17 Mar 3 dialogues du quotidien en français – Volume 6
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Transcription de la vidéo :
Salut, cher ami ! Bienvenue dans cette nouvelle vidéo dans laquelle tu pourras écouter des dialogues authentiques du quotidien en français. Ma femme Céline et moi allons reprendre nos rôles respectifs d’Audrey et Jean-Luc, un couple fictif qui parle de son quotidien. L’idée, c’est vraiment d’enrichir ton vocabulaire et de te permettre de comprendre tous les francophones. On y va !
Premier dialogue : Jean-Luc est malade.
Jean-Luc : Atchoum !
Audrey : À tes souhaits.
Jean-Luc : Atchoum ! Atchoum !
Audrey : Chéri, tu n’aurais pas attrapé un rhume ?
Jean-Luc : Quoi, moi ? Je me porte comme un charme.
Audrey : Je crois que tu couves quelque chose. Tu as le nez bouché et tu n’arrêtes pas d’éternuer. Mais t’es brûlant ! Je vais prendre ta température.
Jean-Luc : Mais non, tu t’inquiètes pour rien. J’ai juste pris froid en rentrant du travail. Je vais prendre un Doliprane et ça va passer.
Audrey : Il est où, le thermomètre ?
Jean-Luc : Dans l’étagère, avec les médicaments.
Audrey : Ah oui, je reviens. 40 ? Mais tu as de la fièvre ! Je t’emmène tout de suite chez le médecin. À ton âge, il faut prendre soin de ta santé.
Jean-Luc : J’avoue que je ne me sens pas trop dans mon assiette aujourd’hui. J’ai un peu la nausée et je sens une migraine arriver.
Audrey : Et c’est maintenant que tu me le dis ?
Alors, voyons ensemble le vocabulaire de ce dialogue.
« Atchoum », c’est ce qu’on dit quand on éternue. Quand quelqu’un éternue, eh bien nous on dit en français que c’est « atchoum ». La formule de politesse quand quelqu’un éternue, c’est de dire « à tes souhaits ».
Tu l’as vu dans ce dialogue, on utilise le verbe « attraper » pour parler des maladies. On attrape la grippe, on attrape un rhume. En langage familier, on va même dire « j’ai attrapé la crève ». Ça veut dire, j’ai attrapé une maladie. On dit aussi « attraper froid ». Donc, attraper, ça veut dire, au sens propre, prendre quelque chose. Si j’attrape ma tasse ici de café, je la prends, je la saisis. On peut attraper un ballon aussi. Mais ici, avec une maladie, c’est vraiment, je subis cette maladie.
L’expression « se porter comme un charme », ça veut dire être en pleine forme, être en pleine santé.
« Couver quelque chose » veut dire être sur le point de tomber malade. Si tu dis « hm je couve quelque chose », ça veut dire je ne me sens pas très bien, je pense que je vais tomber malade.
« Prendre la température », ça signifie mesurer la température de son corps à l’aide d’un thermomètre. C’est pour savoir si on a de la fièvre, si notre température est trop élevée.
Le Doliprane, c’est un médicament très couramment utilisé en France. C’est une marque. Doliprane est une marque. La molécule, ce qu’on appelle le principe actif du médicament, c’est le paracétamol. Et ce médicament permet de baisser la fièvre et de faire en sorte qu’on ait moins de douleur. Le Doliprane.
Tu as probablement remarqué dans ce dialogue, d’une manière informelle, parfois, on pose une question d’une manière qui n’est pas tout à fait correcte. Normalement, quand on pose une question, on devrait dire « où est-il ? », par exemple. On inverse le sujet et le verbe. On inverse le « il » et le « est ». Donc, on dit « où est-il ? ». Mais il peut arriver qu’à l’oral, d’une manière complètement informelle, on dise « il est où ? » ou alors « où il est ? ». « Où il est ? » « Il est où ? ». Mais on ne fait pas cette inversion sujet-verbe. Bien sûr, c’est mieux de parler d’une façon correcte. Donc, c’est toujours mieux de dire « où est-il ? » que « il est où ? », mais je te l’indique parce que parfois, à l’oral, on a tendance à ne pas faire cette inversion entre le sujet et le verbe.
L’expression « ne pas être dans son assiette », ça veut dire « ne pas être très en forme ». Si tu dis « je ne suis pas dans mon assiette », ça veut dire « je ne suis pas très en forme ». Ça peut être parce que tu es fatigué ou parce que tu es triste ou parce que tu as de la fièvre, tu es malade, mais en tout cas on sait que tu n’es pas en forme, tu n’es pas plein d’énergie, tu n’es pas dans ton assiette.
