Viens parler avec les tuteurs de l'académie (fermeture des inscriptions le 15 octobre)
Plus d'informations

Une conversation naturelle en français avec Olivier, tuteur expérimenté

Abonne-toi à la chaîne YouTube pour ne manquer aucune vidéo : clique ici.

Télécharge le fichier MP3 ici.
Télécharge le fichier PDF ici.

Transcription de la vidéo :

Johan : Salut et merci de nous rejoindre pour cette nouvelle vidéo. Je dis « nous » parce que je ne suis pas seul aujourd’hui, je suis avec notre tuteur Olivier.

Olivier : Salut.

Johan : Salut, Olivier. Ça va bien ?

Olivier : Ça va très bien.

Johan : Merci de prendre de ton temps…

Olivier : Avec plaisir.

Johan : … pour enseigner tes meilleures astuces à nos membres. Il y a quelques mois, je t’avais présenté Gwendoline, ici, sur cette chaîne, qui est tutrice de l’Académie Français Authentique. Et aujourd’hui, j’ai invité un autre tuteur, un tuteur expérimenté.

Olivier : Oui, un petit peu. J’ai commencé en avril 2021. Donc, effectivement, ça fait, je crois, 1.200 ?

Johan : 1.200…

Olivier : 1.200 réunions.

Johan : … leçons, voilà. Donc, 1.200 réunions animées pour notre audience. Et du coup, ça te donne une certaine vision, une certaine légitimité aussi. Tu sais ce qui fonctionne, tu sais ce qui fonctionne moins bien. Et c’est pour ça que c’est très intéressant et important pour nous d’écouter tes astuces. Prêt à les partager ?

Olivier : Avec plaisir. C’est parti.

Johan : Excellent. Avant de passer au contenu, je t’invite à jeter un œil dans la description, le premier lien que tu vois, qui te présentera l’Académie Français Authentique. C’est notre communauté dans laquelle tu accèdes à du contenu exclusif et à des réunions avec nos tuteurs, Olivier et d’autres, tuteurs, tutrices. Et tu as tout un tas d’activités qui t’aideront à passer à l’état d’expression en français. Les inscriptions sont fermées 90 % de l’année et elles sont ouvertes pour quelques jours.

Olivier, je vais te demander, pour ceux qui ne te connaissent pas, de te présenter brièvement. Tu as déjà été plusieurs fois sur la chaîne, tu as notamment participé à notre grand événement, la semaine dernière, mais pour ceux qui ne te connaissent pas, est-ce que tu peux te présenter en quelques mots ?

Olivier : Oui, oui, bien sûr. Donc, je m’appelle Olivier. Je suis originaire du Sud-Ouest, comme plusieurs en fait… membres…

 

Johan : Plusieurs tuteurs.

Olivier : Plusieurs tuteurs, effectivement, de l’académie, mais plus proche de Bordeaux, au sud de Bordeaux plus exactement. Et donc, je suis là, comme je l’ai dit, depuis 2021. Je fais les réunions, je fais aussi les dictées au sein de l’académie. Et puis… voilà.

Johan : Très bien. Donc, tu enseignes en ligne depuis 2000…

Olivier : 2019.

Johan : … 19. Donc, tu avais déjà quelques années d’expérience avant de rejoindre l’académie. La première question que j’ai envie de te poser, ça concerne la compréhension. Certains membres nous disent parfois : « Johan, je te comprends dans tes vidéos, parce que tu parles calmement, tu es une personne qui ne parle pas trop vite, qui articule bien », c’est ton cas aussi, Olivier, « mais j’ai du mal à comprendre des films en français ou des natifs qui parlent dans la rue ». Quel serait ton conseil pour résoudre ce problème ?

