05 Juin Je m’excuse auprès de nos membres britanniques
(Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier MP3)
(Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier PDF)
Transcription de l’épisode :
Salut chers amis et merci de me rejoindre pour ce nouvel épisode de Marchez Avec Johan. Et c’est un grand plaisir de te retrouver aujourd’hui même si, tu vas le voir, le sujet que j’ai choisi est triste, très triste même. Et je vais même, tu vas le voir, présenter mes excuses à un certain nombre de nos amis.
Avant de passer au podcast, avant de rentrer dans le vif du sujet, je t’invite à laisser 5 étoiles au podcast de Français Authentique si tu ne l’as pas encore fait parce que ça nous aide, ça nous aide à rendre le podcast plus visible.
Donc, aujourd’hui, je suis en balade et je vais présenter mes excuses. Donc, comme je te l’ai dit, le sujet est triste, le sujet est grave, et il fait référence à la guerre. Et je voudrais le dédier, cet épisode, à Jane, qui est une membre de l’Académie Français Authentique, mais aussi à tous nos amis britanniques. Et je vais t’expliquer pourquoi, je vais te donner le contexte et te dire pourquoi je leur dédicace cet épisode.
Alors, demain, nous serons le 6 juin et nous allons célébrer les 80 ans du débarquement en Normandie. Ce qu’on appelle en français « le Jour J » ou « D Day » en anglais, D Day, le Jour J, qui a eu lieu le 6 juin 1944. Je m’intéresse à l’histoire depuis très très longtemps. C’est quelque chose qui m’a toujours passionné, qui me vient probablement de mon papa qui était aussi très intéressé par l’histoire.
Et j’ai fait par exemple un podcast sur le Jour J parce que c’est une expression qui rentrait dans le langage courant en français. C’était en 2013, 1er avril 2013, j’ai parlé du Jour J. Quand on dit le Jour J, ça veut c’est le grand jour, c’est un jour très attendu. Par exemple, si je te dis : « Oh, demain, c’est le jour J, je vais passer mon bac », eh bien tu sais que demain c’est un jour très attendu. C’est un jour très important pour moi.
Et donc, cette expression « le jour J » est entré dans le langage courant. Et dans mon cours « 30 jours pour booster ton français », j’ai fait une leçon sur la Première Guerre mondiale et une leçon sur la Deuxième Guerre mondiale. Donc, c’est pour te montrer à quel point l’histoire m’intéresse. Je pense que l’histoire permet de comprendre le présent, le passé permet de comprendre le présent. J’avais un prof de… un professeur d’histoire, monsieur Dromby, quand j’étais en première… donc, je devais avoir 16ans, 16-17 ans… qui est d’ailleurs décédé cet été, paix à son âme, qui disait : « On ne peut pas savoir où nous allons si nous ne savons pas d’où nous venons ». Et j’ai toujours trouvé ça super intéressant. Pour comprendre le présent et essayer d’avoir une idée de l’avenir, c’est très important de connaître le passé et, donc, l’histoire.
Et dans le module 89 de l’Académie Français Authentique, j’ai parlé de la France de 40 à 45, de 1940 à 1945. Et l’idée, c’était un petit peu de parler de la période pendant laquelle la France a été occupée par l’Allemagne. Donc, on y parle un peu de la résistance, de la collaboration aussi. Donc, on essaie de prendre un certain nombre de faits et de parler de cette période qu’il y a eu entre 1940 et 1945 en France.
Donc, on avait bien préparé le sujet. Et en général, dans mes modules, j’ai une… tu sais, une liste de points, j’ai plein d’informations qui sont prêtes, et le reste, je l’improvise, c’est-à-dire j’ai juste des… ce qu’on appelle en anglais de « bullet points », donc, des listes, et moi, je parle autour de cette liste en fait.
Et j’ai fait une erreur. Donc, tu vois, on avait bien préparé le sujet, mais à un moment, je dis que ce sont les Américains et les Canadiens qui ont débarqué sur les plages françaises. Je cite également les résistants français, mais j’ai omis de citer les Britanniques qui ont évidemment… C’est clair, je le savais à l’époque. C’est vraiment pas un oubli que j’ai… ‘fin, c’est vraiment pas… comment dire… le fait que je ne les ai pas cités, ce n’était ni volontaire ni quelque chose que je ne savais pas. Je savais que les Anglais, les Britanniques, avaient participé évidemment au débarquement, mais j’ai oublié de le citer.
Et… Bon, c’est un module quand même assez ancien, le module 89, puisque là, j’ai enregistré, hier, le module 106. Donc, tu vois qu’on a énormément de modules et on est, je crois, actuellement au module dans l’académie 102 qui sont accessibles pour tout le monde. Et j’avais pas eu de remarques, mais un jour, il y a quelque temps, j’ai reçu un message de notre amie Jane, qui est membre de Français Authentique et qui a été touchée par cette erreur. Et quelque part, je la comprends.
Elle m’expliquait que son grand-père anglais s’était battu au cours de la Seconde Guerre mondiale et avec bien sûr des dizaines de milliers de ses compatriotes. C’était pas le seul, mais il y a eu des dizaines de milliers d’Anglais, de Britanniques, qui ont combattu et qui ont aussi débarqué sur les plages de Normandie en 1944. Et Jane… encore une fois, je la comprends… elle est très fière de son grand-père. Et elle a été déçue en fait du fait que j’ai oublié de le citer dans… quand j’ai dit : « Les Américains, les Canadiens et les résistants français étaient là ».
