20 Jan Ce que mon père m’a appris : 6 leçons de vie inoubliables

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Transcription de la vidéo :

Salut chers amis et merci de me rejoindre pour cette nouvelle vidéo de développement personnel. Aujourd’hui, je vais essayer de partager mon expérience, partager un certain nombre de choses que j’ai pu apprendre, et notamment six leçons de vie qui m’ont été enseignées par mon père. L’un des objectifs de Français Authentique, c’est évidemment de t’aider à améliorer ton français, mais pour ceux qui le souhaitent, nous mettons à disposition des contenus qui sont aussi là pour aider à améliorer vos vies.

Dans une vidéo précédente que tu as peut-être vue et qui s’appelait « Une pensée pour mon papa », je t’expliquais que j’avais perdu mon père le 4 juillet 2023, j’expliquais à quel point ça avait été difficile, etc., et j’avais aussi partagé un super beau texte de Jean d’Ormesson. Et j’en profite vraiment pour vous remercier du fond du cœur pour vos messages pleins d’empathie. Sous cette vidéo YouTube, il y a eu des dizaines et des dizaines de messages de personnes qui m’encourageaient, qui me réconfortaient, et ça m’a vraiment beaucoup touché. Donc, merci du fond du cœur pour ça. Et dans cette vidéo, j’avais promis de partager avec vous un certain nombre de choses qu’il m’avait apprises, et c’est ce que nous allons faire aujourd’hui.

Mon père avait un caractère assez fort et des idées bien arrêtées. Il répétait encore et encore les mêmes choses, les mêmes enseignements de base. Les expériences de vie, les enseignements de vie, ça marche exactement comme l’apprentissage des langues, c’est-à-dire qu’il faut répéter, répéter, répéter les choses pour qu’elles soient ancrées. Et ça, mon papa savait très bien le faire. Et les leçons qu’il m’a répétées, répétées, répétées, eh bien elles sont en moi pour toujours.

Découvrons six leçons qu’il m’a enseignées.

Première leçon : travaille dur.

Mon père acceptait les erreurs, voire l’échec, mais il y a une chose qui était inacceptable pour lui, c’était le manque de travail, c’était la paresse, le fait de ne pas assez travailler. Selon lui, on devait compenser le manque de compétence, le manque d’expérience, le manque de connaissance par un travail acharné. Et je l’ai tellement entendu que c’est véritablement devenu une deuxième nature chez moi tout au long de ma vie, cette sacralisation du travail. Sacralisation veut dire rendre sacré. Donc, le fait de dire « le travail, c’est sacré », ça a toujours été chez moi quelque chose de très important.

Que ce soit au cours de mes études d’ingénieur ou encore dans mon travail en tant que salarié dans l’industrie automobile, ou même quand j’ai commencé à créer Français Authentique, ces leçons de travail et de curiosité, parce que le travail c’est pas seulement faire, c’est aussi apprendre à faire, eh bien ces leçons me sont restées et j’ai tenté de les appliquer et je continue encore aujourd’hui de le faire.

Mon père était lui-même quelqu’un de très travailleur, d’autodidacte, donc, il était curieux et apprenait plein de choses par lui-même, un peu comme j’ai tenté de faire par la suite, aussi bien d’un point de vue professionnel, puisqu’il a eu différentes carrières dans sa vie, il a changé plusieurs fois de métier, que dans sa vie personnelle, puisqu’il faisait son jardin lui-même, il réparait sa voiture lui-même, il faisait tous les bricolages de la maison lui-même, et ça, grâce à deux choses : la curiosité liée à l’envie d’apprendre et le travail. Première leçon, travaille.

Deuxième leçon : ne mens jamais.

Mon père était dur et exigeant avec nous, avec ses enfants, mon frère et moi, mais il était aussi compréhensif et à l’écoute. Et il a toujours récompensé et loué l’honnêteté, le fait de dire la vérité, de ne pas mentir, même quand c’était difficile à faire. Il ne tolérait pas le mensonge parce que c’est quelque chose qui ruine la confiance, et je suis pareil. C’est resté en moi aussi bien dans ma vie personnelle, familiale, avec ma femme Céline, avec mes enfants, je ne supporte pas le mensonge, mais aussi dans ma vie professionnelle, et je pense que c’est aussi une des raisons pour lesquelles j’avais des difficultés à bien me sentir quand je travaillais dans l’industrie automobile, parce qu’il y avait par moments une culture du mensonge qui ne me convenait pas. Donc le fait de ne pas mentir, d’être honnête, c’est un grand principe, une grande valeur que j’essaie d’inculquer à tout le monde dans ma famille, mais aussi à toute l’équipe Français Authentique.

