
19 Mar Je suis prêt à…
Ressource(s) évoquée(s) dans l’épisode :
- Rejoins la lettre d’informations de FA
- Une pensée pour mon papa
- Ce que mon père m’a appris
- Revue de livre – Michael Phelps
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Transcription de l’épisode :
Salut très chers amis et bienvenue dans ce nouvel épisode de Marchez Avec Johan. La semaine dernière, je t’ai fait une annonce personnelle ou en tout cas je t’ai donné des informations très personnelles. C’était un épisode assez long. Donc, si ça t’intéresse, tu peux aller l’écouter. Aujourd’hui, je voudrais revenir à un épisode de développement personnel, et je vais te parler d’un dicton en trois phrases, que je vais développer légèrement, que j’ai lu… Alors, je les ai lues dans une Bible à noter, mais on peut voir ces trois phrases d’une manière spirituelle ou non. Donc, c’est pour ça que je le partage avec toi aujourd’hui. Je suis même très heureux de le faire, parce que je trouve que c’est très utile, très intéressant. Et tu pourras en profiter, que tu sois une personne spirituelle ou pas. Donc, ça parlera à tout le monde, d’une manière ou d’une autre.
Et en fait, ce dicton, je vais te le citer, et ensuite, on va revenir sur les différentes parties. Il dit : Je m’engage face à vous à… donc, je m’engage c’est un engagement… à m’astreindre à la même discipline qu’un athlète, travailler comme un fermier et endurer la souffrance comme un soldat. Je trouve que c’est beau, que c’est poétique. Je vais le redire : Je m’engage face à vous à m’astreindre à la même discipline qu’un athlète, travailler comme un fermier et endurer la souffrance comme un soldat.
Et donc, on va revenir sur ces trois parties, en commençant par m’astreindre à la même discipline qu’un athlète. Donc, le verbe « s’astreindre », ça veut dire s’obliger à faire quelque chose, s’obliger mais d’une manière peut-être un peu moins négative, parce qu’on le fait pour récolter du positif. Donc, il y a une idée de discipline ici. S’astreindre.
Et pourquoi parler de discipline ou comparer la discipline aux athlètes ? C’est parce que les athlètes qui réussissent ou la majorité d’entre eux ont une grande discipline. Je pense par exemple au footballeur Cristiano Ronaldo. Alors, qu’on aime le personnage ou pas, peu importe, qu’on aime le type de joueur ou pas, peu importe, c’est un bosseur, c’est quelqu’un qui a une discipline énorme. Il y a un mythe sur sa routine d’exercice, mais il fait plusieurs centaines d’abdominaux chaque jour, il a une grosse stratégie de renforcement musculaire, et il fait très attention à ce qu’il mange. Donc, il s’astreint à une discipline énorme. Et c’est pour ça que c’est un athlète d’aussi haut niveau.
J’ai lu la biographie ou une biographie de Nolan Djokovic, le très célèbre joueur de tennis, qui a aussi une discipline très stricte, et ça lui permet d’être au top et d’être un des meilleurs joueurs de tennis ou d’avoir été numéro 1 pendant très très longtemps. Je pense à Michael Phelps également. J’en avais parlé dans une vidéo, mais Michael Phelps, il nageait pendant des kilomètres et des kilomètres tous les jours. En visualisant sa réussite, son succès, donc, avec une discipline énorme, et je trouve ça inspirant.
Et c’est vrai dans tous les domaines de notre vie. Le fait que la discipline soit très importante, c’est vrai dans tous les domaines de notre vie. C’est vrai pour le travail, donc, il faut éviter de procrastiner. Quand on travaille, on travaille, on n’est pas en train de regarder Facebook. Donc, la discipline au travail est une clé, mais elle l’est dans le fait de prendre soin de soi, de son corps. Dormir 8 heures par nuit, c’est une discipline. On pourrait penser que le sommeil, c’est quelque chose de passif et facile à faire, mais non, la majorité des gens ne dorment pas assez parce qu’ils n’ont pas la discipline de dormir assez.
Et c’est quand j’ai compris ça, quand j’ai compris que le fait de s’octroyer suffisamment d’heures de sommeil était une discipline, que ça a marché pour moi, c’est une discipline. Ceux qui disent « non, moi j’arrive pas à dormir plus de 6 heures par nuit » n’ont pas assez de discipline. Bien sûr, on est tous occupés, j’ai des enfants, je sais ce que c’est, mais… et je ne parle pas ici du fait d’avoir des enfants en bas âge et d’être réveillé toutes les heures par un nouveau-né, évidemment, ça, on ne peut pas le contrôler, mais la majorité des autres cas, on peut les contrôler. Donc, prendre soin de son corps en dormant bien, en mangeant correctement, en faisant de l’exercice, c’est une discipline.