Bien sûr, il y a eu les Britanniques et il y en a eu d’autres, il y en a eu de tous les pays finalement, et je ne peux pas tous les citer. Mais là, c’était quand même une erreur assez grossière de ma part de ne pas citer les Britanniques.
Donc, elle était fière de lui et reconnaissante, parce qu’elle me disait, et elle a raison : Sans son courage à son grand-père, elle ne serait pas là aujourd’hui à m’écrire et à apprendre le français bien sûr.
Donc, évidemment, quand j’ai reçu son email, je me suis excusé auprès d’elle, parce que l’idée c’est clairement pas dans mes contenus de blesser nos membres. J’essaie d’être le plus exhaustif possible de donner des informations pertinentes. Et bien sûr, mon idée, ça n’a jamais été de blesser qui que ce soit. Donc, je me suis excusé auprès d’elle. Et j’en profite aujourd’hui, à la veille de cet anniversaire, des 80 années du débarquement, pour m’excuser aussi auprès de tous les autres Britanniques qui ont pu se sentir blessés, et j’en profite pour saluer aussi tous les membres de l’académie.
Donc, pour rappel, le débarquement en Normandie, c’est ce qu’on a appelé « l’opération Neptune », et ça a été lancé le 6 juin 44, et c’était en fait inclus dans une grande opération qui s’appelait « l’opération Overlord » pendant la Deuxième Guerre mondiale. L’objectif, en fait, c’était de faire en sorte de créer une tête de pont, ce qu’on appelle une tête de pont, un front allié sur l’Ouest ou même sur le Nord-Ouest de l’Europe et d’ouvrir un nouveau front, faire en sorte que les Allemands doivent combattre à la fois sur le front Est, parce qu’ils combattaient les Russes la-bàs, et sur le front Ouest, les Alliés.
Donc, il y a eu plein de plages sur lesquelles on a débarqué et tu connais probablement : Utah Beach, Omaha Beach pour les Américains, Gold Beach, Juno Beach, Sword Beach pour les Britanniques et les Canadiens. Et bien sûr, il y a eu des commandos Kieffer qui ont participé, il y a eu la France libre, donc, les résistants, etc. C’était quelque chose d’assez dense.
Et après la prise des plages, les Alliés, ils ont réussi à consolider leur position. Donc, ils sont venus, ils ont pris les plages, ils ont envoyé des renforts, du matériel. Ils ont, grâce à un bon système logistique, envoyé des nouvelles troupes, du nouveau matériel, pour faire en sorte de pouvoir aller combattre et d’aller vers l’Est. Ils ont créé des ports artificiels, Mulberry, des terrains d’aviation pour essayer de soutenir les troupes. Et l’opération, elle va prendre fin le 30 juin 1944 et ça été une étape majeure vers la libération de l’Europe qui était complètement occupée par les Nazis. Voilà un petit peu, en résumé, l’histoire de cette opération qui est très connue et qui a démarré grâce au Jour J, grâce au D Day.
Et demain, ce sera le 80e anniversaire du débarquement. Malheureusement, je pense que les hommes sont encore fous. Est-ce qu’ils sont plus fous qu’avant, aussi fous qu’avant ? Je ne sais pas. Mais une très très bonne, à mon avis, confirmation de ce que je disais tout à l’heure, à savoir, voilà, on essaie de regarder l’histoire pour voir ce qui se passe au présent, ben c’est de se dire que finalement les hommes sont toujours aussi fous. Certains ne retiennent pas les leçons de l’histoire. Il suffit de suivre l’actualité pour voir de quoi je veux parler.
Donc, moi, ce que je te propose de faire, c’est de profiter de cette journée pour penser à ceux qui ont souffert par le passé, qui souffrent aujourd’hui et qui souffriront à cause des conflits et des guerres. Et bien sûr, j’en profite pour saluer notre amie Jane, que je remercie de sa confiance, je la remercie de faire confiance à l’Académie Français Authentique. Je salue tous les autres membres de l’académie.
Alors là, tu entends peut-être un bruit derrière, je suis en train de me promener dans un parc et il y en a un qui coupe l’herbe… ‘fin, qui tond l’herbe avec un tracteur. Donc, j’essaie de m’éloigner, mais c’est en ce moment toujours compliqué de trouver des endroits calmes. Là, il y a le… donc, cette personne qui coupe l’herbe ; un peu plus loin, il y a des travaux ; un peu plus loin, il y a des oiseaux et il y a un peu de vent. Donc, voilà, beaucoup de bruit, mais ne t’inquiète pas, je fais toujours de mon mieux pour te proposer le meilleur son possible. C’est comme si, toi et moi, on marchait ensemble dans la rue, il y aurait du vent, il y aurait ce tracteur avec nous, il y aurait les travaux, donc, ça t’entraîne à écouter du Français Authentique.
Merci de m’avoir suivi. Salut Jane, salut tout le monde et je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode du podcast Marchez Avec Johan. Salut ! Merci.