04 Nov Ils te parlent de cuisine de façon authentique
Abonne-toi à la chaîne YouTube pour ne manquer aucune vidéo : clique ici.
Télécharge le fichier MP3 ici.
Télécharge le fichier PDF ici.
Transcription de la vidéo :
Olivier : T’as faim ?
Gwendoline : Ouais.
Olivier : Tu cuisines quoi ?
Gwendoline : Hm… j’ai une surprise.
Olivier : Super.
Johan : Salut et merci de nous rejoindre pour cette nouvelle vidéo de Français Authentique. Comme tu le vois, encore une fois, je suis accompagné de Gwendoline.
Gwendoline : Salut !
Johan : Salut, Gwendoline ! Et de Olivier. Salut, Olivier !
Olivier : Salut, Johan !
Johan : Ça va ?
Olivier : Très bien
Johan : Super. Donc, aujourd’hui, dans cette vidéo, tu vas avoir accès à un dialogue, à une conversation spontanée entre deux natifs. Gwendoline et Olivier sont originaires, tous les deux, du sud-ouest de la France, mais ils vivent à l’étranger. Et ils vont, dans un dialogue spontané, nous parler de cuisine et de tout ce qui est lié aux aspects culinaires. N’est-ce pas ?
Gwendoline : Exactement.
Johan : Donc, tu pourras, juste après ce dialogue, que je t’invite à suivre, télécharger la fiche PDF liée à cette leçon qui va reprendre l’ensemble du vocabulaire. Donc, je te laisse avec Gwendoline et Olivier pour ce dialogue.
Olivier : Alors, Gwen, est-ce que t’es une grande cuisinière ?
Gwendoline : J’adore cuisiner. Parce que je suis gourmande, donc, forcément, il faut que je cuisine de bons petits plats. Toi ?
Olivier : Je préfère que la cuisine soit déjà préparée.
Gwendoline : Heureusement que je t’ai préparé une surprise alors et que c’est moi qui vais cuisiner aujourd’hui.
Olivier : Super. Tu penses à quoi ? Un bon plat de chez nous ?
Gwendoline : Ouais, j’aime bien la garbure.
Olivier : La garbure, c’est quoi ?
Gwendoline : Tu connais pas ?
Olivier : Je connais, mais je pense que j’en ai mangé il y a très longtemps. Je sais plus trop.
Gwendoline : Nous, dans tous les restos où on va, l’entrée, c’est tout le temps une garbure. C’est une sorte de petite soupe avec plein de légumes. Mais en fait, la spécialité, c’est qu’on rajoute du canard.
Olivier : Ah, ben bien sûr. Dans le sud-ouest, il y a de la volaille, du canard et des poulets.
Gwendoline : C’est ça, exactement. Donc, tout le temps, on commence avec une petite garbure.
Olivier : OK. Toute l’année ?
Gwendoline : Non, pas en été. Mais on a aussi les haricots tarbais. Tu connais ?
Olivier : Je pense que j’en ai déjà mangé, ouais.
Gwendoline : Ça ressemble à des petits haricots blancs, mais il y a une spécialité, parce que c’est de Tarbes.
Olivier : Et moi, je pense peut-être au dessert déjà.
Gwendoline : Quel dessert ?
Olivier : Un bon pastis landais.
Gwendoline : Hm… t’as raison, c’est super bon. Moi, j’avais pensé à un petit russe.
Olivier : Alors, le petit russe, je connais pas.
Gwendoline : Le gâteau russe, c’est originaire de ma région, je suis Béarnaise. Et à Oloron, on a le premier pâtissier qui a fait ce gâteau, et il l’a appelé “le gâteau russe”.
Olivier : Et pourquoi russe ?
Gwendoline : Aucune idée.
Olivier : Et qu’est-ce qu’il y a à l’intérieur ?
Gwendoline : C’est une sorte de pâte d’amande. Du coup, c’est pas trop sucré. Mais toi, tu avais pensé au pastis landais. Chez moi, dans le Béarn, parfois il y a d es myrtilles, il peut y en avoir de différentes sortes. C’est la même chose ou c’est différent ?