Olivier : Oui, oui, c’est vrai. Et parfois même, je pense, certains vont un petit peu négliger cette partie, je pense, de l’écoute et de la compréhension. Et je pense que dans la compréhension, bien sûr, il y a… c’est évidemment de l’écoute, mais il y a deux formes d’écoute en fait. Il y a vraiment une écoute active, et c’est vrai que moi, toi, on est plutôt adaptés, on parle calmement, c’est facile, mais l’écoute aussi du contenu pour des Français, que ça soit des films, elle est vraiment très importante pour habituer aussi son oreille que même si on comprend pas tout, il faut aussi des fois avoir juste une écoute peut-être passive, de se dire que je ne comprends pas, mais mon oreille, petit à petit, s’habitue.

Et petit à petit, comme ça, je vais comprendre un peu plus. Il y a certains mots peut-être de me dire : « Ah, celui-là, je l’ai compris, mais… J’écoutais pas vraiment, mais je l’ai compris ». Et ça renforce cette idée que, oui, le français a une intonation différente et avec des accents peut-être aussi différents, mais c’est important de s’habituer passivement. Donc, c’est aussi écouter des podcasts sur des moments libres, sur des moments où on n’est pas trop concentré, mais habituer son oreille, je pense que c’est très important.

Johan : Je pense aussi, et c’est vrai, effectivement, que c’est aussi un conseil très pratique et très facile à mettre en place, parce que tout le monde n’a pas des heures à accorder à l’écoute active face à une vidéo où j’essaie de tout comprendre, mais là, ce que tu recommandes, c’est d’écouter un podcast dans le bus…

Olivier : Oui.

Johan : … en voiture ou même écouter seulement l’audio d’une vidéo en faisant un jogging, donc, utiliser finalement tous ses temps morts. Et c’est vrai que la quantité d’écoute est super importante pour mieux comprendre les natifs. Donc, je t’invite à suivre ce conseil d’Olivier.

Est-ce que, si on va dans quelques choses de plus général, il y aurait une chose que tu déconseilles de faire ? Parce que souvent on a tendance à dire : « C’est bien de faire ça, je te conseille de faire ça », mais parfois il suffit d’arrêter une chose néfaste pour progresser. Est-ce qu’il y a une chose que tu recommandes de ne pas faire ?

Olivier : Ouais. C’est vrai qu’il y en a plusieurs, mais là, si tu me demandes de choisir une chose, c’est vrai… et je pense, c’est assez primordial de se dire que j’apprends une langue et que j’y prends du plaisir. En fait, c’est vraiment important de se dire que ça, ça me plaît, je veux pas me forcer à apprendre cette langue, à lire ce roman parce qu’on m’a dit qu’il était génial, mais il ne me plaît pas, ou de regarder ce film parce qu’il est top. C’est vraiment prendre du plaisir et de voir du contenu ou des choses qui nous intéressent en fait. Et là, on va allier du plaisir, et dans un intérêt pour nous, et en plus, le français. Donc, là, on est sur deux aspects différents, finalement.

Johan : Ouais. Ben écoute, je suis 200 % d’accord avec ça, surtout aujourd’hui en fait. C’est vrai que, quand j’ai commencé en 2011, c’était un peu plus difficile de trouver du contenu en français, donc, parfois t’étais obligé de te forcer un peu parce que tu manquais de ressources et de contenus. Aujourd’hui, le contenu en ligne a explosé, que ce soit sur YouTube. Dans notre académie, on a plus de 170 heures de contenu en français. Donc, ce serait dommage de se forcer et j’ai toujours coutume de dire : « ne regarde jamais un contenu juste parce qu’il est en français en fait, parce que comme dit Olivier, si tu te forces, c’est là où tu vas abandonner ». C’est impossible. Même une personne qui a énormément de volonté ne peut pas se forcer indéfiniment, finalement.

Olivier : Bien sûr. On perd l’intérêt au bout d’un moment. Donc, c’est effectivement de se dire : « ça m’intéresse pas, j’arrête ». Et la crainte, c’est de ne pas reprendre.