Être une personne morale, j’en ai beaucoup parlé ici, dans cet épisode, c’est aussi une discipline. Être patient, c’est une discipline d’être patient. C’est dur d’être patient. C’est plus facile de ne pas être patient, d’être quelqu’un qui s’énerve vite, qui est impatient, qui veut tout, tout de suite, c’est plus facile, mais la discipline exige ou la patience exige de la discipline. La tolérance envers les autres est une discipline. Le fait de pardonner les autres, de ne pas se plaindre, de ne pas critiquer, de ne pas s’énerver, de se contrôler. Le contrôle de soi est une discipline. Donc, d’un point de vue moral, la discipline est également une clé. Le fait d’aider les autres qui en ont besoin est une discipline. Le fait d’aimer les autres est une discipline. Le fait de toujours faire de son mieux est une discipline.
Donc, c’est pour ça que je m’engage à m’astreindre à la même discipline qu’un athlète, parce que j’ai bien compris que la discipline était à la base de tous les succès. Mais bien sûr, la discipline seule ne suffit pas, il faut aussi l’allier au travail, on l’a dit, et qui mieux qu’un fermier peut incarner le travail ? Si on parle du travail, dans le sens noble du terme, on peut très bien s’imaginer un fermier, parce qu’un fermier, il se lève tôt ; un fermier, il travaille tous les jours.
Ça m’a toujours marqué quand je vivais en France. Tu l’as compris, depuis la semaine dernière, je n’y vis plus depuis maintenant 2 ans et demi. Si tu veux savoir où je vis, écoute l’épisode Marchez avec Johan publié la semaine dernière. Mais quand je vivais en France, j’étais toujours très impressionné de voir le dimanche, quand moi je faisais mes promenades et que personne travaillait, eh bien le fermier en train de travailler, toujours en train de faire quelque chose. Il travaille tous les jours, le fermier. Il fait ce qu’il y a à faire. Et très souvent, le fermier ne se plaint pas. S’il est malade, s’il est triste, s’il est fatigué, il doit faire son devoir, il doit travailler, parce que les animaux et les champs, ils ont besoin de lui. Donc, il doit exécuter ses tâches, qu’il ait envie ou pas.
J’aime cette façon de voir les choses, cette philosophie. J’ai été éduqué d’une manière à voir le travail comme quelque chose de très sérieux. J’en ai parlé dans une vidéo de développement personnel sur la chaîne YouTube, que tu peux aller voir si ça t’intéresse, dans laquelle je parle de leçons que mon papa m’a enseignées. Donc, sur la chaîne YouTube de Français Authentique, tu trouveras cette vidéo dans la playlist développement personnel. J’ai toujours vu le travail comme étant sacré. Je ne me suis presque jamais arrêté pour un arrêt maladie. Quand je travaillais dans l’industrie, pendant 9 ans, je m’arrêtais pas. Si j’avais un tout petit peu de fièvre, le nez qui coule, ben c’est pas grave, j’allais travailler quand même.
Et je me souviens qu’en Autriche, plusieurs fois, les collègues me faisaient une remarque. « Mais pourquoi tu viens travailler ? Tu devrais rester chez toi, tu vas nous contaminer ! » Alors que je parle de vraiment toute petite maladie. Et aujourd’hui encore, je travaille quand il faut le faire. Je travaille moins qu’à une époque, évidemment, parce que j’ai vieilli, j’ai des gens qui m’aident dans le cadre de Français Authentique aujourd’hui, et j’ai d’autres engagements, mais je travaille quand il faut. S’il faut travailler très tôt le matin, à 5 heures, c’est pas grave. Je me lève à 5 heures pour aller enregistrer mes vidéos à 6 heures du matin, parce qu’il y a moins de bruit dans l’appartement dans lequel je travaille le matin. Voilà, ça c’est du travail. S’il faut travailler à 6 heures et se lever à 5 heures, je le fais. S’il faut, comme je l’ai fait pendant le sommet l’année dernière, être en ligne jusqu’à 23 heures, je le fais. S’il faut travailler un samedi ou un dimanche, je le fais, peu importe.
