14 Juin 4 conseils d’une (ancienne) timide
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Transcription de la vidéo :
Johan : Salut ! Merci de nous rejoindre pour cette nouvelle vidéo de Français Authentique. Aujourd’hui, notre tutrice Gwendoline va m’accompagner. Salut, Gwendoline !
Gwendoline : Salut, Johan !
Johan : Merci beaucoup de nous rejoindre aujourd’hui. Et tu vas partager une expérience très intéressante et, je pense, très très utile pour nos membres, on va parler timidité. Pour replacer un peu le contexte, Gwendoline travaille avec moi depuis 3 ans à peu près. Gwendoline est tutrice au sein de l’Académie Français Authentique. Elle a, à l’heure à laquelle nous enregistrons cette vidéo, animé plus de 1.200 réunions Zoom avec nos membres. Et Gwendoline a aussi plein d’autres tâches qu’elle exécute pour Français Authentique. C’est devenu un élément, si je puis m’exprimer ainsi, très important de notre équipe. Et on a fait un module de l’académie dans lequel Gwendoline nous parle en détail de ce qu’elle fait et de comment elle a réussi à le faire.
Et ce que je voulais aborder aujourd’hui, c’est un point lié à la timidité, parce que Gwendoline, à chaque fois que je lui ai proposé des nouvelles tâches pour Français Authentique, elle n’était pas à l’aise, forcément. Elle me disait « je sais pas », il y avait une petite appréhension, et elle a, à chaque fois, réussi avec brio, ça veut dire d’une très belle façon, elle a toujours répondu à toutes mes attentes. Et aujourd’hui, j’aurais bien aimé que Gwendoline nous explique comment elle arrive à vaincre sa timidité et à sortir de sa zone de confort. Donc, tu as quatre astuces à partager avec nous ?
Gwendoline : Effectivement.
Johan : On commence ?
Gwendoline : On commence. Alors, la première, je dirais qu’en fait c’est de se lancer, d’essayer. En fait, je pars du principe que ben essayer, ça coûte rien, ça peut apporter que du positif. Donc, quand dans une situation où je ne suis pas très à l’aise, et ça m’arrive, je me dis : « Essaie. Si ça marche, ben tant mieux, j’aurai de nouvelles compétences, je m’améliorerai. Et si ça marche pas, au pire, j’aurai juste peut-être perdu un peu temps, mais c’est pas très très grave ».
Johan : Exactement. Et c’est vrai qu’il y a un point qui est très important là-dessus, c’est l’aspect communication, puisque effectivement, à chaque fois que je t’ai dit : « Tiens, Gwendoline, aimerais-tu essayer cette tâche ? » tu me disais : « Essayons. On essaie un moment. Et si ça marche, on continue ; si ça ne marche pas, on arrête ». On a toujours continué.
Gwendoline : Oui.
Johan : Mais effectivement, tu as aussi cette communication qui, peut-être, toi aussi, te rassure hein.
Gwendoline : Exactement. Comme ça, en étant franche dès le départ, je me mets aussi un peu moins la pression. Je me dis : « La personne en face de moi sait que je suis pas forcément à l’aise, que je vais essayer, que je veux sortir de ma zone de confort, mais je ne promets pas un résultat », parce que quand je dis « oui » à quelque chose, c’est oui. Donc, il y a cette notion aussi de pas trop se mettre la pression.
Johan : Très important, et c’est pareil dans l’apprentissage des langues ou dans le fait de s’exprimer, se dire finalement qu’on n’a pas grand-chose à perdre parce qu’on fait de son mieux et on essaie de s’exprimer du mieux possible.
Gwendoline : Et c’est le plus important.
Johan : Donc, ça, c’était le premier point. Un autre conseil ?
Gwendoline : Ce qui est souvent difficile quand on est timide, en fait, c’est le regard des autres. Et c’est vrai que durant toute ma vie, j’ai apporté beaucoup d’importance à ce que les autres pensent de moi.
Johan : Moi aussi. Et c’est pas bon.