Olivier : Alors, non, pas du tout. Le pastis landais… Alors, il y a plusieurs versions et pas vraiment de recettes officielles, mais c’est plutôt une brioche en fait, qu’on va manger généralement avec de la crème anglaise.
Gwendoline : Avec de la crème anglaise.
Olivier : Hm-hm.
Gwendoline : Et une boule de glace ?
Olivier : Ben ça, toujours, pour les gourmands.
Gwendoline : T’as beaucoup voyagé, cette année. Du coup, qu’est-ce qui te manque le plus de la France ?
Olivier : Ah ça, c’est vrai, c’est assez difficile parce que la cuisine française est vraiment très bonne.
Gwendoline : Ouais.
Olivier : Mais du pain, du fromage, hm… c’est toujours très bon.
Gwendoline : Je déteste le fromage.
Olivier : C’est vrai ?
Gwendoline : Oui. Je suis pas une vraie française, mais en plus, j’ai trouvé mon mari, lui aussi, il n’aime pas le fromage.
Olivier : Ah, mais c’est parfait.
Gwendoline : Ouais. Parce que quand j’étais jeune et que j’ouvrais le frigo de mes parents et qu’il y avait cette odeur de fromage qui arrivait, c’était horrible pour moi.
Olivier : Il faut savoir que la saveur n’a pas le même goût que l’odeur.
Gwendoline : Tu sais, c’est super drôle parce que ma mère m’a dit que quand j’étais enfant, je mangeais beaucoup de fromage, et je m’en souviens pas du tout. Mais maintenant, j’ai plus du tout envie, et même quand j’en mange un peu, ça me dégoûte.
Olivier : Tu trouves ça écœurant ?
Gwendoline : Ouais. Et toi, tout à l’heure, t’as dit “pain”. Pain ou baguette ?
Olivier : La baguette, tu as raison. La vraie baguette.
Gwendoline : Non, je comprends. Récemment, je suis allée en France et j’ai savouré une bonne baguette parce que c’est impossible de trouver une baguette dans un autre pays.
Olivier : Aussi croustillante à l’extérieur avec une mie bien fraîche à l’intérieur.
Gwendoline : Ah la la !
Olivier : Hm… un délice !
Gwendoline : C’est ça. Et les viennoiseries françaises, ça te manque pas ?
Olivier : Bien sûr. Une bonne chocolatine.
Gwendoline : Ouais. Chocolatine, pas pain au chocolat. Attention hein !
Olivier : Non, chocolatine.
Gwendoline : Chocolatine.
Olivier : Bien sûr.
Gwendoline : C’est la première chose que je mange en France quand j’arrive.
Gwendoline : Et du coup, tu voyages beaucoup. Est-ce que t’as eu un ou des coups de cœur culinaires ?
Olivier : Waouh, ben c’est difficile hein. Mais je dirais que la cuisine marocaine, en général, avec le couscous, hm… tellement de choses à l’intérieur, c’est tellement savoureux, un délice.
Gwendoline : Du coup, en France, on a beaucoup de restaurants marocains. Est-ce que t’as vu une différence entre les restos marocains en France et le véritable couscous marocain ?
Olivier : Ah, ben bien sûr, si tu trouves vraiment la bonne personne capable de te cuisiner spécialement un bon couscous comme à la maison, c’est toujours meilleur que dans un restaurant.
Gwendoline : Du coup, couscous poulet, merguez, fruits de mer ?
Olivier : Plutôt poulet. Et toi, du coup, qu’est-ce que tu aimes manger à l’étranger ?
Gwendoline : J’adore la cuisine italienne, une bonne pizza ou des pâtes carbonara, et la cuisine turque.
Olivier : OK. Qu’est-ce qu’elle a de spécial, la cuisine turque ?