« Avoir la nausée », ça veut dire « avoir envie de vomir ». Donc, ça arrive malheureusement quand on est malade.
Et enfin, « une migraine », c’est un maux de tête. Donc, quand on dit « j’ai une migraine », ça veut dire « j’ai très très mal à la tête ».
Dialogue 2 : Dans le bus
Audrey : Alors, on descend à De Brouckère, donc, dans cinq arrêts.
Jean-Luc : Et c’est pour voir quoi ?
Audrey : Le Manneken-Pis. T’as déjà oublié ?
Jean-Luc : Non, non, c’était pour voir si tu étais attentive. Waouh ! Il y a un monde fou aujourd’hui dans le bus.
Audrey : C’est l’heure de pointe.
Jean-Luc : Ceci explique cela. Fais gaffe, tiens-toi bien à la rampe, le chauffeur conduit comme un fou.
Audrey : Ah mais regarde, il y a une place de libre à ta gauche.
Jean-Luc : Oui, mais c’est une place prioritaire.
Audrey : Oups ! J’avais pas vu.
Jean-Luc : Encore combien d’arrêts ?
Audrey : Jean-Luc…
Jean-Luc : Oui ?
Audrey : On s’est trompé de sens.
Jean-Luc : Je le savais.
Audrey : Si tu le savais, pourquoi t’as rien dit ?
Jean-Luc : C’était pour voir si tu étais attentive.
Avant de t’expliquer le vocabulaire lié à ce dialogue, je te pose une question : Dans quelle ville a eu lieu cette histoire ? Je te laisse quelques secondes pour réfléchir. Dans quelle ville a eu lieu cette histoire ? Eh oui, c’était la ville de Bruxelles, capitale belge. Et on le sait parce que Audrey parle du Manneken-Pis dans ce dialogue, et il s’agit bien sûr d’un emblème de la ville de Bruxelles.
Dans un transport, si on parle de descendre ou de monter, ça veut dire entrer ou sortir. C’est vrai pour le bus, pour le train, pour le tramway. Descendre ou monter, c’est entrer ou sortir du moyen de transport.
Un arrêt, c’est une station, c’est un endroit où le transport justement va s’arrêter, va marquer un arrêt pour que les gens puissent soit monter, soit descendre.
Le fameux Manneken-Pis, c’est une statue d’un enfant en train d’uriner, qui se trouve évidemment à Bruxelles.
Si on dit qu’il y a un monde fou quelque part, ça veut dire qu’il y a beaucoup, beaucoup de monde à cet endroit-là, il y a une foule, il y a beaucoup de monde.
L’heure de pointe ou les heures de pointe, ce sont les moments de la journée pendant lesquels il y a beaucoup de monde sur la route, quand les gens vont travailler le matin ou rentrent chez eux le soir. Donc, dans les grandes villes, ça peut être 7, 8, 9 heures le matin et 17, 18, 19 heures le soir, à peu près. Il y a pas de règles, mais c’est vraiment le matin et le soir quand il y a beaucoup de monde sur la route.
L’expression « ceci explique cela », ça exprime une conséquence entre deux actions, ça explique ce qui a été dit auparavant, en l’occurrence, qu’il y a beaucoup de monde, qu’il y a un monde de fou, donc, il y a conséquence entre les deux. Et on dit que ceci, cette deuxième chose, explique cela, la première chose.
« Faire gaffe », c’est un moyen familier de dire « faire attention ». Si je te dis « fais gaffe », ça veut dire « fais attention ». Et c’est assez familier. Attention à son utilisation.
Un chauffeur, c’est un conducteur de transport. Par exemple, un conducteur de train, de tramway, de taxi ou de bus, c’est un chauffeur.
Quand on dit « oups ! », c’est qu’on s’est trompé. Si je fais une erreur et que je dis « oups ! », eh bien c’est une manière de montrer que je me suis trompé et que je regrette un peu mon erreur.
Dans un transport en commun, une place prioritaire, c’est une place qui est réservée à une femme enceinte, par exemple, ou à une personne âgée. Donc, c’est une place qui est réservée à des gens qui doivent s’asseoir, qui ne peuvent pas rester debout trop longtemps, donc, pour les femmes enceintes, pour les personnes âgées, ou pour les personnes invalides.