Gwendoline : Effectivement, c’est pas bon du tout en fait, parce qu’on va se mettre la pression, on va attendre trop de nous et, en fait, on va perdre complètement nos moyens et, donc, en fait, on rentre dans une spirale négative, puisqu’on pense toujours « mais est-ce que j’ai bien fait ? Est-ce que les personnes vont aimer ? » alors que nous on a donné le meilleur. Et donc, voilà, vraiment depuis quelques années, j’essaie de moins penser à ce que les autres pensent de moi, mais juste à penser pour moi. Est-ce que je suis fière de ce que j’ai fait ? Est-ce que j’ai donné le meilleur que j’ai pu ?
Johan : Ça, c’est très important. D’autant plus que les autres, ils attachent peu d’importance en fait. Chacun est concentré sur soi et les autres vont pas avoir tendance à énormément nous juger si on fait une petite erreur de français quand on s’exprime comme ça spontanément. Après-coup, on va peut-être se dire : « Oh, que vont-ils penser ? » mais la majorité ne va pas juger en fait. Donc, j’ai aussi… j’ai le même parcours que toi sur ce point. J’ai eu tendance à beaucoup me dire : « Que vont penser les autres ? Comment vont-ils me juger ? » Et aujourd’hui, j’accorde plus d’importance, et c’est la clé, c’est ce que tu as dit, faire de son mieux en fait.
Gwendoline : C’est ça. Et puis, il faut se souvenir qu’on ne peut pas plaire à tout le monde. Et c’est ce qui fait aussi la beauté de l’humanité, c’est qu’on est tous différents, donc, il faut accepter ses différences et éviter les comparaisons.
Johan : Oui. Et ça, à l’heure des réseaux sociaux, c’est difficile, parce que je le vois beaucoup chez certains confrères. Les réseaux sociaux sont un filtre, donc, nous, on va se comparer à une réalité qui n’est pas la bonne réalité. On pense qu’une personne célèbre est super heureuse parce qu’elle nous montre que des photos géniales, mais en fait, au fond d’elle, elle est malheureuse, mais elle ne le montre pas. Donc, le fait de chercher à se comparer aux autres, je pense que c’est mortel.
Gwendoline : Ouais, exactement.
Johan : Okay. Donc, tu nous as conseillé de ne pas avoir peur ou de ne pas se sentir jugés, de ne pas s’intéresser à ce que pensent les autres, tu nous as recommandé d’être conscients du fait qu’on n’a rien à perdre.
Gwendoline : Hm-hm.
Johan : Un autre conseil sur ce sujet pour être moins timide ?
Gwendoline : Alors, après, je pense que c’est un travail personnel et, donc, un travail de confiance en soi, apprendre à avoir plus confiance en soi. Moi, ce qui m’aide, la petite astuce, la chose que je fais régulièrement, c’est de faire une autoanalyse, parce que souvent en fait, si on se pose et qu’on réfléchit un peu, on peut voir nos petits succès. Il y a pas besoin d’avoir de grands succès, on a des petits succès quotidiens qui peuvent nous montrer que ben on y arrive, on avance, on s’améliore, et quand on est dans un état d’esprit positif comme ça, ben on a plus confiance en soi et ça nous aide à nous lancer plus facilement et aussi à porter moins d’importance à ce que pensent les autres. Donc, ces trois points sont vraiment liés.
Johan : Oui, ils sont liés. Et c’est vrai qu’on a tendance parfois, naturellement, à minimiser ce qu’on sait faire et à maximiser ce qu’on ne sait pas faire. Ma fille Emma, par exemple, parfois, donc, elle est un peu anxieuse si elle n’arrive pas à faire quelque chose, et si elle arrive à faire quelque chose et que je lui dis : « mais regarde ça, tu l’as bien fait », elle va me dire « oui, mais ça c’est facile ». Donc, on a parfois tendance à prendre pour facile ce qu’on sait faire. Et j’aime bien ton exercice d’autoanalyse de se dire « qu’est-ce que je sais faire » et parfois ce sont des choses toutes bêtes, une compétence qu’on a sur un ordinateur, sur le fait d’animer une réunion, qu’on prend pour étant facile mais que tout le monde n’est pas capable de faire en fait.
Gwendoline : Exactement. C’est vrai.
Johan : Et il me semble que tu avais un autre point, un dernier point qui est peut-être lié au précédent.
