13 Nov Il ne faut rien lâcher
Ressource(s) évoquée(s) dans l’épisode :
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Transcription de l’épisode :
Salut chers amis et merci de me rejoindre pour ce nouvel épisode de Marchez Avec Johan. Aujourd’hui, on va se motiver, on va avoir la pêche, on va avoir de l’énergie dans cet épisode ou en tout cas je vais essayer de partager avec toi ou de véhiculer ces valeurs d’énergie, de motivation, etc.
Avant ça, laisse-moi te rappeler, j’en ai parlé il y a quelque temps sur ce podcast déjà, tu as peut-être vu passer des messages également, mais on démarre demain le sommet de l’Académie Français Authentique. Donc, ça aura lieu du 14, donc, du jeudi 14 au dimanche 17. Il s’agit en fait du sommet de l’Académie Français Authentique, avec des réunions Zoom ou plutôt des conférences Zoom. Moi, je vais en donner deux sur le développement personnel. Et on aura les tuteurs et tutrices de l’académie qui donneront… les tutrices et tuteurs, pardon, de l’académie qui donneront des conférences sur différents sujets liés à la France, la culture française, l’apprentissage du français, etc. Et on aura aussi plein de surprises.
Donc, cet événement, il est réservé aux membres de l’Académie Français Authentique, qui accèdent, ça fait partie de leur abonnement, des nombreuses choses qui sont dans l’abonnement de l’Académie Français Authentique, mais on a voulu donner la possibilité aux autres de nous rejoindre. Et donc, il y a un lien dans la description qui explique comment fonctionne le sommet et qui te permet de nous rejoindre. Par contre, si tu n’es pas membre de l’Académie Français Authentique, on te demandera une petite contribution financière. Le prix est relativement bas, il est même très bas, je dirais, par rapport au contenu mis à disposition. Mais on avait clairement envie de récompenser les membres de l’académie, qui nous font confiance.
Donc, si ça t’intéresse, suis le premier lien dans la description, inscris-toi au sommet, rejoins le sommet. Il te reste plus beaucoup de temps, parce que ça commence demain matin. C’est moi qui fais l’ouverture, et on a aussi ma première conférence sur le développement personnel. Et ma deuxième conférence, ce sera samedi soir.
Aujourd’hui… venons-en au contenu du jour… je voulais partager avec toi une petite anecdote, une petite histoire de vacances, une histoire qui m’est arrivée cet été et dont je ne t’ai pas encore parlé et qui m’a fait penser, qui m’a rappelé qu’il ne fallait jamais se reposer sur ses lauriers. Se reposer sur ses lauriers, ça veut dire se reposer sur des choses acquises.
Par exemple, quelqu’un qui a beaucoup travaillé en français, qui commence à avoir un bon niveau, si on dit « il se repose sur ses lauriers », eh bien ça veut dire il arrête de travailler. Il pense que tout le travail qu’il a fait avant suffit, qu’il n’a plus besoin de travailler. On prend les choses pour acquises, tout simplement.
Et en fait, ce qui s’est passé cet été, c’est que j’étais dans un parc avec Céline et mes trois enfants. Et dans ce parc, il y a un parcours de santé. Un parcours de santé, c’est tout simplement… ça arrive dans des petits parcs ou dans des forêts… un parcours dans lequel il y a un certain nombre de petits ateliers. Donc, on va te dire : « Là, tu cours doucement pendant 500 mètres. Après, tu vas avoir une barre et tu vas faire des tractions sur cette barre. Après, tu vas faire des abdominaux ». Donc, c’est plusieurs ateliers, plusieurs pauses pendant lesquelles tu fais des exercices physiques.
Et il y avait, dans ce parcours de santé, une planche à abdominaux qui est inclinée. Donc, les abdominaux, tu sais, c’est les muscles qui sont en bas du ventre, que les hommes aiment essayer de travailler pour qu’on les voie, pour qu’on voie les six abdominaux. Je crois que c’est six. Oui, six. Il y a six pack abs. Je crois que c’est six. Bon, on ne les voit plus toujours, mais presque. Mais en tout cas, il y avait cette station. Et « incliné », ça veut dire c’est pas droit. Les abdominaux, tu peux les faire d’une façon droite, donc, sur une planche qui est parallèle au sol, ou ça peut être incliné, c’est-à-dire qu’il y a la gravité qui rend les choses plus difficiles.
