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On a failli mourir !

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Transcription de la vidéo :

Johan : Salut à tous ! Encore une fois aujourd’hui, j’ai une invitée qui va t’aider à pratiquer ton français et ta compréhension orale. Salut Céline !

Céline : Salut Johan ! Salut à tous !

Johan : Merci d’être là avec nous aujourd’hui. Donc Céline, elle va te raconter une histoire dingue qui nous est arrivé cet été.

Johan : Alors, merci de nous rejoindre. Comme je te le disais, aujourd’hui, on va avoir Céline et moi, une discussion authentique pour t’aider à pratiquer ta compréhension des francophones et on va le faire, encore une fois, sous la forme d’une histoire, comme on l’avait fait dans la vidéo « On a une grande nouvelle » où on avait parlé de sa grossesse. D’ailleurs, on va mettre le lien dans le « i » comme info, là-bas, si tu veux retrouver cette vidéo. Et l’idée, encore une fois, c’est que tu pratiques en écoutant une histoire. Alors Céline, il nous est arrivé un truc vraiment dingue cet été.

Céline : Pendant nos vacances.

Johan : Pendant nos vacances.

Céline : Voilà. Tout à fait. Donc, nous sommes partis en vacances en famille, tous les quatre, dans les Vosges. Et un matin, nous avons décidé d’aller direction “Le Grand Ballon” pour aller faire une marche avec les enfants. Et dans les Vosges, il y a quelques points culminants et du coup, la route est très sinueuse, ça veut dire qu’il y a beaucoup de virages.

Johan : C’est les routes de montagne vraiment.

Céline : Routes de montagne. Donc il y a beaucoup de virages, donc très très peu de visibilité lorsqu’on conduit. Et il nous est arrivé quelque chose de très impressionnant. C’est moi qui conduisais. On est arrivés dans un virage et je me suis retrouvée nez à nez avec une voiture.

Johan : Face à face.

Céline : Face à face.

Johan : Pour qu’ils s’imaginent bien un peu à quoi ça rassemblait, comme tu as dit, c’était des routes un peu de montagne qui étaient très peu étroites. Donc moi, j’étais côté passager, tranquillement en train de regarder les super paysages, Céline conduisait. Et quand on dit qu’une voiture arrive en face, c’est vraiment… Céline roule du côté droit de la route…

Céline : Oui.

Johan : et la voiture d’en face roulait à gauche en fait.

Céline : Oui, elle s’est vraiment retrouvée juste en face de moi et…

Johan : Tu l’as vu au dernier moment en fait.

Céline : Je ne pouvais pas la voir avant, parce que c’était vraiment en plein milieu du virage.

Johan : Nous, on montait et elle, elle descendait. C’est ça.

Céline : Il me semble. Oui, c’était ça. Moi, j’ai oublié plein de trucs vu que… Avec les émotions, ce n’était pas évident.

Johan : C’était choquant hein.

Céline : Donc du coup, ce que j’ai fait, je pense, ce qui nous a certainement sauvé la vie aussi, c’est j’ai donné un grand coup de klaxon pour essayer de faire réagir…

Johan : Tut tut…

Céline : …pour faire réagir la personne qui conduisait l’autre voiture, parce que moi je n’avais aucune possibilité ni de m’arrêter ni de me déporter sur le côté parce que vu qu’on était en plein virage, de mon côté droit, c’était le vide.

Johan : Oui.  Donc là, on tournait, on tombait dans le vide si tu le décalais trop.

Céline : Voilà. Donc, j’ai essayé de me décaler un petit peu, mais je n’avais pas beaucoup de possibilité. Donc, j’ai klaxonné et ralenti et le conducteur d’en face a réagi et s’est remis sur sa voie, mais vraiment au dernier moment.

Johan : En plus, il arrivait super vite comme ça d’en haut en descendant ; nous, on montait. Et c’est vraiment quand Céline a klaxonné et a ralenti que lui a mis un coup dans le volant pour se déporter et pour nous éviter finalement.

Céline : C’est ça, oui.

Johan : On peut dire à nos amis de quel pays était cette personne ?

Céline : Alors… Donc la plaque d’immatriculation… parce que ça ne veut rien dire. La plaque d’immatriculation était anglaise, ça veut dire que le conducteur était à l’opposé de moi et du coup moi je l’ai vu tout de suite, parce que quand la voiture arrivait en face de nous, j’avais la passagère en face de moi…

Johan : En face de toi.