Johan : Exactement. Donc, ne te force jamais et écoute que des contenus qui t’intéressent, qui te plaisent. Si on va dans quelque chose d’un peu plus précis, d’un peu plus orienté apprentissage du français, est-ce qu’il y a des erreurs courantes que tu rencontres souvent et sur lesquelles tu pourrais mettre en garde ceux qui nous regardent, à dire « attention, beaucoup de membres font cette erreur, évite de la faire » ? Est-ce qu’il y a une ou deux ou trois erreurs courantes qui te viennent en tête ?

Olivier : Oui, oui, bien sûr. Donc, là, c’est la même chose. Après, il y en a plusieurs. Je vais essayer de trouver quelque chose de pertinent même si c’est pas toujours évident, parce que les erreurs, bien sûr, elles sont normales.

Johan : Oui.

Olivier : Ça, c’est un point déjà.

Johan : De pas avoir peur de se tromper.

Olivier : Effectivement.

Johan : Oui, oui.

Olivier : Et… Mais c’est surtout… et ça, c’est vrai que je le vois, pas quotidiennement mais très très souvent… c’est de vouloir traduire directement de sa langue natale, c’est-à-dire de se dire « j’ai ma phrase comme j’aimerais la dire et je veux absolument la dire comme ça, et donc, il me faut… je vais la traduire littéralement et je vais chercher le mot exact qui correspond à cette pensée ». Mais c’est pratiquement impossible en fait, parce qu’il y a pas forcément d’équivalent, parce que la syntaxe, les règles de grammaire, etc. sont différentes. Donc, il faut, ben si on a cette difficulté, trouver un autre moyen, trouver avec d’autres mots, avec ses propres mots en fait. C’est ça, c’est vraiment trouver ses propres mots, s’approprier la langue et ne pas forcément se dire : « dans ma langue, j’aurais dit ça et je veux absolument dire ça en français ».

Johan : Donc, passer directement, quand on est en mode français, on est en mode français et on ne fait pas de traduction dans sa langue maternelle.

Olivier : Après, c’est normal, c’est quelque chose qui est normal, mais effectivement, il faut essayer de se dire : « je ne dois pas chercher absolument ce mot, cette tournure de phrase, je vais pas y arriver, donc je le dis différemment avec mes propres mots ».

Johan : On a fait une vidéo sur le sujet, « Comment parler sans traduire dans ta langue maternelle ? » Donc, on te met le lien dans le « i » comme info et dans la description. Mais c’est vrai que c’est aussi une chose que les membres de l’académie me disent souvent, ils ont cette difficulté, traduire dans sa langue maternelle. C’est surtout vrai au début quand on n’est plus tout à fait débutant mais qu’on arrive au niveau intermédiaire, on peut parfois avoir des difficultés. Donc, autant s’habituer dès le début finalement. Donc, OK. Est-ce qu’il y a une autre erreur particulière ou c’est vraiment l’erreur majeure sur laquelle tu as envie que les membres méditent ?

Olivier : Non, je pense que celle-là c’est vraiment… Alors, il y en a d’autres, mais je pense que celle-là elle est vraiment importante…

Johan : OK.

Olivier : … parce que ça va en fait englober beaucoup de choses, parce qu’après ça va aussi entraîner des faux amis, ça va aussi entraîner des choses, des traductions qui sont pas bonnes en fait. Il y a des fois des traductions où ça n’a pas du tout le même sens. Et donc, ça va englober beaucoup de choses en fait, sur le vocabulaire, sur la compréhension et l’expression en fait.

Johan : Excellent.

Olivier : Donc, c’est vraiment le plus gros point que je dirais aujourd’hui.

Johan : Oui, je suis assez d’accord avec ça. Donc, on se focalise vraiment là-dessus, on ne traduit pas dans sa langue maternelle. Une autre question qui revient souvent, et tu as probablement eu l’occasion de rencontrer ce cas dans tes réunions, c’est des gens qui nous disent : « est-ce qu’on peut apprendre deux langues en même temps ? » Cette question, on me la pose très très souvent, et toi aussi, j’imagine. Quelle est ta position sur le sujet ?

Olivier : Après, ça dépend. Ça peut être du cas par cas, mais donc, là, c’est… on va essayer de…

Johan : Dans les grandes lignes.