Et moi, ben je suis ou j’étais… ‘fin, tu vas comprendre… je me considérais comme étant en top forme, vraiment, en très bonne forme physique. Je suis en bonne forme physique hein. Je sens très bien que je suis en forme, je suis pas essoufflé rapidement, je peux faire beaucoup de choses, j’ai une bonne force, un bon niveau de force physique, sans être quelqu’un d’extrêmement musclé, mais j’ai une forme physique satisfaisante, parce que je l’ai beaucoup travaillée, je fais beaucoup d’exercices.
Et en fait, ce qui s’est passé, c’est que je voulais faire 20 abdominaux sur cette planche inclinée pour impressionner les enfants et surtout pour les inspirer en fait. L’idée, c’est pas de les impressionner pour qu’ils disent : « Waouh, c’est trop bien », c’est plus pour les inspirer, pour qu’ils se disent : « Waouh, papa a presque 42 ans, il est capable de faire ça, c’est bien. J’aimerais faire pareil ». Donc, c’était à des fins éducatives et d’inspiration. Et je l’ai déjà fait plein de fois en fait, ce genre d’exercices, donc, je… pour moi, c’était clair que j’allais le faire facilement.
Et j’ai senti au bout de 10 que c’était difficile. Alors, j’aurais pu continuer, mais je voulais pas non plus qu’on voit que j’étais en train de lutter, donc, je me suis arrêté à 10, j’en ai fait 10. Emma en a fait 10 aussi.
Et le lendemain, je sentais au niveau de mes abdominaux que ça tirait fort, ça me tirait vraiment, comme si j’avais fait une grosse séance d’entraînement. Et je me suis dit : « Mais c’est pas possible. Qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi ? Pourquoi moi qui ai une très bonne condition physique j’ai dû m’arrêter ou je me suis arrêté à 10 ? Parce que, bon, les 10 premiers, c’était très facile, mais je sentais que ça allait être difficile. Et pourquoi je le sens aujourd’hui ? »
Mais en fait, la raison, c’est qu’on était en plein été et que j’avais relâché l’entraînement depuis un moment déjà, donc, pas seulement l’été, mais on va dire fin du printemps également. Il y a plein de raisons hein qui ont fait que j’avais relâché l’entraînement, mais quand même j’avais relâché l’entraînement. Et la deuxième raison, c’est que je faisais… c’était aussi les vacances… un peu moins attention à ce que je mangeais et à ce que je buvais.
Et ça m’a rappelé, ça m’a rappelé… parce qu’à chaque fois que je ratais un entraînement, à chaque fois que je mangeais un peu trop de choses que je n’étais pas censé manger ou que je ne respectais plus mes règles de nutrition, parce qu’en fait j’essaie d’être très raisonnable la semaine, et puis, le weekend, une ou deux fois, je peux faire un petit écart. Mais là, pendant les vacances, j’ai fait beaucoup plus d’écarts. Eh bien ça m’a rappelé, il faut rien lâcher en fait. Ça m’a rappelé que c’est jamais gagné.
Et j’ai eu une phrase que mon père m’a souvent répétée quand j’étais enfant, adolescent et jeune adulte, il me disait toujours : « Il ne faut jamais se croire arrivé ». « Il faut jamais se croire arrivé », c’est ce qu’il me disait. Et j’entends encore… il nous a quittés il y a un an, paix à son âme, mais j’entends encore le son de sa voix me dire ça, « il faut jamais se croire arrivé ».
Et pourtant, je me suis un peu cru arrivé. Je me disais : « Bon, j’ai fait tous ces efforts, j’ai fait tous ces exercices, tous ces sacrifices, donc, c’est bon, là, je peux lâcher un peu ». Mais on s’aperçoit vite que… là, je prends l’exemple de la condition physique, c’est vrai pour plein d’autres choses, mais la condition physique, on la perd beaucoup plus vite qu’on ne la gagne. C’est clair.
Et moi, mon objectif, c’est d’être en pleine forme. Mon objectif, c’est de pouvoir porter plein d’objets. Quand on va aux courses, j’ai l’intention de continuer à pouvoir porter plein de gros sacs, d’avoir Céline qui, comme depuis 20 ans, me dit : « Mais non, attends, fais-le en deux fois ». J’ai l’intention de continuer à être quelqu’un qui est capable de faire tout ça, de pouvoir porter mes enfants. Même Emma qui grandit et qui devient de plus en plus lourde, j’ai envie de pouvoir la porter facilement. J’ai envie d’avoir une meilleure condition physique qu’eux, que mes enfants.
