois, c’est très court ; parfois, très long.

Le premier, on peut prendre ça comme de la philosophie de vie, c’est un peu j’ai paraphrasé une chose que j’avais lue. C’était au mois de décembre 2021. Le 31 décembre, j’ai écrit : « Ce qui nous détruit, c’est l’inattendu. Sans être pessimiste, rester réaliste et se dire que des événements délicats, voire tragiques, m’arriveront. Fermer les yeux ne les empêchera pas mais les rendra encore plus insupportables, se préparer aux hivers ». J’avais dû écrire ça après avoir lu de la philosophie stoïcienne et je l’ai écrit tout simplement pour me faire une sorte de rappel.

Une autre entrée, donc ça c’était du 10 janvier, là c’est plus de l’actualité, j’avais écrit : « Le lancement de l’académie Français Authentique démarre très bien. Plein de nouveaux membres nous ont rejoints. J’éprouve beaucoup de gratitude envers ceux qui nous font confiance. À nous de travailler dur pour les servir ». Donc ça, c’était le 10 janvier 2022. J’avais lancé et réouvert les inscriptions à l’académie. On va te mettre le lien en bas si tu veux rejoindre la liste d’attente, puisque les inscriptions sont fermées actuellement. J’avais écrit sur mon actualité.

Tu vois que c’est toujours très variable. Ici, j’ai écrit quelque chose, un événement du quotidien qui est plutôt banal, mais j’en avais fait un podcast. Le fait d’avoir repensé à cet événement, en l’écrivant dans le journal, ça m’a inspiré à en faire un podcast. Je vais te lire ça. C’était aussi le 10 janvier :

« Ce matin, j’ai accompagné Tom pour faire un test antigénique, c’était un test contre le Covid. Je me suis initialement agacé de voir tant de monde à la pharmacie et en anticipant une attente d’au moins une heure, finalement une heure et demie. Je manque instinctivement de patience et je suis anxieux quand il y a du monde. J’ai finalement respiré en me disant que je ne pouvais pas changer l’événement mais que je pouvais changer ma perception. J’ai vu ça comme un beau moyen de passer du temps en solo avec Tom. C’était finalement sympa. PS : Résultat négatif. Tom a été courageux ». Encore une fois, ici, c’est juste un événement de mon quotidien mais qui m’a entraîné à la réflexion, donc je l’ai écrit pour penser sur papier.

Une autre entrée du 11, on est toujours dans les mêmes aspects, toujours le même temps, le 11 janvier : « À garder en tête au quotidien : contrôle tes perceptions, dirige tes actions vers ta mission, accepte volontiers ce que tu ne peux pas changer ». Je pense, ça c’est une chose que j’avais lue plus ou moins dans Daily Stoic, un livre que je recommande toujours, de Ryan Holiday, et ça m’a inspiré, donc j’ai noté tout simplement.

On en fait une dernière, le 17 janvier : « Je n’arrive pas à être productif aujourd’hui. Tout va bien, rien ne me stresse, mais j’ai du mal à me concentrer. J’ai tout essayé, bouger, marcher, écrire, rien n’est fait. Pas de stress, prends ton temps. Ça ne t’arrive presque jamais, ça ira mieux demain ». Tu vois, c’est une humeur du jour que j’avais envie tout simplement de traquer.

Donc voilà, merci de m’avoir suivi aujourd’hui. J’espère t’avoir inspiré à démarrer peut-être ton propre journal. Ne te focalise absolument pas sur le format, comme on l’a vu. Ne te focalise pas sur le moyen, tu peux prendre n’importe quel cahier, comme moi je le fais. Essaie juste d’avoir du matériel que tu aimes utiliser. Parfois, ne serait-ce que d’avoir un stylo que tu aimes utiliser, ça peut t’aider à bâtir l’habitude. N’oublie pas de suivre les trois petites astuces que je t’ai données : fais simple, bâtis l’habitude et revois régulièrement ce que tu écris. N’oublie pas de ne pas tomber dans les pièges que j’ai partagés avec toi au cours de cette vidéo.

Comme d’habitude, si tu as aimé le contenu, n’hésite pas à me le faire savoir en laissant un petit J’aime. Vous avez apprécié le retour des vidéos de développement personnel sur la chaîne. Donc si c’est une chose que tu as envie qu’on continue de faire, n’hésite pas à nous le dire en commentaire. Abonne-toi si ce n’est pas déjà fait à la chaîne You Tube de Français Authentique en activant évidemment les notifications. Partage cette vidéo avec tes amis pour les aider à améliorer leur français tout en améliorant leur vie.

Moi, je te dis à très bientôt pour du nouveau contenu en français authentique. Salut !