Olivier : … généraliser. Dans les grandes lignes, effectivement. Mais je dirais « bien sûr, on peut », mais je pense qu’il y a des critères à respecter un petit peu, parce que si on apprend deux choses en même temps, le risque c’est que tout se confonde et que finalement… alors, soit il y en a une qu’on va rapidement abandonner ou alors peut-être même abandonner complètement les deux, parce qu’on est perdu, de se dire : « Par quoi je commence dans cette langue ? Celle-là, elle est différente, donc, il faut que je commence aussi ». Donc, ça, c’est le risque, c’est l’abandon de l’une ou de l’autre, qu’une prenne plus de poids que l’autre.

Et à mon avis, on peut bien sûr apprendre deux langues justement s’il y a ce déséquilibre en fait. S’il y en a une qui est déjà… où les bases sont déjà très solides, où finalement on est là, on la consolide, on amplifie, et à ce moment-là, on a moins de risque de perdre ce que l’on a acquis, et ça peut permettre de commencer quelque chose de nouveau. Mais que les deux soient au début au même niveau, pour moi, c’est un risque.

Johan : Oui, oui, oui. Donc, tu dirais plutôt : « OK, si une est maintenue finalement ». Par exemple, toi qui as un bon niveau d’anglais, tu maintiens ton anglais et tu apprends l’espagnol par exemple, mais démarrer de zéro c’est compliqué. Je suis assez d’accord avec ça. Moi, j’ajouterais un point que tu as abordé précédemment, c’est le point plaisir…

Olivier : Oui.

Johan : … parce que beaucoup, parfois, veulent apprendre une langue juste parce que ça fait beau ou pour ajouter une ligne sur le CV, mais il y a cette notion de plaisir. Donc, il faut apprendre une langue qui nous plaît, qui nous intéresse et dont on aura besoin. Et bien sûr, l’aspect temps est évident. Si tu as une demi-heure par jour, apprends une seule langue. Si tu as beaucoup de temps libre et que tu es capable d’investir 3-4 heures, tu peux apprendre deux langues en même temps. Mais je suis d’accord avec Olivier pour dire que le cerveau est capable largement d’apprendre deux langues en même temps. Donc, essaie de respecter les différentes conditions qu’on a évoquées.

Parlons maintenant d’expression écrite, parce qu’on peut s’exprimer en français à l’oral, on peut parler, mais on peut aussi écrire, donc, s’exprimer à l’écrit. Certains en ont besoin dans le travail, par exemple, pour écrire des emails. Est-ce qu’il y a une activité particulière ou un conseil que tu aurais pour que les gens améliorent leur écriture ?

Olivier : Oui, oui, bien sûr. Et le français écrit, bien sûr, déjà, n’est pas simple.

Johan : C’est vrai.

Olivier : Déjà pour les natifs, vraiment c’est déjà aussi… il faut savoir que c’est… il y a vraiment beaucoup de règles et beaucoup de lettres muettes qui sont très importantes à l’écrit. Et pour cela, il faut voir les mots, il faut voir les phrases, la syntaxe. J’ai parlé de la syntaxe aussi tout à l’heure, de toutes ces règles de grammaire. Et où est-ce qu’on la voit ? Ben dans les livres, dans la lecture. Et je pense que la lecture… Encore une fois, tout à l’heure, je parlais d’écoute active, d’écoute passive. Là, je vais parler un peu de mémoire visuelle en fait, c’est-à-dire que si je lis, je vois le mot, et bien sûr, ça peut me permettre de comprendre un peu plus, mais le cerveau va le voir et va prendre une petite photographie. Alors, des fois, elle est furtive hein.

Johan : Elle est floue, la photo.