Troisième dialogue : Problème de voisinage
Audrey : Devine quoi ? Le voisin a encore frappé.
Jean-Luc : Non, c’est pas vrai. Il a encore organisé une fête ?
Audrey : Là, t’entends pas les basses ? Dire que c’est comme ça tous les soirs depuis une semaine.
Jean-Luc : Trop, c’est trop. À cause de ce boucan infernal, je ne ferme plus l’œil de la nuit. Je n’arrive plus à dormir, même avec des boules Quies.
Audrey : Calme-toi. Il faut les comprendre. Ils sont jeunes. Toi aussi, à cet âge, tu aimais faire la fête.
Jean-Luc : Oui, mais je ne mettais pas ma musique à fond et je ne faisais pas du karaoké jusqu’à 4 heures du mat’. Je veux lui dire deux mots à ce Sebastian.
Audrey : Attends. Hier soir, je suis allée les voir et je leur ai demandé de baisser la musique et d’éviter de faire du bruit en semaine. Ils m’ont dit que ça ne se reproduira plus.
Jean-Luc : Et en plus, ils se moquent de nous. C’est bon. J’appelle la police pour tapage nocturne. Rira bien qui rira le dernier.
« Devine quoi ? » c’est une question qu’on pose en début de discussion pour faire un peu monter le suspense, pour faire monter l’attention, pour en tout cas attirer l’attention de quelqu’un et pour essayer de faire en sorte que cette personne écoute. On va dire « devine quoi ? » Et cette personne va écouter parce qu’elle va penser que l’information qui suit est intéressante.
Si on dit que « quelqu’un a encore frappé », ça veut dire que cette personne a encore fait quelque chose de particulier, bien souvent quelque chose de négatif. On l’utilise par exemple dans le cas de crime. Si on dit que l’assassin a encore frappé, c’est qu’une autre personne a été assassinée par cette personne. Ici, bien sûr, dans le cas du dialogue, c’est un ton un peu plus léger et humoristique.
Le mot « boucan » signifie « beaucoup de bruit », « vacarme » ou encore « raffut ». Quand il y a beaucoup de bruit, on dit qu’il y a du boucan.
« Ne pas fermer l’œil de la nuit », ça veut dire « ne pas réussir à dormir la nuit », « ne pas réussir à avoir une bonne nuit de sommeil ».
Les boules Quies, ce sont des petits bouchons qu’on met dans les oreilles pour éviter d’entendre le bruit, pour éviter d’être gêné par le boucan. Le mot « quies », à la base, c’est une marque. C’est une marque qu’on utilise aujourd’hui comme un nom commun, comme les mots « sopalin », « caddie » ou encore « frigidaire », qui sont des marques entrées dans le langage courant.
« Mat’ », c’est l’abréviation du mot « matin ». « 5 heures du mat’ », ça veut dire « 5 heures du matin ». C’est bien sûr du langage familier.
L’expression « dire deux mots à quelqu’un », ça veut dire « le menacer verbalement ». C’est quand on est en colère après quelqu’un, on va dire « je vais lui dire deux mots », ça veut dire « je vais le menacer ».
Si on met « ce » devant une personne, par exemple « ce Sébastien » dans le dialogue, eh bien, ça donne un sens péjoratif, négatif. Ça nous montre en fait qu’on est agacé.
Le tapage nocturne, c’est le bruit causé par quelqu’un le soir, la nuit, et qui empêche finalement les autres, les voisins, de dormir. Le tapage nocturne.
Et l’expression « rira bien qui rira le dernier », elle est utilisée quand quelqu’un se moque de nous ou qu’on est dans une situation négative mais qu’on compte prendre une revanche. À la fin, c’est nous qui rirons. Rira bien qui rira le dernier.
Voilà, j’espère que ce volume 6 t’a plu. Si c’est le cas, fais-le savoir en laissant un petit « j’aime » et en partageant cette vidéo avec tes amis. Tu retrouveras tout le vocabulaire et toutes nos explications dans la fiche PDF en description. Et bien sûr, dis-nous en commentaire si tu souhaites avoir un volume 7. Céline et moi sommes là pour enregistrer ces dialogues authentiques pour toi. Retrouve les autres vidéos sur notre chaîne et n’oublie pas de t’abonner en activant les notifications.
Merci de nous avoir suivis et je te dis à bientôt pour du nouveau contenu en Français Authentique. Salut !

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