Céline : …et du coup Johan avait eu le conducteur en face de lui. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé. Est-ce qu’il descendait trop vite et que la voiture se déportait et qu’il n’a pas réussi à la remettre tout de suite sur sa voie ? Est-ce qu’il a eu un moment d’inattention et qu’il s’est mis à rouler…

Johan : A gauche.

Céline : à gauche quand…

Johan : Sur la voie de gauche, comme au Royaume-Uni.

Céline : Comme au Royaume-Uni. Je ne sais pas du tout ce qu’il s’est passé. Est-ce qu’il s’est assoupi ? Est-ce que… Je ne sais pas. On ne s’est pas arrêté. Je ne sais pas ce que les autres sont devenus, parce qu’il a donné un gros coup de volant, donc je pense qu’il a eu très peur aussi. Si, je me suis arrêté sur le bas-côté.

Johan : Oui. Après, tu as ralenti pour reprendre un peu tes émotions.

Céline : Et Johan m’a dit : « Redémarre, redémarre, parce que s’il y a une voiture qui arrive derrière nous, ça va créer vraiment là un accident ». Donc les enfants, ils n’ont pas réalisé tout de suite ce qui s’est passé, ils n’ont pas vu la voiture arriver parce qu’ils jouaient tranquillement derrière, enfin ils discutaient, donc ils n’avaient pas le regard sur la route, mais ils ont quand même entendu le klaxon, que j’ai freiné…

Johan : Et que tu as eu beaucoup d’émotions, que tu es assez…

Céline : Et après… qu’il y avait beaucoup d’émotions…

Johan : choquée, bien sûr.

Céline : …et Emma a vite compris qu’avec les émotions je me suis mis à pleurer au volant ; Tom ne s’était pas trop rendu compte, mais du coup pour ne pas inquiéter son frère, elle n’a rien dit, elle m’en a parlé plusieurs jours après. Donc voilà, gros moment d’émotion de ce que je pensais vraiment qu’on allait faire, comme on dit en France, un choc frontal. Donc, c’est…

Johan : Face à face…

Céline : Face à face entre deux voitures. En plus, j’étais déjà enceinte. Dans ma tête, je m’étais déjà dit que le bébé ne survivrait pas parce qu’il était beaucoup trop petit…

Johan : Voire nous aussi parce que…

Céline : Avec l’impact de la ceinture et de l’airbag, pour moi, c’était fini.

Johan : Les vitesses étaient assez importantes aussi. Nous, on roulait peut-être à 80 km/h.

Céline : Non.

Johan : Moins ? Non ? Mais c’était quand même, à mon avis, un choc qui aurait été…

Céline : … pas à 80, mais…

Johan : qui aurait été assez violent…

Céline : Assez violent, parce que… enfin frontal… enfin…

Johan : Face à face.

Céline : face à face, ça peut être très…

Johan : Et c’est pour ça que j’ai titré cette vidéo « On a failli mourir ! ». Donc, le verbe « faillir » ici, c’est quand un événement est proche de se produire, c’est quand il n’est pas loin d’arriver. Par exemple, si je dis « j’ai failli tomber », ça veut dire que je suis presque tombé, j’étais à deux doigts de tomber. Et là, clairement, moi je ressens qu’on a failli mourir.

Céline : Ah oui ! Pour moi, oui.

Johan : Donc, on est arrivés près de la mort, on a frôlé la mort. Et pour faire un petit clin d’œil finalement développement personnel, parce que ça ne sert à rien de trop se focaliser sur ses émotions négatives et sur ce qui aurait pu se produire, on s’aperçoit parfois que tout peut aller très vite.

Céline : Même pas à 30 secondes près, je pense qu’on se touchait.

Johan : Et…

Céline : Les deux voitures se touchaient, c’est sûr.

Johan : Et on partait pour une journée heureuse, on était en pleine vacances, tout se passait bien, ça allait être une belle journée. On part en se disant : « On va aller voir le point culminant », donc la montagne la plus haute des Vosges, “Le Grand Ballon”, super heureux, et en un clin d’œil, ça peut basculer.

