25 Mar 3 dialogues du quotidien en français (Volume 5)
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Transcription de la vidéo :
Salut, cher ami ! Nous revoilà pour le volume 5 de notre série de conversations authentiques en français. Ma femme Céline et moi allons reprendre nos rôles. Elle jouera Audrey, je jouerai Jean-Luc. Et nous allons discuter d’une façon spontanée et authentique. Découvre tout de suite ces trois nouveaux dialogues authentiques en français.
Salut et merci de me rejoindre une nouvelle fois ou plutôt de nous rejoindre, Céline et moi. Merci du fond du cœur pour tous vos retours positifs sur cette série de conversations authentiques. C’est le volume 5. Donc tu peux retrouver les anciennes vidéos dans la playlist Dialogues sur la chaîne de Français Authentique. Céline et moi sommes convaincus du fait que ces vidéos t’aideront. Elles t’aideront à comprendre et à apprendre du vocabulaire authentique, du vocabulaire utilisé par les francophones au quotidien. Ces vidéos t’aideront aussi à mieux comprendre les francophones parce que, comme tu le sais, il y a une différence entre le français parlé entre deux francophones, d’une façon spontanée, et le français qui peut être parlé, comme je le fais en ce moment, face à la caméra. Donc merci de votre confiance.
Les trois dialogues d’aujourd’hui traiteront du musée, une visite au musée, la réalisation de travaux à la maison et une visite chez le médecin. À chaque fois, il y aura le dialogue entre Céline et moi, entre Audrey et Jean-Luc, et je t’expliquerai le vocabulaire.
Si tu apprécies les dialogues, je t’invite vraiment à découvrir le premier lien dans la description. Il s’agit de l’Académie Français Authentique, qui est le projet majeur de Français Authentique. Les inscriptions sont fermées. Tu ne peux pas nous rejoindre actuellement. Mais en découvrant le contenu et en suivant ou en t’inscrivant à la liste d’attente, eh bien tu feras partie de ceux que nous informerons en premier de la prochaine ouverture et tu pourras nous y rejoindre. Nous ajoutons de plus en plus de dialogues entre natifs pour t’aider à comprendre tous les Français.
Passons au premier dialogue : Au musée.
Début du parcours
Audrey : Tu as pris l’audioguide ?
Jean-Luc : Oui, et je l’ai mis autour du cou. Tu veux commencer par quoi ? Le premier étage est consacré aux peintures du XIXe et XXe siècle, et le deuxième, aux artistes contemporains. On a aussi droit à une visite guidée sur l’impressionnisme à 11 heures.
Audrey : J’aimerais commencer avec les peintres cubistes.
Jean-Luc : Alors, c’est au premier étage. Ah, attends. La salle est fermée pour travaux.
Audrey : Ah non, c’est dommage. J’aurais aimé voir la collection de tableaux de Picasso. Bon, au moins, on a l’exposition temporaire.
Jean-Luc : C’est sur quoi, l’expo ?
Audrey : L’expo s’intitule « Lumière et son ».
Jean-Luc : Ça a l’air intrigant.
Fin du parcours
Audrey : J’ai adoré la salle avec les sculptures de Michel-Ange. Quel génie, ce type ! Et toi, quelle était ton œuvre d’art préférée ?
Jean-Luc : Mon œuvre préférée, elle se trouve juste en face de moi.
Audrey : Oh la la, mais quel dragueur ! J’en ai la chair de poule.
Donc voilà, j’espère que tu as bien saisi ce dialogue. On va voir un peu de vocabulaire. Alors déjà, nous allons voir du vocabulaire lié au musée.
Le premier mot, c’est le mot « audioguide ». C’est un casque, c’est un petit appareil qu’on te distribue au musée et dans lequel tu peux écouter des explications sur ce que tu vois. C’est un guide audio. Et on appelle ça un « audioguide ».
Au musée, une collection, c’est une série de quelque chose. Une collection de tableaux, c’est une série de tableaux.