Alors, bien sûr, là, je vais contre la physique, contre la nature parce que, eux, ils ont de plus en plus de conditions et moi je vais en avoir de moins en moins. Mais mon idée, c’est ça, c’est… encore une fois, c’est pas pour les impressionner, mais c’est pour les inspirer. Et c’est la deuxième chose qui est à retenir. La première chose, c’est il ne faut jamais se croire arrivé, il ne faut jamais se reposer sur ses lauriers. L’autre chose, c’est il faut avoir une belle motivation.
Et moi, cette belle motivation, c’est mes enfants en fait. J’ai envie de les inspirer, j’ai envie que cette motivation soit mon arme secrète, que quand on me propose un morceau de pizza en pleine semaine, que je préfère m’orienter vers les légumes ou le poisson avec une vraie raison, une vraie inspiration, c’est de rester en bonne santé et en bonne forme physique pour moi, bien sûr, mais aussi pour mes enfants.
Et je sais quoi faire. Ça me rappelle l’épisode d’il y a deux semaines, je crois, dans lequel je te disais : « Souvent, on sait quoi faire, mais on ne le fait pas ». Mais je sais quoi faire pour redevenir en très bonne santé. Il faut que je fasse moins d’écarts alimentaires, notamment la semaine. C’est OK de faire des petits écarts, le weekend. Je n’ai pas l’attention d’être un athlète, d’être un compétiteur, je veux juste être en très bonne forme physique.
Et il faut que je reprenne mes activités, donc, à la fois le cardio, soit du jogging, soit du vélo, soit du vélo elliptique, que je reprenne mes renforcements musculaires… alors, j’allais dire quotidiens, mais au moins trois fois par semaine, je pense.
Il faut que je continue de bien dormir. Ça, c’est un point sur lequel je ne fais plus de compromis et que je ressens. Et il faut que je me dise : « Voilà Johan, pas d’excuse. Pas d’excuse, tu sais quoi faire. Tu le fais, un point c’est tout, même si c’est les vacances ». Il faut vraiment se souvenir.
La première motivation, c’est de me dire que je le fais pour inspirer et motiver mes enfants, mais il faut bien garder en tête que notre corps c’est aussi notre temple, c’est l’endroit dans lequel on vit. La santé, elle est à la base de tout.
Je lisais ou je relisais Schopenhauer, qui disait qu’en fait on pouvait pas être heureux si on était… si on souffrait physiquement. Donc, pour lui, le physique, la santé, c’est la base de tout et c’est la base du bonheur. Et je pense qu’il a raison en fait.
Et c’est pas pour rien que, dans mon livre 4 pilules pour une vie riche et sans stress, je démarre par la pilule 1, qui est l’aspect physique de notre corps. Il y a d’abord le physique, ensuite, l’émotionnel, ensuite, le mental, et ensuite, le spirituel. Donc, la base de tout, c’est le physique. Et je m’en suis, de nouveau, souvenu parce qu’il faut trouver l’équilibre. Et je pense que j’avais un peu perdu cet équilibre. On est des êtres humains. Parfois, on a tendance à aller trop loin d’un côté, on peut être surentraîné. Ça, ça arrive. Donc, il faut attention à ça. Mais parfois, on peut être sous-entraîné. C’est ce qui m’est arrivé.
Donc, tu vois, c’est OK de se reposer, mais c’est pas OK de se relâcher. Ça, c’est le premier enseignement. C’est OK de se reposer, c’est pas OK de se relâcher ou de relâcher les fondamentaux, il ne faut rien lâcher.
Et le deuxième message que je voulais faire passer, c’est qu’il faut se fixer une raison motivante. Et moi, je veux pas seulement être en bonne santé pour moi mais aussi pour mes enfants. Et c’est sûr que quand j’ai pas envie d’aller au sport, si je pense à mon petit Raphaël avec un gros sourire, eh bien ça me donne une très très bonne raison d’aller m’entraîner. Et je t’invite à vraiment trouver aussi de bonnes raisons pour toi afin de faire les choses importantes.
Donc, voilà ce que je voulais te dire aujourd’hui. N’oublie pas d’aller visiter le premier lien dans la description pour rejoindre le sommet de l’Académie Français Authentique. Je compte sur toi. J’ai l’intention d’y faire ta connaissance. Et crois-moi, tu vas passer un très bon moment avec nous et tu auras un petit aperçu de ce qu’est l’académie et sa grande famille.
Merci de m’avoir suivi aujourd’hui et je te dis à très bientôt pour un nouvel épisode de Marchez Avec Johan. Salut !