Gwendoline : Hum… elle est un peu plus épicée, un peu plus relevée. Alors, bien sûr, on retrouve un peu comme on fait chez nous hein les légumes farcis, mais il y a aussi cette petite spécialité d’avoir du riz, de la viande enroulée dans une feuille de vigne, c’est délicieux.
Olivier : OK. J’ai jamais goûté.
Gwendoline : T’as jamais goûté la cuisine turque en général ?
Olivier : Si, en général, mais ce plat en particulier, je ne crois pas.
Gwendoline : T’as forcément mangé un kebab.
Olivier : Oui. Dis-moi, tu as dit, t’aimais cuisiner ?
Gwendoline : Hm-hm.
Olivier : Est-ce que tu as un plat que tu aimes particulièrement faire ? Ou quelle est ton alimentation en général ?
Gwendoline : Alors, j’aime bien cuisiner français, mais parfois c’est pas évidement de cuisiner français à l’étranger. Je pense que t’as dû le remarquer, on trouve pas les mêmes produits.
Olivier : Il y a pas toujours les mêmes produits, effectivement.
Gwendoline : Ouais. Le plat que j’aime bien cuisiner, c’est le bœuf bourguignon.
Olivier : Hm-hm.
Gwendoline : C’est vraiment en hiver, quand il fait un peu froid, le plat qui réchauffe, qui a bien mijoté, un délice. Je prépare aussi souvent des pizzas, parce que vu que j’ai vécu à Venise, j’ai pu apprendre la recette de la pâte à pizza, et donc, une petite soirée pizza de temps en temps, c’est toujours cool.
Olivier : Très bien. Pour nos amis italiens, y a pas d’ananas sur la pizza.
Gwendoline : Non. Bien sûr que non.
Olivier : Bien sûr.
Gwendoline : Eh donc, du coup, toi, est-ce que tu cuisines français ou est-ce que tu cuisines plutôt local ?
Olivier : Ben ça dépend un petit peu. Comme j’ai dit, je cuisine pas beaucoup, je suis pas un grand cuisinier. Je vais plutôt faire des choses simples avec les produits que je vais trouver sur place, que ça soit au marché, au supermarché. Et comme tu l’as dit, il y a pas toujours les produits que j’ai en France, il y a des tas de produits que je ne connais pas. Donc, ça dépend un petit peu de ce que je peux trouver. Mais généralement, les plats locaux, je vais plutôt les manger dans des restaurants, parce que je connais pas forcément la recette.
Gwendoline : Ouais, j’ai remarqué que, souvent, préparer les plats locaux, ça demande beaucoup de temps. On a la chance, on se rend peut-être pas forcément compte, mais cuisiner français, c’est savoureux et ça prend pas beaucoup de temps. Et aussi, quand tu cuisines local, ben forcément, souvent, c’est plus économique et puis c’est meilleur pour la planète parce que tu manges des choses de saison.
Olivier : Hm-hm, et local.
Gwendoline : Et local. Mais du coup, depuis tout à l’heure, on parle de cuisine, mais t’es plutôt sucré ou salé ?
Olivier : Ça dépend du moment. Je peux bien sûr manger, comme je l’ai dit, un petit bout de fromage avec un petit bout de pain, mais j’aime bien aussi… je suis un petit peu gourmand peut-être aussi quelques pâtisseries ou quelques gâteaux sucrés.
Gwendoline : J’ai vu que t’as bien aimé les cookies au chocolat de Céline ?
Olivier : C’est vrai, c’est vrai. Mais je pense que mon dessert préféré, c’est la tarte au citron meringuée.
Gwendoline : Ah, moi aussi. Mais c’est super dur d’en trouver une qui est bien équilibrée, ni trop sucrée ni trop amère.
Olivier : Et trop acide non plus.
Gwendoline : Ouais.
Olivier : L’équilibre est difficile, effectivement.
Gwendoline : Du coup, est-ce que t’as une adresse à me recommander pour en manger ?
Olivier : Je connais, mais elle est un peu plus loin d’ici.