Une visite guidée, c’est une visite dans laquelle il y a une personne. C’est pas un audio. Un guide, c’est pas quelque chose que tu écoutes, c’est une vraie personne, une personne physique qui t’explique les différentes œuvres du musée.
Une exposition temporaire, on dit aussi « expo temporaire », c’est une présentation éphémère d’une œuvre, c’est-à-dire qu’on ne fait pas cette présentation toute l’année, on la fait à un moment donné. Il y a une limite dans le temps.
Pour le reste du vocabulaire, quand on dit « j’aimerais », eh bien ça veut dire « je voudrais ». C’est un moyen poli d’exprimer un souhait. J’aimerais.
Par exemple, je voudrais un café, s’il te plaît, ça veut dire j’aimerais un café. C’est une façon polie de faire une demande.
« J’aurais aimé », c’est ici une condition au passé qu’on utilise pour montrer un regret.
Par exemple, j’aurais aimé venir à ta fête d’anniversaire, mais je suis tombé malade. On montre ici qu’il y a un regret, on regrette quelque chose.
C’est dommage : ça marque également le regret. Si on dit « c’est dommage », ça veut dire je regrette. J’aurais aimé que ce soit différent. Ça peut aussi marquer une déception.
« Quel » est utilisé pour montrer un étonnement.
Par exemple, quel talent ! Si tu dis « quel talent », ça veut dire je suis admiratif, je trouve que tu as beaucoup de talent. Ça montre l’admiration, l’étonnement.
Oh la la : On peut l’utiliser de plusieurs façons. Ça peut être utilisé pour montrer un agacement parfois.
Par exemple : Oh la la, tu es encore en retard. Donc on rajoute ça pour montrer de l’agacement. Parfois on peut l’utiliser pour montrer qu’on va rire. Ça dépend vraiment du contexte.
Avoir la chair de poule, ça veut dire ressentir une forte émotion. On peut avoir la chair de poule quand on a froid, donc ça c’est du physique hein, du réel, mais on peut aussi avoir la chair de poule face à une belle émotion, face à un beau tableau par exemple, une belle pièce de théâtre. Quand on ressent de fortes émotions, on peut dire « j’ai la chair de poule », ça veut dire je ressens beaucoup d’émotions. Dans le cas de l’article, c’est plutôt la gêne qui provoque cette émotion.
Deuxième dialogue : Des travaux à la maison
Jean-Luc : Audrey, je me disais, la maison, on l’a depuis un bon bout de temps, maintenant.
Audrey : Hm.
Jean-Luc : On pourrait peut-être lui donner un coup de jeune. Qu’est-ce que tu en dis ?
Audrey : Oui, pourquoi pas. Tu as une idée de ce que tu veux faire ?
Jean-Luc : Alors voilà, j’avais pensé à installer une véranda entre le salon et la terrasse. Ainsi, l’été, on pourrait profiter des rayons du soleil en ayant une vue sur le jardin. Ensuite, pour la cuisine, je m’étais dit qu’on pouvait la réaménager complètement en ajoutant un ilot central. Ce serait idéal pour prendre l’apéro. Et puis…
Audrey : Hé, mollo-mollo. Je vois que tu débordes d’idées, mais il faut être réaliste et faire en fonction de notre budget.
Jean-Luc : C’est vrai. Je me suis un peu emballé. Tu proposes quoi ?
Audrey : Alors déjà, tu veux qu’on réalise les travaux nous-mêmes ou qu’on fasse appel à une entreprise de rénovation ?
Voyons un peu de vocabulaire, du vocabulaire déjà lié à la maison.
Une véranda, c’est une pièce vitrée qui est collée à la maison et dont on se sert comme salon, bien souvent.
Le salon, c’est la pièce où la famille se réunit, c’est la pièce où souvent on a le canapé avec une télévision, c’est là où on va recevoir ses amis etc.