Olivier : Un petit peu. Mais je pense que la lecture… encore une fois, c’est avec du plaisir… mais ça permet bien sûr de visualiser les mots, de visualiser les phrases, de visualiser un peu tout dans l’ensemble et… parce que, honnêtement, moi, des fois il y a des mots, des fois je me dis dans des réunions : « Attends, j’ai jamais écrit ce mot. Je sais pas, j’ai un doute, parce que je l’ai jamais vu ». Il y a des mots qu’on utilise beaucoup plus à l’oral et c’est, des fois, difficile de l’écrire parce qu’il y a des fois des lettres, est-ce que c’est avec un « s », est-ce qu’il y a un « d » à la fin. Et pour nous aussi, c’est difficile de temps en temps…

Johan : c’est clair

Olivier : … parce qu’il y a des mots qu’on utilise, qu’on n’écrit jamais.

Johan : Puis, on écrit de moins en moins aujourd’hui aussi hein.

Olivier : On écrit aussi de moins en moins. Et donc, je pense que la lecture, vraiment pour avoir cette mémoire visuelle, est le point le plus important.

Johan : Oui, oui, je suis tout à fait d’accord. Tu parles des lettres muettes par exemple. Si tu n’a jamais lu le mot « sourd »… quelqu’un qui n’entend pas, c’est quelqu’un de sourd… si tu ne l’as jamais lu, tu ne sais pas qu’il y a un « d muet », parce qu’on dit « sourd » et pas « sourde ». Et des exemples comme cela, il y en a des milliers, malheureusement. Donc, j’ai toujours coutume de dire « tu améliores ta compréhension en écoutant », ce que tu disais tout à l’heure, et tu améliores ton écriture en lisant. C’est, pour moi aussi, les deux activités majeures. Après, pour ceux qui veulent aller plus loin et qui veulent faire des exercices… Tu parlais des dictées tout à l’heure.

Olivier : Oui.

Johan : Ça peut paraître un peu scolaire. Certaines personnes n’aiment pas parce que ça leur rappelle l’école, d’autres aiment ça. Mais je pense qu’une personne qui souhaite améliorer son écriture, si elle fait des dictées, ça va l’aider aussi.

Olivier : Oui, oui, bien sûr. Et puis, ça rajoute aussi la dictée, parce que tu as dit aussi, l’écriture et la compréhension aussi, parce que si c’est moi ou mes collègues, bien sûr, qui font aussi des dictées, ben on est simplement concentré sur la voix et, donc, il faut absolument se concentrer sur la voix pour essayer d’identifier les mots et de pouvoir les écrire. Donc, c’est vraiment un exercice…

Johan : Double.

Olivier : … effectivement… double, tout à fait, de la compréhension et de l’écriture.

Johan : Excellent. Quelque chose d’un peu plus global et culturel. Est-ce que tu pourrais nous recommander un ou des films en français ?

Olivier : Alors, le choix est large.

Johan : Oui, ça c’est clair.

Olivier : C’est vrai que là-dessus…

Johan : Tu as l’embarras du choix.

Olivier : … non seulement sur les plateformes aussi mais même sur la filmographie française est longue et riche. Donc, c’est vrai que c’est un peu compliqué. Je vais essayer de prendre peut-être… Bien sûr, il y en a un, je dirais, qui, pour moi, est peut-être un film un peu culte, c’est une comédie. Après, c’est pas toujours facile, les comédies, parce qu’il y a toujours des références par rapport à la culture française, mais c’est vrai qu’un film comme Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, pour moi et ma génération un petit peu, c’est peut-être un film un peu culte.

Johan : Donc, là, on est dans le comique.

Olivier : Oui.

Johan : Et c’est vrai que ça demande un peu plus de connaissance du français, parce que parfois on joue avec les mots, etc. mais c’est vrai que c’est le meilleur moyen de passer un bon moment aussi.

Olivier : Oui, absolument. Et après, sinon, peut-être un autre film plus sur un registre comédie dramatique, un peu plus abordable, un peu… mais que j’ai trouvé intéressant, qui s’appelle Mon inconnue. Alors, j’ai oublié le réalisateur.

Johan : Mon inconnue.

Olivier : Oui.