Ça me fait penser ou ça rappelle un peu une chose dont j’ai pas mal parlé dans certains podcasts sur le stoïcisme, le fameux Memento Mori, souviens-toi que tu es mortel. Même si on n’aime pas trop en parler, on va tous mourir à un moment ou à un autre. La seule question ou la seule inconnue, finalement, c’est qu’on ne sait pas quand. Et je pense que ce type d’événement ne devrait pas être là pour nous faire peur ou pour nous rendre négatif, mais finalement pour nous faire comprendre que parfois on stresse pour des choses qui ne sont pas importantes, alors que le plus important est ailleurs. Qu’est-ce que tu en dis ?

Céline : C’est sûr. Après, la journée avait été compliquée.

Johan : Oui.

Céline : Moi, j’ai eu beaucoup de mal à contenir mes émotions toute la journée. Je pense que s’il n’y avait pas eu Emma et Tom, j’aurais réagi complètement autrement, mais pour leur faire comprendre que… tout ce que tu viens de dire et qu’on est toujours là et qu’on a bien réagi, je ne voulais pas les inquiéter. Donc, j’ai retenu mes émotions et on…

Johan : Et ça a marché. On a passé une belle journée.

Céline : Ça a marché. On avait passé une super journée. On a eu un peu froid quand même…

Johan : On a eu un peu froid effectivement. On pourra peut-être mettre quelques photos pour vous montrer ça.

Céline : Mais c’est sûr que la journée après s’est très bien déroulée, mais je ne conduisais pas de la même manière.

Johan : Non. Ce qui est normal.

Céline : Je roulais très, très lentement après. Alors, que ce n’est pas trop trop mon habitude…

Johan : C’est vrai.

Céline : …de rouler doucement, mais c’est vrai que c’était une expérience…

Johan : Traumatisante sur le coup.

Céline : Sur le coup, parce qu’après on a continué nos vacances et…

Johan : Oui, même si le risque en fait c’est de s’imaginer ce qui aurait pu se passer. Ça a été le plus dur en fait, puisque quand ça, ça nous est arrivé, aussi bien Céline que moi, on a tout de suite eu tendance à penser à ce qui aurait pu se produire, le titre de la vidéo c’est « On a failli mourir ! ». Donc, c’est très facile de se faire des scénarios négatifs, alors que finalement ça n’apporte rien du tout et il faut essayer d’oublier ça. Ici, il n’y avait rien à améliorer de notre côté. Ce n’est pas une situation qui est arrivée de notre faute. Toi, tu avais…

Céline : Non.

Johan : …tout respecté. Donc ce genre de situation, il faut oublier, se dire qu’on a de la chance et qu’on s’en est bien tiré.

Céline : C’est sûr.

Johan : Donc voilà, j’espère que cette petite histoire t’aura plus, t’aura permis un peu d’entendre une discussion authentique entre deux francophones. Si c’est ce le cas, eh bien fais-nous le savoir en laissant un petit j’aime à cette vidéo. Quoi d’autres ?

Céline : N’oublie pas de t’abonner à notre chaîne YouTube, enfin à notre chaîne, à la chaîne YouTube.

Johan : Qui peut devenir celle de Céline si justement on a beaucoup de j’aimes.

Céline : Voilà, si ce n’est pas encore fait.

Johan : Exactement. Activez les notifications, la cloche, pour ne manquer aucune vidéo. Et tu peux aussi nous dire en commentaire justement ce que tu as pensé de cette histoire et si tu souhaites d’autres vidéos de ce type. Donc on a quelque chose qui arrive, Céline.

Céline : Bien sûr, Johan.

Johan : Ça va être dur là. Et on a quelque chose qui arrive, Céline. Pense qu’on a failli mourir.

Céline : Super…

Johan : Et on a un petit événement en cours.

Céline : Oui. Vu qu’on est à l’approche de Noël, il va y avoir la promotion de Noël qui va arriver sur tous les cours qui sont présents sur le site.

Johan : Elle a commencé depuis hier soir et elle se termine dimanche, donc dimanche 27 décembre. Et elle est même valable sur le tout dernier cours qui vient de sortir : « 30 jours pour booster ton français ». Donc, tous les détails sont dans le lien en bas. Merci de nous avoir suivis. À bientôt !

Céline : À bientôt les amis !