Une terrasse, c’est l’espace qu’il y a entre la maison et le jardin. Bien souvent, c’est une terrasse en béton, donc en pierre dure, et on l’utilise pour par exemple manger. On n’est pas sur le jardin directement mais sur la terrasse.
Réaménager, ça veut dire réorganiser. Si je réaménage mon salon, eh bien je vais peut-être mettre ce canapé-là, je vais le mettre à un autre endroit. On change les meubles de place, on réaménage.
Une rénovation, c’est une remise à neuf. On ne change pas de maison, on va faire des travaux pour remettre notre maison actuelle ou notre appartement actuel à neuf, dans un état presque neuf, donc on fait des travaux pour qu’il soit neuf, comme neuf. On dit que c’est une rénovation.
Un ilot central, c’est un espace qu’il y a au milieu de la cuisine et où on va mettre des appareils. Il peut aussi y avoir un plan de travail sur l’ilot central.
Se dire, ça veut dire penser, mais c’est familier.
Par exemple, « c’est bien ce que je me disais », c’est une façon familière de dire « c’est bien ce que je pensais ».
« Depuis un bon bout de temps », ça veut dire depuis longtemps. Encore une fois, ici, c’est un peu familier.
« On pourrait », on l’utilise pour émettre une hypothèse, c’est du conditionnel présent, ou on peut aussi l’utiliser pour faire une suggestion.
Par exemple, si je dis « on pourrait aller au restaurant », eh bien je dis que c’est une possibilité, donc j’émets une hypothèse, et en même temps, je fais une proposition, je te propose d’aller au restaurant.
Donner un coup de jeune, ça veut dire rendre plus jeune, rendre plus frais. On peut l’utiliser pour la rénovation. Ça veut dire rendre plus moderne, travailler à rendre quelque chose un peu plus chouette, un peu plus joli, un peu plus nouveau. Le contraire, ce serait « prendre un coup de vieux », qui veut dire vieillir, et on le voit. Si tu dis « j’ai croisé Romain hier par hasard, il a pris un coup de vieux », ça veut dire on voit qu’il a vieilli. Bien sûr, on vieillit tous, mais chez lui, ça se voit physiquement.
« Alors voilà », c’est une sorte de tic de langage. Ce sont des choses qu’on dit qui n’ont pas forcément d’apport, qui ne modifient pas le sens, mais qu’on utilise à l’oral pour maintenir l’intérêt de l’interlocuteur, pour capter son attention.
Le mot « apéro », c’est l’abréviation d’apéritif. En France, on dit souvent : « tu viens prendre l’apéro », ça veut dire « tu viens, on va boire un verre, on va manger les chips ensemble etc. » On invite souvent les amis pour l’apéro.
Mollo, ça veut dire doucement, avec précaution. Par exemple : « Vas-y mollo. Il est fragile, cet objet ». Ça veut dire : « Vas-y doucement, fais attention ».
Et s’emballer, ça veut dire se laisser aller à l’enthousiasme, on a trop d’émotions positives, on s’emballe, on est trop positif, trop enthousiaste.
Troisième dialogue : Prendre un rendez-vous chez le médecin
Audrey : Dis, mon chéri. Il serait temps d’aller dire bonjour à notre cher ami, le docteur Jordan.
Jean-Luc : Mince ! J’ai encore oublié d’appeler. J’ai vraiment une mémoire de poisson rouge.
Audrey : Tu sais, quoi ? Il est possible de prendre rendez-vous en ligne. Et si on le faisait maintenant ?
Jean-Luc : Bon… oui.
Audrey : Alors, il y a de la place mardi prochain à 14 heures. Ça te va ?
Jean-Luc : Pas possible. Je dois passer chez Leclerc acheter du matériel de bricolage.
Audrey : Et mercredi à 17 heures ?
Jean-Luc : Occupé aussi. J’ai prévu de réparer la lampe de la salle de bain.