Johan : On le mettra dans la…

Olivier : Oui, voilà, on le mettra…

Johan : ... peut-être à l’écran [diaphonie] parce que j’avoue que je connais pas non plus le…

Olivier : Et c’est intéressant. C’est l’histoire d’un couple, mais l’histoire est coupée en deux, alors d’un point de vue de l’homme et ensuite d’un point de vue de la femme, mais sur qui… en fonction des opportunités de chacun. En fait, il y a deux vies différentes en fonction de si l’homme va privilégier sa carrière professionnelle ou si c’est la femme en fait, globalement. Et donc, il y a deux points de vue différents sur le choix et les opportunités qu’on peut avoir.

Johan : D’accord. Oui, donc, c’est… là, tu… ça pousse un peu plus à la réflexion…

Olivier : Oui.

Johan : … et… OK, intéressant. J’ai pas vu le film. Les in…

Olivier : Je te recommande. Mon inconnue.

Johan : Mon inconnue, voilà. Un film intéressant en français. D’un point de vue… Si on reste dans la culture, d’un point de vue maintenant géographique, tu viens du Sud-Ouest de la France, tu l’as dit, est-ce que tu peux nous recommander un endroit de France à visiter ? Ça peut être dans le Sud-Ouest ou ailleurs, mais en général, les gens du Sud-Ouest aiment leur région.

Olivier : C’est vrai. Je vais être un petit peu chauvin peut-être, parce que c’est difficile de parler d’une région qu’on connaît moins.

Johan : Bien sûr.

Olivier : Ça, c’est… effectivement. Je pourrais parler d’un site que je trouve… que j’ai visité un nombre de fois, c’est incalculable, je pense…

Johan : C’est proche de chez toi ?

Olivier : Oui, bien sûr, c’est proche de chez moi, et c’est un milieu naturel, c’est la Dune du Pilat. Alors, c’est connu, je pense que certains la connaissent, parce que c’est assez emblématique de la région. C’est, donc, une grande dune de sable.

Johan : La plus grande de France… d’Europe.

Olivier : Je vais dire d’Europe.

Johan : Ouais, d’Europe.

Olivier : Je crois que c’est la plus grande dune d’Europe. Donc, du sable, du sable fin. Et je crois qu’elle culmine à plus de 100 mètres. Alors, ça varie. Mais quand on est au sommet… Alors, d’un côté, on a l’océan, et de l’autre côté, on a la forêt, et on est au-dessus des arbres. Et donc, il y a ce contraste entre du bleu, du vert, où tout se mélange un petit peu, le jaune du sable. Alors, il y a des fois un peu de monde, parce que c’est, comme je l’ai dit, un site…

Johan : Très touristique.

Olivier : … plutôt connu, mais sur des périodes plus calmes, le reste de l’année, évitez l’été, d’habitude. Mais un coucher de soleil, ça marche toujours.

Johan : Oui, oui. Non, c’est vrai que j’ai eu l’occasion d’y aller en famille. On a tous bien apprécié, parce que même les enfants qui s’intéressent peut-être moins au paysage, ils peuvent courir dans le sable, donc ça…

Olivier : Absolument.

Johan : … ça se prête à tout le monde. Merci pour cette recommandation. Dernière question. On a des gens de différents horizons qui nous regardent, différents niveaux de français, différents âges, différents objectifs. À qui recommanderais-tu l’Académie Français Authentique, qu’on met à disposition ?

Olivier : Oui, effectivement. Donc, moi, je le recommanderais surtout à des gens qui cherchent une plateforme aussi où ils peuvent progresser et chercher du contenu aussi en autonomie, puisqu’il y a énormément de contenus différents. On peut avancer à son propre rythme sur des thèmes différents. On a parlé plaisir et des choses comme ça. Je pense aux modules. Il y a des modules sur des thèmes historiques, sur des thèmes de développement personnel, sur des thèmes de société en France. Et donc, ça permet aussi de regarder des contenus différents.