Gwendoline : Oui. Un succès en appelle un autre, donc, il y a aussi l’expérience. Voilà. Comme je l’ai dit dans le module, je me suis fixée beaucoup d’objectifs dans ma vie personnelle qui m’ont demandé de sortir de ma zone de confort. Je suis arrivée dans des situations complètement nouvelles. Pour moi, apprendre une langue étrangère, vivre à l’étranger, on est confronté à pas mal de difficultés. Et le fait de, à chaque fois, sortir de sa zone de confort, vaincre sa timidité, se surpasser, eh ben plus on le fait et moins on a peur de le faire du coup.
Johan : Oui. Et chaque expérience positive peut être utilisée pour nous rassurer dans les moments difficiles. Je me souviens, j’ai eu l’occasion de parler plusieurs fois devant des grands groupes… toi aussi, je pense, des plus grands groupes que moi, et c’est vrai que… Alors, la première fois, bon, ça s’est très bien passé. Et la deuxième fois, juste avant de monter et d’être face aux gens, où j’ai commencé à avoir cette petite anxiété mais qui est tout à fait normale, j’ai repensé à la première fois et je me suis dit : « Bon, ça s’est bien passé la première fois, ça va bien se passer aujourd’hui, peut-être encore mieux parce que j’ai plus d’expérience ». Donc, c’est ce que tu disais en fait hein, un succès appelle un autre succès. Et on essaie d’essayer avec un effet boule de neige, d’accumuler les succès pour finalement toujours mieux se sentir et être moins timide.
Gwendoline : Eh oui. Est-ce que tu aurais imaginé la première fois que tu m’as demandé de faire une vidéo qu’on serait aujourd’hui devant cette caméra à en avoir tourné plusieurs ?
Johan : Alors, moi, oui, parce que j’ai…
Gwendoline : Moi, pas du tout.
Johan : Voilà. C’est ça en fait. Et on en revient finalement à ce qu’on disait tout à l’heure, il y a aussi ce qu’on appelle les croyances limitantes où soi-même on se dit « je suis pas capable ». Mais pour moi, il y avait aucun doute en fait, parce que voilà la preuve, on voit que tu es à l’aise, tu es capable de t’exprimer très clairement, même si c’est un exercice qui est difficile et qui stresse beaucoup de monde. Il y a beaucoup de monde, on leur dit « viens à côté, on va faire une vidéo ensemble », l’exercice sera difficile. Donc, c’est, je pense, les quatre conseils que tu as pris qui permettent de limiter la timidité et de garantir un certain nombre de succès.
Gwendoline : Effectivement.
Johan : Okay. Ben écoute, Gwendoline, merci beaucoup. Je pense que ça va aider notre audience, ça va aider les membres de Français Authentique, parce que la timidité est une caractéristique qui est commune à beaucoup de nos membres. Tu peux nous rappeler les quatre astuces pour être moins timide ?
Gwendoline : Bien sûr. Donc, la première, ça coûte rien d’essayer. Attention à ne pas porter trop d’importance au jugement des autres. On a vu le fait d’avoir plus confiance en soi et aussi le quatrième, un succès en appelle un autre. Et vraiment, les membres le savent, c’est Français Authentique qui m’a beaucoup aidée à évoluer sur ma timidité. Donc, comme on le dit souvent, Français Authentique est la meilleure plateforme pour apprendre le français, mais ça va aussi au-delà. Johan fait souvent des vidéos de développement personnel. L’Académie peut… Et Français Authentique peut t’apporter aussi beaucoup de choses sur le plan personnel. Et merci, Johan.
Johan : Merci beaucoup à toi. Ça fait très plaisir à entendre. Et on est très contents de partager justement sur ces sujets de développement personnel aussi bien dans le podcast du mercredi, dans les vidéos, dans l’académie, parce que des ressources pour apprendre le français, il y en a beaucoup. Et notre idée, c’est vraiment d’aider nos membres à améliorer leur français tout en améliorant leur vie. Donc, merci d’y avoir contribué, Gwendoline.
Si ça t’a plu, fais-le savoir en laissant un petit « j’aime » à cette vidéo. Tu peux nous poser une question liée à ce sujet en commentaire et tu peux suivre le premier lien dans la description, qui est la page de présentation de l’Académie Français Authentique. Tu découvriras tous les contenus de l’Académie Français Authentique et tu pourras rejoindre la liste d’attente, parce que les inscriptions sont fermées 90 % de l’année.
Merci de nous avoir suivis et on te dit à très bientôt pour du nouveau contenu en Français Authentique. Salut !
Gwendoline : Salut !