Audrey : Quand est-ce que tu es disponible ?
Jean-Luc : Bah en fait, en ce moment, je suis débordé avec le boulot, les travaux de la maison, les préparatifs pour l’anniversaire de Tom.
Audrey : C’est bon. Tu peux me dire la vérité.
Jean-Luc : De quoi ?
Audrey : Eh bien disons que tu te trouves beaucoup d’excuses pour ne pas aller à ce rendez-vous.
Jean-Luc : Qu’est-ce que tu me chantes là ?
Audrey : Je dis juste que tu repousses le moment fatidique. C’est peut-être parce que tu as la trouille des piqûres. Avoue-le.
Dans ce dialogue, on utilise plusieurs mots de remplissage, plusieurs tics de langage. Par exemple, les mots comme « dis », comme « mince », comme « bon », « bah », « eh bien », « en fait ». Eh bien ils n’apportent pas grand-chose, ils n’apportent pas de sens nouveau, ils servent à rendre la conversation plus fluide, à éviter les blancs et à maintenir l’attention de notre interlocuteur. Ils sont très utilisés à l’oral en français, notamment dans les dialogues.
Dans la première phrase, il y a beaucoup de subtilités, beaucoup de second degré, c’est-à-dire des choses un peu cachées, parce qu’on comprend tout de suite qu’Audrey sait que Jean-Luc déteste aller chez le médecin.
Quand elle dit « il serait temps », ça veut dire le moment est venu, il faudrait le faire maintenant. On utilise ici le conditionnel parce que c’est un conseil. C’est presque un ordre hein. Quand on dit « il est temps de faire quelque chose », ça veut dire il faut le faire maintenant.
Quand elle dit « dire bonjour », c’est un euphémisme. S’il va voir le médecin, ce n’est pas seulement pour lui dire bonjour, c’est pour être ausculté. Donc elle fait exprès d’utiliser « dire bonjour » pour se moquer un petit peu de lui.
L’expression « avoir une mémoire de poisson rouge », nous l’avons vue récemment dans la vidéo sur les expressions avec des animaux, ça veut dire avoir une mauvaise mémoire, oublier facilement les choses.
« Bon… oui », ça montre l’hésitation, ici. Ça fait partie de ces mots de remplissage qui montrent, qui nous indiquent que la personne hésite.
Quand on dit « de quoi ? » ça veut dire « pardon, j’ai mal compris, tu peux répéter ? »
« Qu’est-ce que tu me chantes ? » c’est une expression familière qu’on utilise pour montrer l’étonnement. Ça montre qu’on est surpris, qu’on ne comprend pas. Un synonyme, ce serait « qu’est-ce que tu me racontes ? ».
Le moment fatidique, ça veut dire c’est le moment très attendu, le moment le plus important.
Être une poule mouillée, nous l’avons vu récemment également, ça veut dire avoir peur, ne pas être courageux ou avoir facilement peur. Quelqu’un à qui on dit « tu es une poule mouillée », ça veut dire tu n’es pas courageux, tu as facilement peur.
Voilà, j’espère que cet épisode 5 t’a plu. Si c’est le cas, fais-le savoir en laissant un petit J’aime et tu peux aussi le partager avec tes amis pour qu’ils découvrent des dialogues authentiques. Dis-nous en commentaire lequel de ces trois dialogues tu as préféré, parce que c’est toujours intéressant pour nous de savoir ce qui te plaît le plus.
N’oublie pas de découvrir la liste d’attente de l’Académie Français Authentique dans laquelle il y a de plus en plus de dialogues. Et en 2024, on va ajouter pas mal de belles nouveautés sur le sujet, donc je t’invite vraiment à rejoindre la liste d’attente de l’académie. Et bien sûr, n’oublie pas de t’abonner à la chaîne You Tube de Français Authentique en activant les notifications.
Merci de ta confiance et à très bientôt pour du nouveau contenu en français authentique. Salut !