Évidemment, il y a de la place pour le repos. Je suis pas en train de dire qu’il faut travailler tout le temps, bien sûr que non. Le repos est indispensable. Mais nous vivons malheureusement, à mon sens, dans une société qui ne travaille pas assez. Pour les sociétés développées, en tout cas. Donc, j’aime m’inspirer du fermier qui travaille sans relâche, sans se plaindre.
Et la troisième partie du dicton, c’était d’endurer la souffrance comme un soldat. Endurer la souffrance. Endurer, ça veut dire qu’on subit la souffrance, mais qu’on y résiste, on résiste à la souffrance. La souffrance et les difficultés, elles font partie de la vie, on peut pas s’en défaire. Un jour ou l’autre, on souffrira tous, malheureusement.
Et l’idée, c’est de combattre malgré tout comme un soldat en fait. Un soldat, sur le champ de bataille, s’il est blessé, s’il a une souffrance physique ou s’il voit un de ses amis qui tombe au combat, donc, il a une souffrance morale, eh bien il continue le combat, il peut pas s’arrêter, parce que s’il s’arrête, il va mourir. Donc, le soldat combat malgré tout. Et c’est une belle image, je trouve, ou une image inspirante pour nous pousser à combattre malgré les difficultés et les souffrances de la vie.
On a tous des soucis personnels, évidemment, ça arrive à tout le monde. On se dispute avec nos épouses, on se dispute avec des amis, on a des problèmes de relation, on a des soucis à régler, on rencontre des drames. J’ai perdu mon papa, j’en ai parlé dans une vidéo YouTube aussi, le 4 juillet 2023. Et malgré la souffrance, qui était la pire de ma vie, eh bien j’ai essayé de continuer à me battre. Donc, j’ai accompagné ma mère et mon frère, je les ai aidés à organiser les obsèques. Je fais aujourd’hui vivre sa mémoire. J’ai fait deux vidéos YouTube dans lesquelles je parle de lui, et j’en suis super fier parce que, quelque part, mon papa est toujours là, puisque si j’enseigne les leçons qu’il m’a enseignées, eh bien il est encore là. Donc, on peut combattre malgré la souffrance, malgré les difficultés.
Donc, c’est vrai pour la vie personnelle, comme je viens de le dire, mais c’est vrai aussi pour la vie professionnelle. J’ai eu des déceptions avec des personnes avec qui je collaborais, qui n’ont pas toujours respecté leurs engagements. Je ne suis pas parfait non plus, évidemment. Mais j’ai eu des déceptions et des souffrances professionnelles à ce niveau-là. Parfois, j’ai eu des grosses critiques, très méchantes, sous mes contenus. Et bien sûr que c’est une souffrance, mais il faut combattre. Si on a une critique, qu’on souffre et qu’on arrête de tourner des vidéos, ça fonctionne pas. Donc, il faut continuer de se battre.
Parfois, ce qu’on a essayé de faire, les contenus qu’on a proposés n’ont pas fonctionné. On a souffert, mais on a continué de nous battre. Parfois, on a pris ou j’ai pris des mauvaises décisions. Je pensais qu’il fallait faire quelque chose, alors qu’on aurait dû faire différemment. Et bien sûr, ça peut créer de la souffrance. Bien sûr, ça peut créer des regrets, mais on continue quand même de se battre.
Donc, combattre malgré les émotions, malgré la souffrance, c’est une clé, tout simplement. Et non seulement c’est une clé, mais le fait de voir les difficultés comme étant des opportunités d’apprendre et de croître, je pense que c’est une qualité que tout le monde devrait cultiver.
Donc, voilà. Et moi, je m’engage de nouveau, les amis, face à vous, c’est important, je m’engage à m’astreindre à la même discipline qu’un athlète, je m’engage à travailler comme un fermier, je m’engage à endurer la souffrance comme un soldat. Je pense déjà le faire, mais j’ai l’intention de renforcer ces trois points encore et encore tout au long de ma vie.
Et toi, j’aimerais savoir si ça t’inspire, si ça t’intéresse. Et tu peux évidemment, comme d’habitude, partager ce que tu penses sur nos différents réseaux. Chaque épisode est publié, relayé sur les réseaux, donc, tu peux me dire ce que tu en penses. On lit tous les commentaires. Et tu peux également rejoindre la lettre d’informations de Français Authentique pour recevoir des contenus exclusifs chaque semaine. On te met le lien dans la description.
Merci de m’avoir suivi aujourd’hui et je te dis à très bientôt pour un nouvel épisode de Marchez avec Johan. Salut !