Olivier : Et toi, t’as des préférences ?
Gwendoline : Ben moi, je suis gourmande. Donc, tant salé que sucré, ça me plait, mais je fais quand même attention à ce que ça ne soit pas trop sucré.
Olivier : OK. Tu suis un régime particulier ?
Gwendoline : Non, pas forcément, mais je sais pas, quand y a trop le goût du sucre, j’ai l’impression qu’on sent que ça en fait. Donc, vu que j’aime cuisiner, parfois dans mes desserts, j’essaie d’avoir des alternatives au sucre. Je le remplace par de la compote de pomme ou par des betteraves ou de la courgette. Comme ça, c’est un peu plus sain.
Olivier : OK.
Gwendoline : J’sais pas si ça t’arrive à toi aussi, mais souvent, à l’étranger, y a un peu les clichés sur la cuisine française avec les escargots et les cuisses de grenouille.
Olivier : Oui, ça arrive tout le temps. Ils pensent qu’on en mange tous les matins ou tous les jours, je ne sais pas.
Gwendoline : Exactement. Et toi, t’en as déjà mangé ?
Olivier : Des cuisses de grenouille, jamais. Et toi ?
Gwendoline : Non, non plus.
Olivier : Non, c’est plutôt un plat raffiné qu’on trouve pas forcément au quotidien.
Gwendoline : Ma mère, elle en a jamais préparé. Peut-être qu’on en mange seulement au resto ?
Olivier : C’est possible. Je sais pas. On n’en voit pas beaucoup.
Gwendoline : Non. Et l’escargot ?
Olivier : Les escargots, c’est plus commun.
Gwendoline : Ouais.
Olivier : C’est vrai. Mais j’aime pas vraiment.
Gwendoline : Qu’est-ce que t’aimes pas ? La texture, le goût ?
Olivier : C’est plutôt la texture, c’est un petit peu gluant, c’est un petit peu une texture que j’apprécie pas trop.
Gwendoline : Alors moi, mon père et mon frère adorent les escargots. Donc, on en avait souvent à la maison. Je me souviens. Une fois, j’ai essayé de goûter, mais c’est pareil, la texture, j’aime pas. Donc, généralement, ce que je fais, je prends un bon petit bout de baguette et je prends juste la sauce ail et persil, parce que ça…
Olivier : C’est le meilleur.
Gwendoline : C’est le meilleur. Et l’escargot, je le donne à mon père ou à mon frère.
Olivier : C’est une bonne technique. Ah la la, avec toute cette discussion, ça m’a donné l’eau à la bouche.
Gwendoline : Ah, j’ai super faim.
Olivier : Moi aussi.
Gwendoline : Mais je vais aller vérifier que la garbure elle est pas en train de brûler.
Olivier : OK.
Johan : Et voilà pour ce dialogue. Merci beaucoup, Gwendoline.
Gwendoline : Avec plaisir.
Johan : Merci, Olivier.
Olivier : Avec plaisir.
Johan : C’était vraiment top. J’ai beaucoup apprécié et j’espère que, toi aussi, tu as pris du plaisir à découvrir ce dialogue spontané. Retrouve dès à présent, dans la description, le lien vers la fiche PDF, parce que Gwendoline et Olivier ont employé beaucoup de vocabulaire lié à la gastronomie et tu pourras le redécouvrir dans cette fiche PDF. Si tu as aimé, fais-le savoir en laissant un pouce en l’air, partage avec tes amis. Tu peux partager avec nous en commentaire quels sont tes plats préférés ou quel est ton plat préféré. Je pense que les membres de l’académie, en général, partagent avec nous ce genre de choses et c’est toujours enrichissant pour nous. Bien sûr, n’oublie pas de t’abonner à la chaîne YouTube de Français Authentique en activant les notifications. Merci d’avoir suivi cette vidéo et merci à vous deux. On vous dit à très bientôt pour du nouveau contenu en français authentique. Salut !
Gwendoline et Olivier : Salut !
Olivier : Bon appétit !