Et aussi à des personnes… Je le recommande aussi à des personnes qui ont envie de voir qu’on n’est pas tout seul à apprendre et qu’il y a cette grande communauté avec qui on peut partager. Alors, on peut partager dans les réunions, mais il y a d’autres moyens de partager aussi, sur les groupes privés. Et ça, je pense que, d’avoir comme ça des… cette communauté, de vouloir partager sur… même si on a une question simple, basique, il peut y avoir une personne qui va répondre, un membre ou un membre de l’équipe aussi, bien sûr, mais de pas être seul en fait, et de voir que finalement avec les autres, on a une motivation encore plus grande.

Johan : Oui. On parlait de ce sujet avec Gwendoline aussi, la motivation apportée par les autres. Parfois, on est à deux doigts d’abandonner, mais on voit qu’on est pas seul. Et c’est aussi souvent comme ça que j’essaie de présenter l’académie, en disant qu’il y a deux piliers. Le pilier contenu étude autonome, c’est important. Certains aiment apprendre d’une façon autonome. Donc, c’est très important. L’aspect communauté, l’aspect être guidé aussi. Certains ont besoin qu’on les prenne par la main et qu’on leur montre exactement quoi faire, quand le faire. Et on essaie, dans la plateforme, de mettre à disposition les deux finalement. Donc, voilà.

Le meilleur moyen d’en avoir le cœur net et de le découvrir par toi-même, c’est de suivre le premier lien dans la description. Les inscriptions sont ouvertes pour quelques jours seulement. Elles sont fermées 90 % de l’année. C’est ce que disait Olivier, on essaie aussi d’avoir cet aspect communauté et on a des réunions d’intégration avec tous nos tuteurs. Donc, tu en animes aussi à chaque lancement.

Olivier : Bien sûr.

Johan : Ça permet aux membres finalement de ne pas arriver dans la plateforme et d’être lâchés et d’être pour le coup seulement autonomes, vous êtes là pour les encadrer.

Olivier : Oui, oui, bien sûr. Quand je parlais d’autonomie, bien sûr, c’est pas juste on est là, il y a une équipe derrière, il y a les réunions, il y a toujours des personnes qui peuvent vous aider à n’importe quel moment, il y a toute une équipe qui est là, évidemment. Puis, les réunions, on peut parler de différents sujets, mais c’est pas une… on n’est pas lâché dans la nature non plus.

Johan : Bien sûr.

Olivier : Effectivement, c’est… Mais il y a le rythme, il y a aussi cette idée de garder un rythme, on avance à son propre rythme. Si je veux ne pas participer à des réunions pendant 3 mois ou faire… ou juste me concentrer sur une chose pendant un petit moment, parce que j’en ai besoin, je peux reprendre un peu plus tard, je peux…

Johan : Il y a une grande liberté.

Olivier : Il y a une liberté. J’ai besoin de ça, j’ai envie de ça, j’ai pas envie aujourd’hui, je le ferai demain…

Johan : Exactement.

Olivier : … et c’est possible en fait.

Johan : Tous nos membres ont la liberté. La seule liberté qu’il n’y a pas, c’est de nous rejoindre quand les inscriptions sont fermées, donc, c’est maintenant qu’il faut y aller. Olivier, merci beaucoup pour ton temps, merci d’avoir partagé ton expérience avec nous, c’est toujours important.

Je t’invite, si tu ne l’as pas fait, à regarder la vidéo avec Gwendoline, une autre tutrice de l’académie. On a une grande équipe de tutrices/tuteurs, chacun avec sa personnalité, etc. Donc, tu peux retrouver cet entretien avec Gwendoline. Si tu as apprécié, tu peux laisser un petit « j’aime ». Ça nous pousse peut-être à te proposer d’autres vidéos à deux comme ça. C’est pas un exercice qu’on fait souvent. Partage avec tes amis, évidemment. Si tu as une question à poser, pose-la en commentaire. Tu peux même adresser une question à Olivier, on fera en sorte qu’il la reçoive. Tu peux t’abonner évidemment à la chaîne YouTube de Français Authentique en activant les notifications.

Merci de nous avoir suivis et je te dis à très bientôt pour du nouveau contenu en Français Authentique. Salut !

Olivier : À bientôt !