Troisième leçon : ne te laisse pas faire.

Mon père a probablement un peu exagéré sur cet enseignement, et je l’ai moi-même un peu adapté, un peu adouci au fil du temps. Quand j’étais petit, il me répétait tout le temps qu’il ne fallait pas se laisser faire, que le monde dans lequel nous vivons est dur, et que si on se laissait faire, les autres allaient en profiter, et on allait devenir une victime de la méchanceté de ceux qui nous entourent. Il me disait que l’environnement dans lequel nous vivons, c’est comme une jungle, etc.

Malheureusement, je suis en partie seulement d’accord avec ce constat. Mon expérience m’a prouvé que quand on était trop gentil, les autres essayaient ou beaucoup en tout cas essayaient d’en profiter et voyaient ça comme une faiblesse. J’ai, donc, appris toute ma vie à ne pas me laisser faire, et ça m’a plutôt servi dans mon travail salarié, puisque encore une fois, certains essayaient de profiter de la gentillesse des autres, etc. Donc, le fait de ne pas me laisser faire, ça m’a plutôt servi et protégé à certains égards, mais ça a aussi créé pas mal de problèmes quand j’étais enfant, parce que j’étais un enfant assez bagarreur, finalement.

Aujourd’hui, j’ai une approche beaucoup plus bienveillante, c’est-à-dire que je vais toujours éviter ou chercher à éviter la confrontation directe avec les autres. Je refuse les conflits parce que je sais que les conflits n’amènent à rien de constructif. C’est jamais du gagnant-gagnant dans un conflit, et personne ne gagne, parce que même celui qui pense avoir gagné, il a aussi gagné un ennemi, et sur le long terme, si on prend de la hauteur, les conflits ne profitent à personne.

Donc, je garde cet enseignement de ne pas me laisser faire. J’essaie de me protéger, de mettre en place des barrières pour justement que les autres n’abusent pas ou ceux qui essaient d’abuser ne puissent pas le faire, mais j’ai ajouté un peu de bienveillance en essayant d’éviter un maximum les conflits qui ne servent à rien.

Quatrième leçon : sois solidaire.

Être solidaire, ça veut dire s’aider mutuellement, ça veut dire essayer d’aider quelqu’un qui a besoin. Ça veut aussi dire partager les difficultés comme les succès. Et cet enseignement très important m’a aidé à bien travailler en équipe. Mon père me disait toujours : « Ne laisse jamais un ami qui a un problème seul, va l’aider. Quelles que soient les conséquences, même si ces conséquences sont très négatives pour toi, tu ne laisses jamais un ami seul avec un problème ».

Quand je jouais au football et qu’il venait me voir, à chaque fois, il m’incitait à toujours en faire plus pour le bien de l’équipe, par solidarité, aider les autres. Quand mon frère est rentré au collège et que moi j’étais un peu plus vieux et j’y étais déjà, il me demandait de surveiller, de regarder, d’être solidaire si jamais il avait le moindre problème, etc. Il y a plein d’autres exemples de ce type.

Et j’ai gardé ce réflexe bienveillant aussi bien dans ma vie personnelle que ma vie professionnelle, avec les membres de mon équipe, etc. J’essaie d’être le plus présent, le plus compréhensif possible quand il y a des soucis. Et quand tout va bien, quand par exemple des gens dans l’Académie Français Authentique me félicitent pour notre travail, pour la plateforme, je ne manque jamais de citer les membres de mon équipe qui travaillent avec moi. Parce qu’être solidaire, c’est ça, c’est être là quand ça va pas, mais aussi mettre les autres en avant, s’ils le méritent, quand ça va bien. Donc, cette solidarité reste quelque chose de super important pour moi.

Bien sûr, je ne le fais pas par calcul ou par fausse modestie, c’est vraiment quelque chose d’automatique et de naturel. Et ça, je le dois clairement à mon père.

Cinquième leçon : se souvenir que quand c’est fait, c’est fait.

