24 Juin Comment j’enregistre mes podcasts
Dans l’épisode d’aujourd’hui, je vous explique “Comment j’enregistre mes podcasts”
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Transcription de l’épisode :
Bonjour chers amis ! J’espère que vous allez bien ! Bienvenus dans ce nouvel épisode et aujourd’hui, je ne vais pas vous expliquer d’expression en français, comme je le fais presque systématiquement le dimanche dans le podcast. Pour changer, je vais vous expliquer un petit peu comment je travaille, justement, et comment j’enregistre le podcast de Français Authentique. J’ai eu cette idée parce que depuis trois jours, je suis un peu malade – j’ai un petit peu de fièvre (je suis un peu fébrile, on dit) alors que j’avais prévu d’enregistrer mes épisodes du podcast. J’ai voulu repousser l’enregistrement… Je me suis dit : « Ah non, Johan, t’es pas bien ! Il vaut mieux faire des podcasts de meilleure qualité quand tu iras mieux. », mais je me suis dit : « Allez, tu vas te concentrer, tu vas prendre un peu d’énergie et tu vas te fixer ce challenge pour essayer d’enregistrer les épisodes du podcasts, malgré tout, même si tu as un petit peu de fièvre. »
Je fais ça parce qu’en fait, je me dis que ce sont ceux qui travaillent sur leur objectif quand ça ne va pas qui réussissent. C’est assez facile de réussir à faire quelque chose quand on a plein d’énergie, plein de motivation et quand tout va bien, mais c’est nettement plus difficile de le faire quand on n’est pas bien, quand on n’est pas en pleine forme, quand on a un peu de fièvre (comme moi) et je pense que ça fait vraiment la différence. Evidemment, ça a ses limites. Là, je vous parle de quelqu’un qui a entre 38 et 39 de fièvre, donc, c’est juste pas trop en forme, un petit peu mal à la tête. Evidemment, si quelqu’un a 40 de fièvre et est cloué au lit, il ne peut pas travailler sur ses objectifs ; si un drame se produit, ce n’est pas possible non plus. Donc, évidemment, ça a ses limites, mais je pense qu’on a tendance, en tant qu’êtres humains, à utiliser parfois des excuses et se dire : « Bon, je suis malade, donc, c’est l’excuse. » ou : « J’ai un tout petit peu de fièvre, donc, c’est l’excuse pour ne pas travailler sur mes objectifs. » Et ça, je pense que c’est une erreur et je vous recommande d’y penser.
Je vous raconte tout ça pour vous remettre dans le contexte. En fait, je voulais vous expliquer pourquoi c’était ennuyeux pour moi de déplacer l’enregistrement du podcast – c’est ce que je vais faire ; je vais vous expliquer un petit peu comment je travaille. Déjà, ce qu’il faut savoir, c’est que les podcasts, ils sont classés en deux catégories. On a les podcasts du dimanche qui sont ceux du type que vous écoutez en ce moment et les podcasts du mercredi qui sont des podcasts de « Marchez avec Johan ».
En ce qui concerne les podcasts du dimanche (ce que je suis en train d’enregistrer maintenant), je les enregistre à l’avance (plusieurs semaines à l’avance, d’ailleurs) et je les enregistre par trois. J’enregistre toujours trois épisodes à la suite. C’est pour ça que je ne voulais pas trop repousser à la semaine prochaine parce que je fais mes épisodes qui sont intégrés dans ce que j’appelle mon plan de contenu. J’ai une liste, un tableau dans lequel je note à chaque fois quel épisode je vais enregistrer, quand, etc. Donc, il faut que je suive ce plan de contenus et c’est toujours ennuyeux de décaler l’enregistrement. Je les enregistre par trois à l’avance. J’ai une liste de sujets énorme : entre vos suggestions sur Facebook ou par mail, des idées auxquelles je pense parfois en sortant de la douche ou en marchant. J’ai une liste énorme que je tiens sur une application (Evernote) et donc, je choisis, quand j’enregistre comme aujourd’hui, trois sujets et je note quelques points exemples ; je note quelques lignes seulement. Je ne note pas trop, j’aime être spontané et j’enregistre mes trois épisodes à la suite. Là, j’en enregistre un ; ensuite, j’enregistre le deuxième ; ensuite, je vais enregistrer le troisième. Ensuite, il faut que je fasse l’export, que je crée des fichiers, que je les mette dans des dossiers partagés, etc., que je crée des dossiers, mais tout ça mis bout à bout entre le moment où je commence à regarder ma liste pour choisir les sujets et le moment où je termine d’avoir mis les fichiers à disposition, ça me prend une matinée. Je le fais deux fois par mois ; deux mercredis matin en général (puisque ce sont mes matinées les plus courtes puisque les enfants vont à l’école à 9h au lieu de 8h et demie). Deux mercredis matin par mois environ.