Je l’ai dit précédemment, mon père m’incitait beaucoup à travailler dur, voire très dur. Il me demandait toujours : « Tu as appris ta leçon ? Tu es prêt pour ton interrogation en maths ? Tu as fait tes exercices de football, etc. » Donc, il voulait toujours que je sois prêt et que je travaille dur. Par contre, une fois que l’évaluation de maths était passée ou les matchs de foot étaient terminés, quelles que soient mes performances, il me disait toujours : « On ne peut pas revenir en arrière. Quand c’est fait, c’est fait ».

Bien sûr, il soulignait les erreurs que j’avais pu faire d’une manière constructive pour que je m’améliore, mais il ne critiquait jamais. À partir du moment où j’avais assez travaillé et que j’avais fait de mon mieux, eh bien ça lui suffisait.

Et je pense que j’ai gardé cet état d’esprit envers ma famille, mes enfants, mais aussi envers les personnes avec qui je travaille. Et j’essaie de me dire : « Bon, est-ce qu’on a tout fait ? Est-ce qu’on a fait de notre mieux ? Est-ce qu’on s’est bien préparé ? Est-ce qu’on a fait tout ce qu’il fallait pour être prêt et bien agir ? » Si la réponse est oui, quelles que soient les conséquences, quel que soit ce qui se passe ensuite, je me dis : « Bon, c’est fait, c’est fait. On ne peut pas revenir en arrière ». Donc, concentrons-nous avant tout sur les choses qu’on peut changer, qu’on peut influencer, c’est-à-dire notre concentration, nos efforts, etc. et ensuite, quand c’est fait, c’est fait. On apprend de nos erreurs et on oublie.

Sixième leçon : tout excès est mauvais.

Quand j’ai pris mon indépendance et que mon père voyait que je travaillais très très dur, aussi bien en tant que salarié, mais aussi quand j’ai commencé à créer Français Authentique, il me disait de ralentir. Et ça peut paraître paradoxal, parce que je te disais qu’une des premières leçons qu’il m’a transmises, c’était de travailler dur. Mais en fait, l’un ne va pas sans l’autre. Il m’incitait à travailler dur, mais il m’a aussi enseigné le fait que tout excès, même un excès de travail, est mauvais.

Et il avait totalement raison. À quoi ça sert de réussir dans son travail, dans ses études, dans la création de son entreprise, etc., si, en contrepartie, on détruit sa santé ou on ne prend pas soin de sa famille ? Ça ne sert à rien en fait. C’est en partie grâce à mon père que j’ai trouvé un bon équilibre entre mes projets professionnels, mon développement personnel et, bien sûr, le temps passé avec ma famille. Pour tout ça, j’ai envie de dire « merci, papa ».

Donc, voilà, j’espère que ces six conseils, ces six leçons de vie t’aideront autant qu’elles m’ont aidé. Bien sûr, ce n’est pas exhaustif. Il y a plein d’autres choses que j’aurais pu citer, plein d’autres enseignements que mon père m’a donnés, que j’aurais pu citer, mais c’est vraiment les six choses majeures que j’ai retenues et que je voulais partager avec toi aujourd’hui.

Avant de récapituler ces six grandes leçons, je voudrais te faire un petit cadeau : c’est le premier lien dans la description. Il s’agit de mon livre PDF, 4 pilules pour une vie riche et sans stress, qui te permettra de pratiquer ton français tout en améliorant ta vie. Tu peux le télécharger, c’est le premier lien, et c’est 100 % gratuit. C’est un cadeau pour toi. Laisse un petit pouce si tu as aimé la vidéo, tu peux aussi la partager avec tes amis. En commentaire, tu peux me dire laquelle de ces six leçons tu as préférée. On lit tous les commentaires, donc, prends le temps. C’est un petit exercice pratique pour toi. Prends le temps de nous dire laquelle de ces six leçons tu as aimée. Et tu peux évidemment aussi t’abonner à la chaîne YouTube de Français Authentique en activant les notifications.

Récapitulons les six leçons.

Premièrement, travaille dur.

Deuxièmement, ne mens jamais.

Troisièmement, ne te laisse pas faire.

Quatrièmement, sois solidaire.

Cinquièmement, souviens-toi que quand c’est fait, c’est fait.

Et sixièmement, tout excès est mauvais.

Souviens-toi de tout ça.

Merci d’avoir suivi cette vidéo et je te dis à très bientôt pour du nouveau contenu en français authentique. Salut !