Ensuite, ce qui se passe, j’ai Demilson, un ami Brésilien qui mixte tout ça, qui remet le générique au début et à la fin ; il y a Jean Didier (qui est mon assistant qui travaille avec moi, qui gère aussi le support, qui fait plein de choses pour Français Authentique) qui fait la transcription, qui note chaque mot que j’ai dit – j’en profite pour le saluer, le féliciter et le remercier pour son très bon travail. Et ensuite, j’ai un membre de ma famille, une fois que tout ça est fait, que tous les fichiers sont à disposition, qui met tout en ligne, qui s’occupe des miniatures (vous savez, les petites photos), qui programme sur Facebook, qui programme sur le blog, etc., enfin plein de petites choses.
Vous voyez en fait que c’est vraiment beaucoup de travail, tous ces podcasts. Avant, je faisais tout ça seul (je faisais un podcast par semaine) – je les enregistrais même souvent dans ma voiture. Il n’y avait pas la transcription pendant très longtemps ; maintenant, j’essaye de proposer du contenu de meilleure qualité, mais vous voyez que c’est une grosse organisation et je suis très content d’avoir un système qui marche et qui me permet de faire tout ça en prenant du plaisir puisque moi, ma partie, c’est celle que j’aime : c’est choisir des sujets et essayer de vous aider de façon originale, me mettre devant le micro et vous aider.
Pour ce qui est des podcasts de « Marchez avec Johan », c’est un peu plus simple. Moi, je vais marcher tous les dimanches (presque tous les dimanches) et ce que je fais, je regarde des idées que j’ai dans Evernote… J’essaye dans les podcasts de « Marchez avec Johan » de parler de développement personnel souvent. J’emporte mon petit dictaphone avec moi et je parle spontanément pendant une dizaine de minutes du sujet que j’ai choisi. Ici, c’est plus facile parce qu’il n’y a pas de transcription, donc, c’est le membre de ma famille qui met tout ça en ligne et qui met à disposition les fichiers ; moi, je m’occupe de la miniature, mais il n’y a pas de transcription. Donc, c’est plus simple et c’est un peu plus spontané.
Une autre petite note un peu plus technique, mais beaucoup de monde m’écrit pour me poser cette question – c’est toujours amusant. Ce que j’utilise pour enregistrer, c’est un micro Blue Yeti (pour les podcasts postés le dimanche – que j’enregistre de chez moi) qui est de très bonne qualité que j’aime beaucoup. Et pour le dictaphone que j’utilise pour marcher et aussi pour les vidéos et d’autres situations, c’est un TASCAM DR 22WL. Je n’ai pas d’affiliation avec ces marques, c’est juste comme on me le demande, je voulais préciser.
Voilà pour ça pour aujourd’hui, les amis. J’espère que ça vous a plu. C’était juste un tout petit épisode pour vous remettre un petit peu dans le contexte de l’enregistrement des podcasts. Si vous avez bien compris, il me reste deux épisodes à enregistrer ce matin (je vais enregistrer deux autres épisodes pour les semaines à venir) et vous entendrez cet épisode dans 17 jours. Donc, il y a quand même un long moment qui se passe entre le moment où j’enregistre (aujourd’hui le 7 juin) et le moment où vous entendrez cet épisode le 24 juin. On produit tout à l’avance (je vous ai déjà expliqué tout le contexte) et ça a le gros avantage de permettre d’avoir une production de contenus régulière. Il n’y a pas beaucoup de personnes dans ma situation qui fournissent comme ça quatre contenus gratuits par semaine. Je peux le faire parce que j’ai un système qui fonctionne très bien avec des gens qui m’aident et je suis très content d’avoir mis tout ça au point. Pour les vidéos aussi, je vous en parlerai peut-être une prochaine fois.
Merci d’avoir écouté ce podcast. Gardez aussi en tête cette histoire de travailler sur ses objectifs même quand on n’est pas bien ; ne pas utiliser la moindre chose qui ne va pas comme excuse parce que je pense que c’est très important. Si vous voulez approfondir ça et en apprendre un peu plus sur le développement personnel, le tout dans un français écrit pour les non-francophones, vous pouvez jeter un petit coup d’œil à mon livre 4 pilules pour une vie riche et sans stress. Il existe en format physique, en format PDF et MP3 et je pense que c’est un bon moyen de pratiquer le développement personnel tout en améliorant son français. Moi, je vais retourner au travail.
Merci de m’avoir écouté et à très bientôt ! Salut !